Merci à Babelio qui m'a permis de gagner ce livre dans le cadre d'une masse critique spéciale jeunesse.
De quoi ça parle ?
Clémence, ado de treize ans, déteste sa vie comme tous les jeunes de son âge. Mais pire encore depuis le décès de sa mère trois ans auparavant. Chaque jour, elle dresse le bilan de sa journée en terminant par une appréciation pour la qualifier : déplorable, catastrophique, apocalyptique... Elle va en avoir des choses à écrire car une nouvelle vie se prépare : sa famille déménage pour emménager avec sa nouvelle belle-mère Lucile et son fils Antonin, garçon bizarre fan de reptiles. Qui dit déménagement dit nouveau collège, nouvelles têtes et nouvelle ennemie. Clem va devenir la tête de turc de la peste de l'école, Faustine, qui va lui faire vivre un enfer. Heureusement, elle va aussi faire la rencontre de Violette, mamie du voisinage qui va devenir sa confidente et la réconforter à grands coups de gâteaux et se faire de nouveaux amis.
Mon avis :
La mise en page originale m'a séduite d'emblée : le livre ressemble à un carnet à spirales grand format, mauvais point pour les forêts mais on reste dans le thème de l'histoire. Les illustrations sont sympa et plutôt rock, attention rock des pré-adolescentes, colorées amenant du peps. La mise en page est ludique : comme un journal intime on suit les aventures de Clémence au jour le jour avec en prime des situations décrites sous forme de QCM.
L'histoire teintée d'humour est bien construite, truffée de rebondissements et d'aventures qui se croisent.
Le personnage principal est typique de la pré-ado blasée un peu garçon manqué qui déteste tout le monde, beaucoup de jeunes lectrices vont, je pense, s'identifier à elle. Les autres personnages sont plutôt réalistes quoique très stéréotypés mais on est dans un roman jeunesse hein... On adore haïr celui de cette peste de Faustine.
En conclusion, c'est une histoire que j'aurai adoré lire à mes douze, treize ans, très girly. Et en plus, on une morale : une bonne leçon pour dénoncer le harcèlement scolaire et pousser les jeunes victimes de ce phénomène de société à parler.
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Je remercie Babelio et les éditions Playback pour la lecture de ce livre.
"Les journées calamiteuses de Clémence" est un honnête roman adolescent s'adressant clairement aux filles.
Clémence est une ado de 13 vivant avec un père célibataire, depuis le décès de sa femme, et un petit frère, Arthur, qui l'exaspère par son enthousiasme à vivre. Le fait que père se soit mis en ménage avec une jeune femme, qui lui ramène Anthonin, un demi-frère geek amorphe, adorateur des serpents, n' arrange pas les choses. Clémence se réfugie dans son journal intime, adressé à sa mère; elle conclut chacune de ses confidences journalières, par un adjectif résumant l'ambiance de la journée, souvent pourrie, d'où le titre.
Clémence affronte deux épreuves. D'abord un déménagement qui le sépare de son meilleur ami, et l'oblige á vive avec une belle mère et un demi-frère qu'elle n'aime pas. Ensuite le harcèlement dans son nouveau collège par une peste très douée pour faire souffrir. Mais les deux problèmes vont se régler avec l'aide d'une belle mère compréhensive, d'un demi-frère geek finalement cool, d'un petit frère génie de la com, de grands parents aimants, d'une vieille voisine excentrique, de profs pédagogues et de nouveaux copains de college.
Bref je trouve le livre un peu trop optimiste, et convenu dans l'intrigue. L'héroïne passe son temps à se dire qu'elle en rébellion, mais finalement elle est une chouette fille, compréhensive avec son entourage. Tous les problèmes des personnages sont résolus et cela se finit en happy end. La dernière scène, où la méchante est punie, me paraît invraisemblable et agaçante. Après une dernière crasse, tout le collège se retourne contre celle-ci : le petit frère de Clémence se proclame procureur, les différentes victimes de la harceleuse temoignent et le bon professeur-juge punit la coupable. J'en suis venue à plaindre celle-ci.
Mais le livre se laisse lire, car il est bien écrit, avec des répliques marrantes. Certaines des catastrophes subies par Clémence sont savoureuses (elle a quand même un gros problème avec les animaux).
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Malgré le fait que Clémence soit attachante, le roman reste lent et très long à lire. L'histoire est bien menée mais il ne se passe pas assez de choses pour que le livre soit vraiment passionnant. Je suis vraiment déçue. Je m'attendais a beaucoup mieux.
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Je me demande comment fait mon frère. Il réussit à entamer la conversation avec n'importe qui et en moins de deux minutes. Le pire, c'est que les copains qu'il a ramenés à la maison ont l'air à peu près normaux.
- Tu avais promis que tu m'aiderais pour cette figure de skate !
Qu'est-que je peux répondre à ça ? Sérieusement, quelqu'un parmi vous a une idée ?
Comment Mathilde, la petite quarantaine ordinaire, s'est-elle retrouvée enfermée dans un « institut de repos » ?
À quel moment la vie de cette pharmacienne mariée et mère d'un adorable adolescent a-t-elle basculé ?
Sur les conseils de sa psychiatre, Mathilde tient un journal. Peu à peu, la parole se libère. Elle livre ses états d'âme et souvenirs d'enfance — la cruauté dont elle a fait preuve à l'encontre de son frère Charly —, son quotidien chez les fous avec une infirmière détestable qu'elle a surnommée Moustache, mais aussi sa rencontre marquante avec une certaine Daphné... L'héroïne parviendra-t-elle à rassembler toutes les pièces de ce puzzle, chasser ses démons et affronter la vérité ?
Un roman mené tambour battant, tel un jeu de dupes addictif, au dénouement inattendu.
Sophie Henrionnet est romancière et scénariste. "Sur les balcons du ciel", paru aux éditions du Rocher en 2020, a notamment été salué par Virginie Grimaldi : « Ce roman est un bijou. Ne passez pas à côté ! »
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