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3.27/5 (sur 45 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Alger , le 25/04/1949
Biographie :

Née à Alger. Enfance côté sud de la Méditerranée. Publie un premier roman (La Nuit est en avance d’un Jour aux Editions Orban). La pratique de la danse, des bibliothèques et des routes la conduit à revisiter Nietzsche (La Danse de Nietzsche, Gallimard, 1987) et à l’écriture d’un deuxième roman sous le signe de l’Italie (Le Ciel du Voyageur, Gallimard, 1988). Voyage aux Etats-Unis et hommage à Henry Miller en 1991 (H.M. Ange, Clown,Voyou, Plon), que suit un retour aux racines méditerranéennes (Alexandrines, La Table Ronde, 1995), roman de l’errance et de l’espace suivi, en 1997, par une plongée à la verticale du temps, L’Homme Immobile. En 2010, elle publie un récit de pusieurs voyages littéraires (Voyager vers des lieux magnifiques, Finitude, 2010). A publié dans de nombreuses revues comme L’atelier du Roman ou L’infini. Elle a fait des études d'anglais, est titulaire d'un doctorat sur Virginia Woolf et a traduit en français Anaïs Nin et Kate Millett.
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Source : http://www.larevuedesressources.org
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Maison de la poésie (4 juin 2019) - Texte et Lecture de Alban Lefranc, extrait du Dictionnaire des mots parfaits (dirigé par Belinda Cannone et Christian Doumet, éd. Thierry Marchaisse, parution mai 2019). Le Dictionnaire des mots parfaits : Pourquoi certains mots nous plaisent-ils tant ? S?adressant à notre sensibilité, à notre mémoire ou à notre intelligence du monde, ils nous semblent? parfaits. Bien sûr, parfait, aucun mot ne l?est ? ou alors tous le sont. Pourtant, chacun de nous transporte un lexique intime, composé de quelques vocables particulièrement aimés. Après ceux consacrés aux mots manquants et aux mots en trop, ce troisième dictionnaire iconoclaste invite une cinquantaine d?écrivains à partager leurs mots préférés. Il vient parachever une grande aventure collective où la littérature d?aujourd?hui nous ouvre ses ateliers secrets. Auteurs : Nathalie Azoulai, Dominique Barbéris, Marcel Bénabou, Jean-Marie Blas de Roblès, François Bordes, Lucile Bordes, Geneviève Brisac, Belinda Cannone, Béatrice Commengé, Pascal Commère, Seyhmus Dagtekin, Jacques Damade, François Debluë, Frédérique Deghelt, Jean-Michel Delacomptée, Jean-Philippe Domecq, Suzanne Doppelt, Max Dorra, Christian Doumet, Renaud Ego, Pierrette Fleutiaux, Hélène Frappat, Philippe Garnier, Simonetta Greggio, Jacques Jouet, Pierre Jourde, Cécile Ladjali, Marie-Hélène Lafon, Frank Lanot, Bertrand Leclair, Alban Lefranc, Sylvie Lemonnier, Arrigo Lessana, Alain Leygonie, Jean-Pierre Martin, Nicolas Mathieu, Jérôme Meizoz, Gilles Ortlieb, Véronique Ovaldé, Guillaume Poix, Didier Pourquery, Christophe Pradeau, Henri Raynal, Philippe Renonçay, Pascale Roze, Jean-Baptiste de Seynes, François Taillandier, Yoann Thommerel, Laurence Werner David, Julie Wolkenstein, Valérie Zenatti<

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Svevo, Saba, Gambini, ne sont pas seulement nés à Trieste : ils l'ont engendrée. Joyce l'a écoutée, retraduite, recréée. À l'oreille, Finnegan Wake est la musique qu'un anglais mélomane pouvait entendre en se promenant dans la ville, au début de ce siècle, " quand tourner à un coin de rue voulait dire changer de continent" -- l'Italie, l'Autriche, l'Orient, tout était là. Trieste offrait gratuitement ses concerts. Sur les quais, les marchés, dans les écoles, les salons -- musique triestine, italienne, slave, allemande, grecque, française, espagnole, hongroise, levantine... car Trieste était née d'un rêve de grand large.
Vienne, à l'étroit sur ses terres, s'était réveillée un beau jour avec le désir d'un port, un vrai, un port qui sentirait les épices et l'argent, elle voulait une mer bleue, des marins, des grands-voiles gonflées par les vents, des quais grouillant, du mouvement ; ....p 27
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Et si jamais les révoltes se multipliaient? Si tous ces hommes, là-haut, dans les montagnes, avaient envie de vivre leur vie d'avant les cloches des églises et le kiosque à musique sur la place du village? S'ils avaient envie, comme leurs pères et leurs grands-pères, de cultiver leurs terres confisquées? S'ils avaient envie de se contenter de regarder paître leurs troupeaux, au coeur du paysage?
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La magie de la constance [Diderot et Sophie Volland]

Les mots écrits seront son coeur vibrant, son corps brûlant, son esprit aux aguets. Les lettres devront être livrées aussi rapidement que possible. (...) Sophie doit le" suivre pas à pas": "Je mets si peu de prétention à ce que je vous écris que, d'un courrier à l'autre, la seule chose qui m'en reste, c'est que j'ai voulu vous rendre compte de tous les instants d'une vie qui vous appartient et vous fait lire au fond d'un coeur où vous régnez" (p. 67)
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[Sur Diderot ]

Et, en attendant, il écrit à Sophie. Et "quand je lui aurai rendu compte de toutes mes heures, j'emploierai celles qui resteront à rêver d'elle." (...)
Il s'agit d'apprivoiser l'absence. (p. 68)
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J'ai lu qu'au quatrième siècle avant Jésus, au temps où Epicure buvait son cotyle de vin dans son Jardin, l'île de Megiste battait sa propre monnaie : sur les pièces de cuivre ou d'argent on avait gravé d'un côté, "Megisteon", et de l'autre la tête de Dionysos, avec sa couronne de lierre. Megiste, île du dieu du vin, du plaisir, de l'allégresse, de l'hybris, île de Dionysos "enthousiastikos", Dionysos devenu "Liber" à Rome, Dionysos libre et joyeux.
Était-ce le vin ? les cris des enfants ? le soleil filtrant à travers les feuilles d'un eucalyptus géant ? l'amertume du café "sketo" ? la douceur de la figue confite offerte par la grand-mère ? la caresse du vent tiède ? la sensation de l'eau fraîche sur mes cheveux encore mouillés ? les rires de deux jeunes filles se chuchotant des secrets ? où tout simplement la lumière ?... Mais j'ai refermé mon carnet, inscrivant seulement la phrase de Nietzsche :"Chez les Grecs tout devenait vie." p 84
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Quand je serai un enfant aux cheveux gris, je voudrais que le printemps, l’aurore et le crépuscule me rajeunissent chaque jour un peu plus, jusqu’à ce que je sente venir la fin et que j’aille m’asseoir dehors pour m’en aller vers la jeunesse éternelle "
Lettre d’Hölderlin à sa soeur
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Hölderlin vivra dans une pièce ronde, au premier étage d’une tour, éclairée par trois fenêtres pendant plus de douze mille jours. Une pièce sans angles, sans arêtes, sans brisures. Mais il s’est arrêté de compter. Plus d’âge ni de dates. Il ne connait plus que l’ombre ou la lumière, l’aurore ou le crépuscule. Et les saison, qui reviennent toujours. Seul au coeur de la beauté du monde, il attend.
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Le corps apprend chaque jour le sens du mot "provisoire" (...) L'espoir ne se loge plus dans le projet à venir mais dans l'éternité d'un poème, dans la réalité d'un récit.
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Un jour, la bibliothèque de mon père s’est mise à déborder: elle ne couvrait plus seulement les murs du séjour, du couloir et de l’escalier, mais envahissait les chambres et même le garage. Devant tant d’abondance, j’aimais à me répéter que les livres n’étaient pas là pour être lus, mais pour ne pas être oubliés.
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[ Sur Henry Miller ]

C'est aussi là, entre ces murs, qu'il découvre Louis Ferdinand Céline. Il lui faudra toute une semaine pour lire le livre, "à l'aide d'un dictionnaire". ça ne s'oublie pas. Quarante ans plus tard, il en parlera encore à Brassaï : il ne se souvient plus du nom de l'hôtel, mais il se souvient de ses jours et de ses nuits passés à lire et à écrire. Miller à Paris... Céline à New-York...Etrange chassé-croisé... C'est quoi, le voyage, la vie ailleurs, l'exil ?
J'ouvre le livre et trouve la réponse :" c'est cela, l'exil, l'étranger, cette inexorable observation de l'existence telle qu'elle est vraiment pendant des longues heures lucides, exceptionnelles dans la rame du temps humain, où les habitudes du pays précédent vous abandonnent, sans que les autres, les nouvelles, vous aient encore suffisamment abruti..."(p. 23)
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