De Thoreau l'on peut dire qu'il était un homme de convictions , qui n'eu de cesse de faire avancer ces idées dans l'optique d'une vie meilleure . Cet opus est certes plus engagé que les autres , pour autant il exprime des conceptions importantes das l'optique de la liberté de l'esprit humain . Lire cet ouvrage c'est faire avancer sa conception de la réflexion jusqu'a la notion de résistance contre les diktats de toute sorte . Un livre engagé et puissant .
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H. D. Thoreua ou le chantre, comme son maitre et ami Emerson, (avant une brouille de famile) de l'individualisme démocratique.
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Ainsi, dans la conclusion de Walden, Thoreau écrit : "J'ai au moins appris, grâce à mon expérience, que si l'on avance avec confiance dans la direction de ses rêves et que l'on s'efforce de mener la vie que l'on a imaginée, on sera payé d'un succès inattendu aux heures ordinaires. On laissera certaines choses derrière soi, franchira une frontière invisible ; des lois nouvelles, universelles et plus libérales commenceront à s'établir autour de soi et en soi ; ou bien les lois anciennes s'élargiront et s'interpréteront en sa faveur dans un sens plus libéral, et l'on vivra avec la licence d'un ordre d'être supérieur."
À la surface du globe, il n'est pas de réformateur, pas d'homme philanthrope, bienveillant et charitable, qui ne soit engagé aujourd'hui dans une bonne œuvre quelque part, profondément affecté qu'il est par le spectacle de la souffrance autour de lui et animé su désir de la soulager ; pas un qui ne démissionne, dans l'instant et inconsciemment, de ses nobles tâches pour s'adonner à une tâche plus noble encore, s'il n'a pas à réparer un tort personnel obscur, sans doute méconnu de lui.
Le Réformateur qui vient aux hommes en leur prônant de s'instituer ou d'adopter un système ne doit pas compter uniquement sur la logique et l'argumentation ou bien sur l'éloquence et ses qualités oratoires pour réussir ; il doit bien garder à l'esprit qu'il incarne lui-même une petite institution parfaite, le centre et la circonférence de toutes les autres : il est un homme debout.
L'ordre des choses devrait être plus ou moins inversé : le septième jour devrait être celui du travail, pour que l'homme gagne son pain à la sueur de son front, et les six autres devraient être le sabbat des sentiments et de l'âme, pour parcourir ce vaste jardin et boire aux douces influences et aux sublimes révélations de la Nature.
Parler avec notre hôte, c'est ce qu'il y a de mieux et de plus instructif après parler avec soi. C'est un soliloque bien plus conscient ; cela revient, pour ainsi dire, à parler de tout et de rien et à tester ce que nous dirions pour peu que nous ayons un public.
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