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Commissaire Anne Capestan tome 4 sur 4
EAN : 9782226475527
384 pages
Albin Michel (29/03/2023)
3.97/5   95 notes
Résumé :
Juin 2022.
Le phénomène dit des « piqûres en soirée » prend de l’ampleur sur le territoire. Alors que l’ensemble des polices s’active sur l’affaire, l’hétéroclite brigade des « Poulets grillés » poursuit ses parties de cartes dans son appartement-commissariat des Halles. Jusqu’à ce que deux femmes meurent soudainement près de l’Opéra. La brigade criminelle lie immédiatement les homicides à la piste des piqûres, mais les Poulets, eux, pensent qu’un ancien ser... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai adoré retrouver la bande de bras cassés sous les ordres de Anne Capestang.
J'apprecie leurs particularités qui sont bien sûr légèrement stéréotypées, mais cela les rend tellement attachants et drôles.
Les personnages, anciens et les nouveaux sont très bien campés.

J'ai apprécié le scénario dans son ensemble. L'actualité a du marquer l'auteure. Elle a réussi à utiliser ce fait divers de façon intelligente et surprenante.
Pour revenir au scénario il y a quand même quelques passages un peu poussifs.

C'est une série pour laquelle, je prends beaucoup de plaisir, car l'humour y est bien présent. J'ai même éclaté de rire sur un passage donné, au grand désarroi de mon entourage.

Ce tome 4 n'est pas mon préféré, mais il reste de très bonne facture.
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Deuxième immersion dans la joyeuse bande des Poulets grillés de Sophie Hénaff, ces flics au rebut marginalisés dans un appart' cour des miracles rue des Innocents, que le commissaire Capestan tente de garder en alerte malgré leur placardisation.

« Anne Capestan fixa le barbecue et se demanda à partir de quel moment son commissariat avait viré à la maison de campagne (…) Si la commissaire n'y prenait pas garde, un de ces jours, l'un ou l'autre de ses lieutenants irait coller leurs cellules en location sur Airbnb. »

Dans Drame de pique, confrontée à un serial killer qui pique mortellement ses victimes en plein jour au coeur de Paris, la bande à Capestan va trouver une occasion de redorer son blason, surtout que le nouveau boss de la PJ laisse entrevoir un retour en grâce prochain.

Enlevé, dynamique, sympa, l'ensemble fonctionne, autant pour l'intrigue que pour l'empathie instantanée que dégage cette improbable bande aux caractères barrés, mais si complémentaires.

C'est ce qui fait le socle des sagas qui durent et, sans être accro à ces poulets, j'ai plaisir à m'en griller un de temps en temps.
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Je ne lis que des récits policiers (ou quasi) et je ne suis jamais contre un peu d'humour, de toutes les formes qu'il soit. de plus, j'ai une passion toute particulière pour les personnages récurrents.

Aussi, il était tout naturel que je m'intéressasse (avec beaucoup de « s ») à la série littéraire « Poulets grillés » de Sophie Hénaff.

J'ai, d'ailleurs, beaucoup apprécié le premier opus éponyme et le second, « Rester groupés ».

Par la suite, j'avais goûté moyennement le troisième épisode, « Art et décès » et pas du tout l'adaptation télévisuelle qui était le pilote d'une probable série à venir en cas de succès.

Le succès ne fut pas de mon côté et si les critiques n'étaient pas dithyrambiques, l'audience était suffisamment présente pour inciter à une nouvelle tentative puisque, un an après cet épisode pilote fut tourné un second épisode, « La Belle et le Clochard » dont la date de diffusion n'a pas encore été communiquée.

Bref.

J'étais curieux de me replonger dans la saga à la sortie du 4e opus littéraire : « Drame de pique » et de savoir si le troisième épisode n'était qu'un faux pas ou un tournant…

Le nombre de « piqûres » dans les concerts et les boîtes de nuit commencent à inquiéter les autorités d'autant qu'un nouveau phénomène se greffe sur celui-ci et que des décès s'enchaînent. Un nouveau patron à la PJ décide, par manque d'effectif, de faire appel aux « poulets grillés » du commissaire Capestan, une bande de pestiférés mis de côté pour des problèmes de comportement, d'alcool, psychologiques et autres…

Devant la promesse du boss de leur faire réintégrer le Bastion avec leurs confrères, Anne Capestan est plus motivée que jamais et, avec son équipe, elle ne tarde pas à découvrir une piste intéressante. Mais entre un tueur en série qui commence à jouer avec eux et un chef qui a un vil intérêt à faire dégager la brigade de l'appartement qu'ils occupent, les poulets grillés vont avoir du boulot…

On retrouve donc toute l'équipe ou presque des épisodes précédents (Orsini, bien qu'à la retraite, fait même une apparition) et force est de constater que, si j'adore les personnages récurrents, je préfère quand ils sont peu nombreux.

J'avais déjà regretté le fait que l'équipe s'agrandisse avec Saint-Lô, lors du précédent opus et je constate que je suis toujours dérangé par le trop grand nombre de personnages récurrents. Difficile pour l'auteur de faire vivre chacun et difficile pour le lecteur que je suis de me rappeler les attributions de chaque personnage ou d'associer un nom à un personnage.

On appréciera (ou pas) que l'auteur place à chaque fois ses héros dans le temps et que ceux-ci vieillissent avec les lecteurs.

Il est également à mettre au compte de Sophie Hénaff de proposer une intrigue qui résonne avec l'actualité (au moment où elle écrit son roman) en mettant en avant le phénomène des piqûres et en évoquant le retour à une vie presque normale après les confinements en raison du Covid.

Certes, l'humour est toujours présent même s'il me semble moins loufoque que dans les deux premiers épisodes (j'avais déjà moyennement apprécié le troisième).

Pourtant, là encore, comme dans « Art et décès », l'enthousiasme des premières lectures n'est plus présent sans que cela ne sombre pour autant dans un ennui poli.

L'intrigue ne m'a pas séduit particulièrement et je pense qu'elle aurait été plus intéressante si le mobile du meurtrier avait été plus clair et plus direct.

De plus, encore une fois, je suis gêné par la narration alternée, par le fait que l'auteur coupe l'enquête avec de courts chapitres dévolus aux pensées du tueur ou d'un proche de celui-ci.

Et je suis d'autant plus gêné par ce parti pris que, dans ce cas précis, ces passages ne servent strictement à rien et, même, desservent totalement le récit.

Après la lecture de ce quatrième opus, alors que je viens de le terminer cette nuit, je serais totalement incapable de dire qui de Évrard et Rozière est la joueuse compulsive ou l'écrivain (enfin, si, me semble que l'écrivaine est Rozière), à quoi sert Merlot, quel est le personnage qui a un rat et à quoi sert Saint-Lô.

Heureusement, Dax et son franc-parler ou le chat noir Torrez rehaussent un peu le niveau de la brigade.

Pour le reste, j'ai un peu l'impression que Sophie Hénaff se retrouve un peu le cul entre deux chaises avec une double intrigue très sérieuse (celle autour des meurtres et celle autour du tueur) et l'esprit léger et l'humour parfois potache que se doit d'avoir les épisodes de la série.

En résulte un mélange qui a du mal à se faire et donc un roman qui peine à séduire.

Au final, une série qui s'essouffle la faute aux trop nombreux personnages, à un mélange qui a du mal à se faire et, peut-être, à un auteur pas assez investi par ses héros, ce qui expliquerait le temps qui passe entre deux épisodes.
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Nous retrouvons avec plaisir les poulets grillés, cette brigade de flics déchus, avec à sa tête la commissaire Anne Capestan, qui se voit promettre un retour en grâce, et en attendant plus de moyens, pour mener à bien une enquête sur celui ou celle qui terrorise le tout Paris : juin 2022, un "piqueur" (ou une "piqueuse") "officie" (et tue) avec un produit vétérinaire très dangereux.

Nos poulets grillés font le lien avec un serial killer, Jacovitch, ancien photographe de guerre en Yougoslavie, surnommé La Main de Dieu.

(Précision pour @Isidoreinthedark et @Michel69004 : Rien à voir avec Maradona. )

Jacovitch vient de sortir de prison, où il a passé plus de 20 ans. Son épouse, qui était vétérinaire, a disparu au moment de son incarcération. Sa fille a aussi été vétérinaire, avant de faire fortune dans la chirurgie esthétique. Devenue adulte, elle est toujours paumée : son père était-il vraiment le serial killer ? Pourquoi sa mère l'a-t-elle abandonnée ? Elle se sent « comme ces joueurs de loto qui cochent des grilles perdantes depuis vingt ans et continuent de vibrer tous les mercredis soir ».

L'enquête d'aujourd'hui bouscule les certitudes d'hier.

« Jacovitch éprouva un léger vertige, il se concentra pour planter ses pieds au sol pendant que les dominos chutaient les uns derrière les autres dans sa tête ».

* * *

Le serial killer joue avec les nerfs des enquêteurs, qui se font piéger, avant de décider de suivre Dax, l'un des flics de la brigade. Aux pensées que personne ne peut anticiper.
« Toi, Dax, tu ferais quoi ?
(…)
- Heu… Je sais pas. J'irais à la quincaillerie, c'est eux qui vendent les caches pour les fils.
- Mais c'est complètement con, observa Rosière.
- Non, c'est parfait, on va faire comme ça, décida Capestan. »

« On doit penser autrement. Et pour ça, c'est lui le plus fort.
(…)
- Dax, mon chou, tu ferais quoi, toi, maintenant ?
- J'irais bien prendre une douche. »


* * *

De l'humour, de l'action,

« - J'appelle les pompiers, dit Capestan.
Rosière laissa échapper un grognement.
- Je veux ceux du calendrier ».


Et une mission :

« C'est un commissariat, que tu le veuilles ou non, on n'est pas chez nous. On est chez le contribuable qui attend un service en retour : qu'on lui attrape les assassins quand il demande gentiment. le contribuable, il veut boire son mojito sans prendre une seringue dans la fesse et c'est normal. »
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J'aurais pu passer complètement à côté de cette série, mais Dieu merci, elle était mentionnée dans le roman de Julien Rampin « Le magasin des jouets cassés » (roman très agréable par-ailleurs, que j'ai lu l'an dernier.), où le héros lit le premier opus.

« Poulets grillés », c'est dorénavant une collection de 4 romans de Sophie Hénaff, et j'espère qu'elle va s'agrandir, et en tout cas moi, je serai toujours au rendez-vous !

N'y cherchez aucun rapport avec la gastronomie, c'est une série de polars, et les poulets « grillés », c'est une équipe de laissés-pour-compte de la police, dont je suis devenue absolument fan.

Femmes ou hommes, et tous pour une raison différente, que ce soit une addiction aux jeux, aux armes, aux voitures et à la vitesse, par exemple, ils se retrouvent sous l'égide de la commissaire Anne Capestan elle-même mise au rebut, pourtant ancienne major de sa promo, et championne de France de tir !
Un ancien divisionnaire a eu l'idée de les « parquer » dans un appartement de la rue des Innocents, pour qu'ils ne fassent plus de vagues... mais c'est sans compter l'énergie qui va souder cette équipe, intégrant tous un tas de talents, car évidemment on ne peut pas simplement les résumer à leur passé et à leurs erreurs.

La commissaire Anne Capestan est une femme droite, intègre, super intelligente, qui mène son équipe à donner le meilleur, et ils résolvent toutes les enquêtes qu'on veut bien leur donner !

Oui parce qu'évidemment ils n'ont pas accès à toutes les enquêtes, et pas non plus aux moyens pour les mener. Donc la débrouillardise sera le maître-mot. Et même quand ils résolvent des enquêtes, c'est toujours la « Crime » qui récupère les lauriers devant la presse ou la hiérarchie, mais ça, les poulets grillés s'en moquent !;)

Grande discrétion bien utile pour récupérer des infos, beau carnet d'adresses chez les journalistes ou les célébrités, dons informatiques, belle maniabilité des armes, rédaction de scénarios, moyens financiers, etc... chacun a plus d'un tour dans son sac !

Une des femmes, la capitaine Eva Rosière, richissisme, va rapidement faire un petit nid douillet du appartement vide et à rénover, sur ses deniers personnels, et les amitiés vont commencer à se former.

Je les adore, ces personnages !
Sophie Hénaff a su, dès le 1er volume, donner vie à tous ces héros, qui ont, chevillées au corps, leur profession de flic et l'envie de défendre la veuve et l'orphelin.

Tous les tomes sont indépendants, mais la vie privée de Capestan évolue beaucoup, et j'ai aimé la suivre depuis le premier roman.

Dans ce nouvel opus, « Drame de pique », l'ancien divisionnaire est remplacé par un certain Marcus, qui fait mine d'être sympathique et leur donne non seulement l'enquête en cours sur des blessures ou meurtres par piqûre dans les rues ou magasins (vous vous rappelez de cette psychose il y a quelques temps, dont on entend plus du tout parler ?), mais aussi les moyens et dossiers pour aider la Criminelle ! Évidemment cela cache quelque chose, mais je ne vous dirai rien, sachez en tout cas que ça donnera lieu à de beaux fous rires ! :-D

Au tout début du roman, on comprend que quelques années sont passées depuis le 3e tome, la Covid et le confinement également, et il manque quelques éléments de l'équipe, qui vont revenir au fur et à mesure à l'appel de la commissaire.

En même temps que ces 1ers meurtres sont perpétrés sans qu'on arrive à déterminer comment car on ne retrouve trace de piqûres sur aucune victime, sort de prison un ancien serial killer, ce qui pose quand même question à nos enquêteurs sur la simultanéité des événements... celui-ci se retrouve seul dans son ancien appartement et souvent reçu par sa fille, qu'il n'a plus vue depuis qu'elle avait 8 ans. La mère de cette petite et femme du meurtrier a disparu le même jour que l'entrée en prison du criminel, cela donne lieu à des histoires de vie dures, compliquées et du fil à retordre à la Police.

J'ai trouvé ce « Drame de pique » beaucoup plus sombre que les 3 autres romans. Plus rythmé aussi, car un serial killer, comme son nom l'indique ne s'arrête pas à un crime, ce qui va donner quelques suées au sens propre comme au figuré à la Commissaire et aux Poulets grillés !

Il est question dans ce roman des Balkans, de produits vétérinaires, de noirceur de l'âme, mais comme je vous disais au début, souvent on sourit et on rit, même !

Sur la forme, on a un récit en plusieurs voix, car de temps en temps sur une page ou deux interviennent d'autres personnages, mais on ne comprend pas toujours qui sur le moment, ce qui ajoute au suspens.

Un beau roman d'amitié, de valeurs, de tous les côtés, la Police comme le « Mal » ! Étonnant, non ?
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
17 juillet 2023
Léger et amusant.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Après un soupir, Mme Piver déposa son large sac sur la console du couloir et, tournant le dos, elle traîna des pieds jusque dans son salon où les policières la suivirent sans y avoir été véritablement invitées.
La pièce était entièrement remplie de hiboux. Des hiboux et des chouettes de toutes tailles, en plâtre, en résine, en paille, en plastique, sur des étagères dédiées, dans les rayonnages de la bibliothèque vitrée, sur les coussins brodés, imprimés sur les rideaux et en motifs géométriques sur le tapis. Trois spécimens empaillés se dressaient sur une branche arrimée à la tringle à rideaux dans l’angle droit. L’un d’eux, ailes écartées, œil rond et menaçant, semblait prêt à fondre sur le café que l’hôtesse venait de servir à regret aux policières.
– Il doit être froid, il est dans ma cafetière depuis ce matin. J’ai pas de sucre, j’en prends pas. Il est pas là votre imbécile de collègue ? dit Piver en appuyant sèchement sur la télécommande pour allumer LCI sans même y jeter un coup d’œil.
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- La serial killer utilise notre intelligence pour nous faire tomber dans des traquenards. Si on devient bête, c'est elle qui est piégée. On n'est plus prévisible, on n'aboutit pas aux mêmes endroits, elle ne peut plus nous devancer et attendre l'occasion de tuer.
- D'un autre côté, en achetant des clous au lieu d'interroger des témoins, on risque aussi de ne pas résoudre l'affaire et de laisser galoper la fumière.
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-Vous collectionnez les hiboux ?
-Non, je collectionne les œufs Fabergé mais je les planque dans des chouettes pour pas qu'on me les pique. Bien sûr, je collectionne les hiboux. Je comprends que vous n'ayez encore arrêté personne avec des questions pareilles, vous avez un sacré sens des déductions dans la police.
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Anne Capestan fixa le barbecue et se demanda à partir de quel moment son commissariat avait viré à la maison de campagne (…) si la commissaire n’y prenait pas garde, un de ces jours, l’un ou l’autre de ses lieutenants irait coller leurs cellules en location sur Airbnb.
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Avec sa tronche de directeur du digital, Marcus avait tout du type qui comptabilise ses pas sur smartphone et se tape un détour juste pour soigner sa ligne.
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Vidéo de Sophie Hénaff
À l'occasion de la 19ème édition du "Quai du Polar" à Lyon, Sophie Hénaff vous présente son ouvrage "Drame de pique" aux éditions Albin Michel.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2725075/sophie-henaff-poulets-grilles-drame-de-pique
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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