Sylvie NeemanNicolette Humbert4.37/5
15 notes
Il faut le dire aux abeilles
Résumé :
« Quand un apiculteur meurt, il faut le dire à ses abeilles. Si on ne leur dit rien, elles ne comprennent pas ce qui se passe (…). Elles volent dans tous les sens, elles sont perdues, énervées aussi ». Avec tendresse et poésie, Sylvie Neeman évoque ici un sujet difficile, celui de la mort, de l’absence, de la douleur et du manque. Un très beau texte magnifiquement illustré par les photographies douces, pudiques et talentueuses de Nicolette Humbert.
Jolie métaphore pour parler du deuil et de la perte d'une personne proche qui laisse un vide, un manque. Beaucoup de pudeur et de poésie. Les photographies pleines de gaieté ajoutent un supplément d'âme à cette histoire émouvante.
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La vie, l'amour, la mort, un texte poétique pour un livre de sagesse, un vibrant hymne à la nature.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Alors on leur dira qu'elles sont bien vivantes, elles,
et que c'est un plaisir de les entendre,
de les voir, de manger leur miel,
le matin, sur une tranche de bon pain.
Même si parfois on se force un peu.
Toi aussi, tu te forces un peu ?
Quand un apiculteur meurt,
il faut que ses abeilles le sachent.
Il faut aller leur expliquer,
même s'il n'y a pas grand chose à expliquer.
Et puis les consoler aussi.
On ne peut pas les prendre dans nos bras,
mais on peut leur parler, c'est déjà ça.
Quand un apiculteur meurt,
il faut le dire à ses abeilles.
Si on ne leur dit rien,
elles ne comprennent pas ce qui se passe,
pourquoi il ne vient plus les voir.