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EAN : 9782092494363
512 pages
Nathan (25/08/2022)
4.12/5   126 notes
Résumé :
Esther a 22 ans et fait de brillantes études d'astrophysique. Hantée par le souvenir de sa petite sœur disparue douze ans auparavant, elle s'est réfugiée dans les étoiles en attendant qu'il se passe enfin quelque chose dans sa vie.

Et puis elle rencontre Hugo, au moment même où la plus incroyable aventure qui attend l'être humain durant ce siècle se dresse sur son chemin : la conquête de Mars. Candidate au premier voyage habité vers la planète rouge, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
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Je suis très contente qu'on m'ait donné l'opportunité de lire "L'aube est bleue sur Mars" de Florence Hinckel. Plus qu'un space opera, ce roman est aussi une sonnette d'alarme quant au devenir de notre belle planète bleue.

Esther, jeune femme de 22 ans qui vient d'obtenir son master en astrophysique, fait partie des chanceux sélectionnés pour le premier voyage vers Mars. C'est son rêve le plus cher qui se réalise. Accompagnée de deux autres jeunes sélectionnés en même temps qu'elle et de quatre autres astronautes plus aguerris, c'est un long voyage qui les attend, vers un objectif pas moins simple : trouver de l'eau à l'état liquide, ou à défaut installer des dispositifs pour rendre la planète rouge viable.
Parallèlement, par le biais des quelques mails de Hugo, le petit ami d'Esther, parti en mission sur les océans dans le but et l'espoir d'une prise de conscience générale quant à l'état de notre planète, nous suivons les différentes catastrophes que subissent les terriens, dont une qui n'est pas sans rappeler la crise sanitaire que l'on a vécue récemment...

Florence Hinckel nous offre là une fascinante épopée spatiale, dans laquelle nous en suivons chaque étape. Si la préparation et le départ sont assez peu développés, le voyage, lui, est riche en informations et événements. On est au plus près des astronautes, grâce à leur emploi du temps et aux routines qui s'installent, aux petites tensions dues au confinement dans un espace réduit, à la déprime des uns et des autres suite à l'éloignement de plus en plus conséquent des êtres chers, à l'inquiétude de les perdre au vu de ce qu'il se passe sur Terre. Il y a les imprévus du voyage aussi, pas anodins quand on est seuls en plein coeur de l'espace. Puis il y a également une sorte de compétition entre les trois jeunes, à savoir qui posera en premier le pied sur Mars, tous trois représentant un pays différent. On devine, tout au long de la lecture, les enjeux gouvernementaux, politiques et économiques derrière cette conquête spatiale. Mais on n'oublie pas les bons moments, l'amarsissage, la découverte d'un monde nouveau et les belles perspectives d'avenir...

Je me suis vite attachée à Esther, le personnage phare de cette conquête spatiale. Extravertie, hyper-active, souvent de bonne compagnie, moins affolée que ses camarades par la compétition et la pression mises sur sa tête, plus portée par la réalisation de son rêve et plus consciente également de l'état déplorable de notre planète, elle est à la fois pétillante et bouleversante. La narration étant à la première personne, elle nous invite à suivre les événements de son point de vue et nous partage tous ses ressentis. Les autres personnages sont également attachants (ou presque), intéressants, bien que peu souvent mis en avant. Hugo, même s'il n'est que "virtuellement" présent, est un personnage des plus importants, des plus essentiels à l'histoire, grâce à son action et à la mission qu'il s'est donné. C'est lui également qui pose la question la plus existentielle : à quoi bon conquérir Mars si c'est pour la détruire comme on le fait avec la Terre ?

L'autrice use d'une plume concise et spontanée, en adéquation avec la narration au présent. Les chapitres sont courts, les pages aérées. La lecture a une bonne dynamique et est plutôt rapide.

On perçoit également tout le travail conséquent de l'autrice, en ce qui concerne la conquête spatiale, les protocoles, la fusée et les divers engins, la planète Mars, etc. Toutes ces recherches donnent sa crédibilité à l'histoire, nous laissent entrevoir que l'on est dans le domaine du possible.

Pour résumer, j'ai passé un excellent moment. En plus de nous emmener dans un voyage spatial captivant, l'autrice aborde des sujets d'actualité, tels que l'écologie et l'environnement en danger. D'un abord fataliste et déprimant, elle démontre finalement qu'il n'est pas trop tard pour changer les choses, à condition que les "décideurs" eux-mêmes le veuillent bien... Elle nous laisse sur ce léger espoir...

Je ne suis, en revanche, pas d'accord pour classifier ce roman en littérature pour adolescents. On se rapproche, pour moi, davantage du Young Adult, de par l'âge des protagonistes avant tout, ainsi que par la complexité des relations qu'ils entretiennent.

Reçu et lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée, je remercie Babelio et les éditions Nathan pour ce voyage spatial captivant, qui nous invite à découvrir une nouvelle planète, sans pour autant oublier celle qui nous fait vivre depuis toujours.
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« Ferez-vous partie de la plus incroyable aventure qui attend l'être humain durant ce siècle ? MarSpace et la NASA vous permettront peut-être de la vivre. »
Voilà le genre d'annonce que ne devrait ignorer Esther, 22 ans, astrophysicienne hyper douée, bientôt major de sa promotion. Seulement, voilà : de nombreux jeunes suivent des « space camps » aux Etats-Unis depuis des années, et c'est parmi eux que recrute la NASA.
Son père croit en ses chances, elle pas ! Déjà que la plupart des astronautes sont des hommes… Elle, la petite Française, quelle chance a-t-elle ? Son père a beau discourir sur le fait que la NASA devra compter parmi les trois premiers astronautes à destination de Mars un Européen… Elle, elle ne croit guère en ses chances…
Elle est obsédée par la disparition de sa petite soeur, Chloé. Une bien triste histoire d'étoiles…

Critique :

Florence Hinckel ne ménage pas le lecteur en évoquant, en ce début de XXIe siècle, les maux grandissants qui ravagent notre planète, le réchauffement climatique en premier lieu et ses multiples conséquences parmi lesquelles la prolifération des virus, mais aussi tsunamis et incendies incontrôlables, les déséquilibres des écosystèmes…
Un autre aspect que traite l'autrice, c'est la disparition d'un être cher et ses conséquences, très lourdes, en particulier lorsqu'il s'agit d'un enfant.
N'allez pas croire pour autant que tout le roman est pesant. Des moments de romance son présents et devraient plaire aux ados et jeunes adultes tout particulièrement. La relation entre Hugo et Esther a un côté « fleur bleue » qui semble beaucoup plaire à ces catégories d'âges et en particulier à un public féminin.
Attention ! Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Avant d'être une romance, c'est avant tout une aventure hors du commun que nous propose Florence Hinckel, avec une héroïne qui devrait encourager beaucoup de jeunes filles à croire un petit peu plus en leur bonne étoile et à vouloir se surpasser dans une société où les postes les plus intéressants restent, le plus souvent, l'apanage des hommes.
J'ai éprouvé beaucoup de sympathie pour Hugo, le grand amoureux, pour ses thèses écologistes, son regard clair et son attitude face aux réflexes à adopter si on veut éviter un désastre pour la planète. Malheureusement, rien dans les actualités ne semble indiquer que l'humanité, c'est-à-dire, nous, soit prête à changer ses habitudes de consommation. Qui est prêt à renoncer à des vacances en avion ? A réduire ses déplacements en voiture ? A renoncer aux climatiseurs ? A diminuer la température de son logement en hiver ? A cesser d'acheter des aliments emballés et suremballés dans du plastique et du carton ? L'autrice ne l'exprime pas clairement, elle le sous-entend par le comportement de Hugo, notamment végétarien, par son opposition à cette technologie qui va dépenser un nombre incroyable de ressources terrestres pour envoyer trois jeunes personnes sur Mars. D'ailleurs, il pose la question : à qui cela bénéficierait-il d'aller vivre sur Mars sinon à la population la plus riche qui fuirait ainsi la Terre, qu'elle aura largement contribué à rendre invivable ?

La partie sélection des jeunes astronautes est très intéressante. Elle permet de voir les différents types de caractères qui se côtoient, et notamment, ceux qui écraseraient les autres pour avoir leur place dans le trio qui partira pour Mars. Des individus sans empathie font partie des trente sélectionnés. Y en aura-t-il parmi les trois qui partiront ? Il y a aussi le pistonné de service : américain, beau-gosse, fils d'un milliardaire du pétrole, dont papa est ami avec Elon Musk, pardon avec Mark Row, le milliardaire fou de technologie, qui assure la participation privée à ce projet qui implique entre autres la NASA, l'ESA, l'agence spatiale canadienne et d'autres encore…

Les Russes sont de la partie avec Olga, mais les Chinois jouent bande à part...
L'auteure s'est magnifiquement documentée. Elle ne pouvait prévoir la guerre en Ukraine et la mise à l'écart des Russes. Sa description de la vie dans le vaisseau est vraiment très cohérente. Dans cet espace restreint se trouvent quatre astronautes expérimentés de très grande qualité et puis, il y a les trois petits jeunes de moins de vingt-cinq ans avec leurs craintes et leurs espoirs.

Si les parties « romance » vous embêtent, inutile de vous appesantir à les lire. Il vous suffit de les passer. Elles ne sont pas indispensables à la bonne marche de ce thriller spatial. Je ne doute pas que beaucoup de jeunes filles trouveront leur plaisir dans ces échanges à des milliers et des milliers de kilomètres entre Esther et Hugo, entre celle qui croit dans les miracles technologiques et celui qui estime qu'il faudrait les limiter et se soucier davantage de notre planète que de l'espace.

Un livre au public ciblé (adolescents, jeunes adultes, plutôt féminin) mais qui foisonne de détails très proches de ce que l'on prépare actuellement. Il donne un aperçu assez fidèle, je crois de ce que pourrait être un voyage vers Mars.
Il y a des moments de très grande intensité nerveuse car il ne s'agit pas d'une excursion sans dangers… Et pendant ce temps, sur Terre…
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Mars : destination rêvée, fantasmée même par beaucoup. Terre de découvertes scientifiques pour certains. Nouvel Eldorado pour d'autres, maintenant que la Terre est bien endommagée. Terrain de jeu pour milliardaires en mal de sensation. Pour Esther, 22 ans, Mars est un rêve qu'elle partage avec sa soeur, Chloé, morte toute jeune d'une saleté de virus issu de la douce famille du Covid et autres cochonneries hautement transmissibles. Or, une mission sur la planète rouge est en train de se monter. Et elle emmènera à son bord trois jeunes astronautes. Esther postule.

Esther (décidément, ce prénom est à la mode dans mes lectures : dans Composite, d'Olivier Paquet, l'archécologiste s'appelle ainsi) est une jeune fille dynamique, pleine d'énergie. Brillante aussi : il suffit de voir ses réussites scolaires et l'école qu'elle intègre. Mais elle n'a pas encore réussi à accepter la mort de sa petite soeur alors qu'elle-même avait dix ans, suite à une promenade sur une plage bretonne et à la contamination par une étoile de mer. La jeune fille était la patiente zéro d'une nouvelle épidémie plus violente que celle que nous avons connue avec le Covid : plus rapide, plus mortelle. Heureusement, le remède est arrivé rapidement. Mais trop tard pour Chloé. Suite à ce drame, les parents d'Esther se sont séparés et elle n'a jamais réussi à tisser de relation sérieuse. Jusqu'à ce jour étrange et merveilleux où elle a croisé la route de Hugo. Étudiant en lettres, fantasque, mais terriblement attachant, il la séduit presque aussitôt. le coup de foudre est réciproque et ils vivent un début d'idylle plein de bonheur. Mais Esther reçoit la réponse à sa candidature pour le voyage vers Mars. Et bien sûr, elle est dans la liste. Faut-il renoncer à cette aventure hors du commun ou à un premier réel amour, si fort, si intense ?

L'Aube est bleue sur Mars est un roman réussi. Florence Hinckel n'est pas la première venue et elle a déjà de très beaux succès à son palmarès. Elle connaît donc la musique et sait les ingrédients à utiliser et, surtout, le dosage à respecter. Dans ce récit, elle montre sa maitrise. On a donc l'histoire d'amour originale et sincère, celle avec un grand A. On a la faille due à la mort de la soeur et à la séparation des parents (la mère qui accepte la disparition de sa fille et se crée une nouvelle vie ; le père qui vit avec le fantôme de sa Chloé). On a le contexte réaliste et angoissant : expédition sur Mars (avec un bagage très riche : on peut y croire quasiment du début à la fin, malgré quelques passages un peu excessifs, ou une accumulation de problèmes un peu trop importante – mais il faut bien maintenir le suspens), virus mortel (cela éveille forcément un écho avec la récente pandémie), planète Terre qui souffre de nos excès et nous fait souffrir en retour. Et on a un rythme soutenu d'évènements qui tiennent bien la route, même si, comme je l'écrivais quelques lignes plus haut, sur la fin, cela fait peut-être un peu trop. Tant qu'on est dans les reproches, je glisse rapidement que la résolution finale tient trop, à mon goût, du deus ex machina, préparé depuis le début. Un poil transparent et téléphoné, mais bienvenu et cela devrait passer tout seul pour un public plus jeune.

Ce qui m'a vraiment touché dans ce roman, c'est sa capacité à nous faire rêver. Même un adulte comme moi. Les personnages sont tellement enthousiastes qu'ils nous entrainent dans leurs envies. Leurs passions, leurs combats (Hugo, l'amant d'Esther, est engagé très fort dans la protestation contre les destructions imposées à la nature) sont contagieux et cela rend la lecture de ce récit terriblement agréable et addictive. de plus, les descriptions du voyage et de l'atterrissage (« amarsissage » pour les puristes) sont rendues avec beaucoup de vie et on s'y croirait vraiment. Rapidement, Florence Hinckel plante le décor et balaie les problèmes scientifiques. Mais sans les oblitérer. Elle sait expliquer en quelques mots ce dont on a besoin pour se croire sur Mars avec l'équipe internationale. Sans longueur, elle place son lecteur sur la planète rouge et l'on sent presque la combinaison spatiale sur son corps.

J'ai dévoré L'Aube est bleue sur Mars (chance d'être en vacances pour ne pas avoir à m'interrompre dans la lecture) tant j'étais impatient de découvrir les aventures d'Esther. Dès les premières pages, je me suis attaché à ce personnage. Et le but affirmé d'aller sur Mars m'a passionné, car je fais partie de ceux qui sont en joie à chaque nouvelle découverte scientifique et qui vont regarder les photographies prises par les robots sur la planète rouge. J'ai même écouté le premier son enregistré là-bas avec un certain émerveillement. Merci donc, Mme Hinckel, pour ces moments de tension, mais surtout de rêve !

Je remercie également les éditions Nathan et l'équipe de Babélio qui gère les masses critiques pour cet envoi.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Un roman-dystopie bien documenté et intéressant à plus d'un titre.
Esther, 22 ans, a fait de brillantes études d'astrophysique. Elle voit souvent son petit cercle d'amis, ils ont eux aussi fait des études scientifiques et se connaissent bien. Avec le temps, elle pense avoir fait le deuil de sa petite soeur Chloé, morte dans des circonstances tragiques des années plus tôt.
Fascinée par l'astronomie et les sciences, Esther postule pour une mission d'exploration sur Mars, puis revient à sa vie quotidienne. Mais elle est finalement sélectionnée pour participer à des épreuves aux Etats-Unis, et espère bien partir pour Mars.
Elle a rencontré un petit ami passionné par l'écologie, qui part lui en mission d'information et de sensibilisation en mer, sur les mers froides et dans les pires zones de surpêche de la planète ...
Un livre à découvrir
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L'aube est bleue. L'avant goût exceptionnel d'un livre qui en vaut clairement la peine.

Déjà je tiens avant tout à remercier Babelio ainsi que les éditions Nathan pour cette découverte, cette opportunité de suivre Esther dans cette aventure rocambolesque !

En effet, L'aube est bleue referme l'histoire d'Esther, jeune étudiante passionnée par d'astronomie, de physique et d'étoiles, qui va tenter sa chance pour peut-être être l'une des pionnières à marcher sur Mars. Bien que très peu confiante au début, Esther va au fil du temps, voir sa vie complètement changer et aller…. au delà de tous les scénarios qu'elle avait pu imaginer.

Au commencement, je dois admettre que je me suis lancée dans la lecture sans trop d'attente et d'enthousiasme. Je me suis dit que cela pouvait potentiellement me plaire certes, mais tout l'univers autour de l'Univers justement, la course spatiale etc ne me passione pas tellement.
Je
Finalement je peux maintenant affirmer que j'ai passé un agréable moment et que Florence Hinkel a réussi à piquer ma curiosité.

Mais pour expliquer pourquoi je n'ai cependant pas mis les 5 étoiles, commençons par le négatif. Je ne vous spoile rien en disant qu'une romance va très vite s'installer, concernant le protagoniste. Cette parenthèse romantique m'a quelque peu dérangée car j'ai eu l'impression qu'elle faisait partie de l'histoire juste pour qu'il y ait un côté romance. de ce fait, je n'ai pas réussi à accrocher et leur histoire ne m'a pas attendrie. le second personnage est arrivé beaucoup trop vite pour moi, dans l'histoire. Toutefois ce point négatif ne l'est plus tellement à la lueur de l'histoire à venir. En effet au fil de l'histoire, bien que l'idylle amoureuse des personnages sonne parfois un peu trop angélique et parfaite, elle apporte un vrai plus à l'histoire en la dynamisant et mettant du suspense, une sorte de tension attendrissante.

Un autre point négatif que j'aimerais souligner concerne l'écriture, la façon de parler des jeunes personnages à savoir Esther et Hugo. Je suis loin d'avoir leur âge mais j'ai trouvé que leurs lettres respectives étaient beaucoup trop teintées de l'écriture de Florence Hinkel. Je ne dis pas que des jeunes comme eux ne sont pas capables d'écrire de façons raffinée avec des métaphores toutes les quatre phrases… mais parfois ça manquait d'authenticité, ou tout du moins à mon goût. Maintenant ce n'est qu'un détail et peut-être que c'était justement le but de l'autrice.

Enfin, car oui je vais m'arrêter là pour le négatif, je dirais simplement qu'il n'y a pas d'autres points précis qui font que ça n'a pas été un coup de coeur. Seulement, j'ai juste passé un agréable moment sans que cela en reste mémorable pour autant . le thème, l'écriture, les personnages et du coup la romance, ne m'ont pas à ce point transportée. Toutefois cela n'enlève en rien le travail de l'auteur et la beauté de l'histoire et du livre même d'une façon plus générale.

Cependant @L'aube est bleue sur mars c'est aussi une histoire pleine de surprises et d'émotions antinomiques!

Déjà il y a beaucoup de références à l'actualité et une vraie remise en question qui s'opère. C'est sans hésitation mon coup de coeur dans ce livre. A la fois touchant et percutant, on en sort tout chamboulé. le réchauffement climatique, l'environnement, la politique, la technologie, la peur du progrès, le dessein de l'humanité, bref tout un tas de thèmes sont abordés d'une façon tout à fait juste et complétée par une morale qui nous fait froid dans le dos tout en nous redonnant espoir.

De plus, toutes ces thématiques sont amenées avec une écriture qui nous transporte et nous met dans une bulle totalement immersive. On a réellement l'impression d'être au sein de l'équipage dans le Starship 300 (le vaisseau). Cette terre rouge, nous est tellement bien décrite que c'est comme si nous aussi nous avions posé notre pied sur elle.

Je passe totalement à autre chose mais un autre point positif du livre qui m'a énormément plu, c'est la facilité avec laquelle on rentre dans l'histoire. C'est rapide, on est directement embarqué, tout s'enchaîne très fluidement et d'une façon tout à fait logique.

Pour finir, ce que je retiendrais également de cette histoire c'est l'originalité de l'intrigue. Certes des histoires de voyages dans l'espace on en connaît point. Mais cette fois ci, ce n'est pas une dystopie ou une histoire tirée de la SF. Ça n'en paraît pas moins dingue, au contraire cela semble réel et ça nous fait même peur. Pour autant, et c'est ce que j'ai réellement apprécié, ce n'est pas une complète critique de la course spatiale que connaît le XXI ème siècle. Il y a aussi des arguments en faveur de l'exploitation de l'Univers, de Mars, ce qui contraste totalement avec les dystopies habituelles.

Avant de conclure, j'aimerais souligner à quel point la couverture est selon moi incroyable, attrayante et surtout à l'image de l'histoire. J'aime rarement les couvertures de romans que je trouve toujours trop simples. Mais cette fois, j'ai vraiment été captivé par cette couleur rouge flamboyante !

Sincèrement ce n'est pas parce que j'ai reçu le livre que je me sens obligée d'en faire une éloge. Je n'ai mis que la note de 3,5 et je n'ai pas non plus eu de coup de coeur comme expliqué précédemment. Mais tout dans ce livre est recherché. Les personnages, d'ailleurs plutôt nombreux, sont bien développés et occupent une vraie place dans l'histoire. Quant à Esther c'est une protagoniste attachante, à qui l'on peut s'identifier. Les moindres détails sont importants et rien n'est laissé au hasard. Bref, une histoire orignale, pleine de rebondissements et d'émotions fortes.







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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Globalement, les décideurs ont enfin compris, avec ce virus plus virulent que les autres, et avec cette petite bestiole microscopique qui est en train de nous sauver, que l'espèce humaine n'est pas toute-puissante, et qu'elle a besoin de s'allier avec la nature.
La protéger n'est même plus d'actualité. Nous devons nous placer à égalité avec elle. Vivre en bonne entente avec elle. En cogestion avec elle.
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Mon pied sur Mars. Je suis sur Mars. Mars. Et je ne peux pas m'empêcher de prononcer cette phrase qui me trotte dans la tête depuis que je suis toute petite : "Un premier pas pour les femmes, un grand pas pour l'humanité." Juste après, j'éclate de rire, ce qui ôte pas mal de solennité à mon propos. Après tout, ne suis-je pas la première femme à poser le pied sur Mars ? Je risque de me faire tancer par Houston mais tant pis, c'était trop tentant. Olga me suit, en me présentant un pouce levé. A-t-elle aimé ma grande phrase pour la postérité ? Nous voilà tous trois là, jeunes et martiens. Jason prend un selfie de notre petit groupe. C'était le plan médiatique : mettre en avant notre jeunesse, pour montrer au monde terrestre qu'ici, c'est l'avenir.
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Ils [les océans] sont le poumon bleu de la Terre ; les forêts en sont le poumon vert. L'un brûle et l'autre se déséquilibre. Vert et bleu se décolorent.
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Le jour n'a jamais autant d'intensité qu'après un séjour prolongé dans la nuit.
Peut-être ai-je besoin de ces contrastes puissants pour me sentir vivante.
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Chaque seconde qui passe me rapproche toujours un peu plus de la Terre, cette planète habitée par des parasites complexes et attachants, égoïstes et généreux, hostiles ou avenants, capables du pire comme du meilleur.

Irons-nous enfin vers le meilleur, après avoir été capables du pire?

Quoi qu'on fasse, l'Univers nous le rendra.
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