Une nouvelle anthologie un peu bancale composée de :
Le loupiot : Une Oeuvre très mineure.
Un ancien militaire qui par s'installer sur une planète déserte, comme défricheurs pour une compagnie minière pour récupérer du matériel de guerre abandonné. Tout irait pour le mieux si, au cours d'un sauvetage spatial, il ne se mettait pas à dos une puissante organisation qui allait l'obliger à faire l'étalage de toutes ses compétences guerrières.
On ne décrit plus le background des livres de space opera de Hérault, c'est toujours sensiblement le même. Une humanité en guerre contre elle-même, des confins qui font plus far west que science-fiction, de la technologie ultrasimple et ultrafonctionnelle.
On passera allègrement sur le héros qui joue au saute-mouton d'astre en astre, en balistique pour accéder à sa planète aux milieu d'un amas d'étoiles, aux échanges radios interstellaires, plus terre à terre, à l'armée qui abandonne des tonnes de matériel en état pour le plus grand plaisir de notre héros au milieu de la caverne d'Ali baba.
Oui, mais si oublie tout cela que reste-t-il ? Ben pas grand chose. Si vous êtes fans de hard science, de science-fiction réaliste ou de technologie de pointe fuyez pauvres fous. Si vous voulez vous vider la tête le temps d'une soirée, vous occuper les yeux (et même pas le cerveau). Bienvenue.
Oh, il n'y a même pas de romance trop mimi si chère à Hérault ce coup-ci.
Deux heures de lecture et hop au dodo, sans cauchemars ou questions existentielles qui vous empêcheront de dormir.
Aussi vite lu qu'oublié.
suivi de
hors normes : nettement plus accrocheur.
Un petit fleuve noir écrit en 1992.
Kavan, ses frères et soeurs vont être exterminés. Une problème informatique les a laissés seuls pendant 13 ans dans le centre édu, sans éducation dirigée, les rendant
hors normes. Découvrant par hasard ce qui les attend, une minorité arrive à s'échapper. En chemin, il feront une rencontre salvatrice.
Ici, le retour des centre édu ou maternas si chers à l'auteur dans les différents univers qu'il nous propose.
Dès le départ nous avons une belle tension dramatique, suivant avec une réelle empathie la course contre la montre et la fuite de nos rescapés à travers la planète.
La découverte des broussards, sortes de MENS sylvestres modernes est une agréable surprise.
Ici pas de trop de technologie miraculeuse ou de deus ex-machina, mais une belle aventure humaine.
Si l'on se souvient qu'il s'agit d'un roman court, nous avons ici tous les éléments suffisamment développés pour une bonne compréhension.
On s'interrogera seulement sur une société qui extermine des enfants né sous assistance, sous prétexte qu'ils sont mal éduqués mais qui accepte des adultes inadaptés et "déviants" revenus à la nature, voire nés naturellement.