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EAN : 9782871060772
159 pages
Le Cri (06/08/1996)
5/5   1 notes
Résumé :
Bernard Böschenstein, dans son article les derniers poèmes de Hölderlin (in Romantisem revues 1981 N° 33 pages 3-16), propose une analyse chronologique des compositions de Hölderlin entre 1807 et 1843 date de la disparition du poète.
Il distingue deux périodes :
1807-1837 : jusqu'au poème «l’été».
1838-1843 : période marquée par la maladie d’Hölderlin.
Au cours de cette dernière période, le premier poème analysé, le printemps, est signé ... >Voir plus
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
« Pourquoi être si bref ? N'aimerais-tu donc plus,
Comme autrefois, le chant ? Toi qui, plus jeune,
Aux jours de l'espérance,
Quand tu chantais, ne savais plus finir ? » Tel mon bonheur, mon chant. Veux-tu plonger, heureux
Dans le soir rouge ? Il a fui, et la terre est froide,
Et, l'oiseau de la nuit devant tes yeux
Alarmant, froue.
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Vue

Quand sont joyeux les hommes, cela est affaire de cœur
Et de bien-être aussi, pourtant dans le champ l’on voit
De l’arbre la croissance, la tendre éclosion des fleurs,
Pour l’homme fruit des moissons là encore profite et croît.
Les monts entourent le champ, descendent du ciel là-haut
L’aurore et l’air aussi, au lointain sont dans les champs
Les doux chemins des plaines, et mènent par-dessus les eaux
L’homme aux hameaux là-bas, les pass’relles s’él’vant fièrement.
Ce dont se souvient l’homme dans les mots aussi se tient,
Et l’unité des hommes leur vie entière va valoir
Au long des jours, restant aux hameaux leur bien,
Pourtant c’est lui-même que l’homme questionne s’il veut savoir.
La vue se montre un réconfort pour l’homme réjoui
De son profit, les jours font alors pour lui
Nouvelle sa tâche, et la prudence fait bonne veille
Auprès du bien, rend grâce, et ne se fait vieille.
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Le printemps

Comme au regard c’est doux, lorsqu’à nouveau viennent pointer
Les heures où parcourt l’homme, réjoui, les champs des yeux,
Lorsque les hommes s’informent de leur santé,
Lorsque les hommes se façonnent pour vivre heureux.
Comme voûte se fait le ciel, et qu’il s’étire, se morcelle,
Tant est de joie alors, dans les plaines et au grand vent,
Lorsque le cœur aspire à une vie nouvelle,
Que les oiseaux chantent, qu’ils s’égosillent au chant.
L’ homme, qui souvent questionne son for intérieur,
De la vie parle alors, par quoi la parole advient,
Lorsque dans l’âme n’a place le chagrin rongeur,
Et que, joyeux, se tient l’homme devant ses biens.
Lorsqu’une maison rutile, édifiée dans l’air là-haut,
Tant croît le champ de l’homme et si loin les chemins vont,
Qu’admire chacun autour de soi ce tableau,
Et sur un ruisseau passent, bien bâtis, de petits ponts.
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L’automne

Les légendes, qui de la terre vont s’éloignant,
Qui parlent de l’esprit qui fut et revient encore,
Viennent se tourner vers les humains, et là l’on apprend
Beaucoup du temps, qui hâtiv’ment se dévore.
L’image des temps passés demeure, n’est point oubliée
Par la nature, et comme pâlissent les journées
Au plein de l’été, l’automne vient sur la terre tomber,
Dans le ciel encore, l’esprit des pluies de se montrer.
En peu de temps beaucoup de choses s’achèvent,
Apparaît, à sa charrue, le laboureur
Il voit comme l’an décline, s’achevant dans le bonheur,
En de telles images le jour de l’homme se parachève.
L’orbe des terres, avec ses roches pour parure,
N’est point comme le nuage, qui dans le soir ne perdure,
Il se fait voir avec un jour que l’or teinte,
Et est la perfeion exempte de plainte.
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L’hiver

Quand la neige pâle s’en vient embellir les champs,
Et haut éclat sur la plaine ample luit,
Charme l’été au loin, et souvent
Doux, s’approche le printemps, tandis que l’heure s’enfuit.
L’apparition splendide est là, et l’air est plus pur,
Les bois sont clairs, pas un homme ne s’en va sur
Les chemins, qui, bien trop, sont écartées, le silence impose
La majesté, comme rit cependant tout’ chose.
Le printemps brillant, en fleur point ne paraît
À l’homme aussi séduisant, c’est que flamboient
Au ciel les astres clairs , l’on voit avec joie
Le ciel au loin, qui ne change presque jamais.
Les rivières sont comme des plaines, plus apparent
Est, quoiqu’épars, ce qui a forme, et s’étend
La vie dans sa douceur, l’ampleur des cités
Bien nette apparaît là, dans l’espace illimité.
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Videos de Friedrich Hölderlin (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Friedrich Hölderlin
Chaque mois, un grand nom de la littérature contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'écrivain Stefan Hertmans est à l'honneur de cette nouvelle séance.
Rencontre animée par Cécile Bidault, productrice chez France Culture
QUI EST STEFAN HERTMANS ? Stefan Hertmans, né à Gand en 1951, a publié plusieurs recueils de poésie, des essais et des romans. Son oeuvre poétique a été récompensée par le prix triennal de la Communauté flamande. Son roman Guerre et Térébenthine, traduit dans vingt-quatre langues, a été nommé pour le Man Booker International Prize. Il a publié tous ses romans aux éditions Gallimard, dont Une ascension en janvier 2022. Dans la collection « Arcades » paraît également en mai 2022 Poétique du silence, un volume regroupant quatre essais de Stefan Hertmans sur la modernité poétique dans ses rapports au langage et au mutisme, concentré de ses réflexions sur les oeuvres de Hölderlin, de Paul Celan et De W.G. Sebald notamment.
En savoir plus sur les masterclasses littéraires : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant
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