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EAN : 9782869300378
203 pages
Payot et Rivages (15/11/1986)
3.75/5   16 notes
Résumé :

Elle ne fut tout d'abord qu'une silhouette lointaine s'avançant vers lui. L'instant d'après, c'était une jeune fille. Puis il vit qu'elle était jolie et habillée impeccablement.

Ses yeux demandaient : " vous êtes seul ? ". Son sourire vague indiquait : " alors, dites-le-moi ". Les regards échangés avaient semblé faire jaillir une étincelle entre eux.

A partir d'une rencontre dans la rue, Wade et Bernice sont entraînés dans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Dans le New-York des années 30, Wade rencontre Bernice. C'est le début d'une histoire d'amour passionnelle et maudite. Wade, dont le mariage avec la douce Maxine a perdu tout attrait et plonge dans la monotonie part au vau l'eau, s'amourache d'une jeune femme au mode de vie dissolu et un peu mystérieux. Par amour pour elle, il est prêt à accepter toutes les humiliations qu'elle lui impose. En quelques semaines, Wade ne peut plus se passer d'elle. Il met un terme à son travail et à son mariage, traitant la pauvre Maxine de la même façon que Bernice le traite.
Entre des soirées seul dans l'appartement de Bernice en attendant que la donzelle veuille bien rentrer, et d'autres où il est humilié par la jeune femme, des trajets en taxi jaune en déambulations dans la métropole tentaculaire aux lumières artificielles de la nuit et celles naturelles du jour quand le soleil darde ses rayons dans les appartements à travers les jalousies et les persiennes, Wade va un jour lâcher une remarque en forme de boutade qui va condamner à mort sa Dulcinée. Il n'aura alors de cesse de s'accuser du meurtre perpétrer par la mafia pour finir sur la chaise électrique car il n'a plus aucune raison de vivre.

Publié à l'orée des années 30, "Manhattan Love Song" fait partie des romans littéraires que William Irish a écrit au début de sa carrière, inspiré par Scott Fitzgerald, comme "Cover Charge" et "Children of the Ritz". Pourtant on sent déjà chez l'auteur de "la mariée était en noir", "Lady Fantôme" et "Retour à Tillary Street" les prémisses de ce que seront ses oeuvres de maturité et le genre qui fera sa renommée, à savoir le roman noir, le vrai, celui où le désespoir le plus profond le dispute à l'amour le plus fou, celui où l'avenir est sans issue et où l'amour ne conduit qu'à la mort. "Manhattan Love Song" comporte toutes les caractéristiques du roman noir : des personnages de paumés manipulateurs dans une ville aux multiples facettes de couleurs qui les écrase, une tension dramatique qui va crescendo mais dont on sait dès l'incipit que toute cette histoire finira mal, que le destin de chacun des protagonistes est le plus sombre et le plus glauque qui soit. Et on plonge, presque malgré soi, avec délectation, dans cette passion amoureuse sans espoir de retour pour paraphraser un autre grand maître du roman noir, car cette forme de littérature est pour beaucoup d'entre nous, la forme la plus romancée du roman policier mais aussi celle qui s'approche le plus de la vraie vie.
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Au détour d'une rue, en plein milieu de New-York, Wade croise le chemin de Bernice. Et c'est immédiatement le coup de foudre, enfin surtout pour Wade qui pense avoir trouvé la femme de sa vie. Ils entament alors une relation ponctuée de hauts et de bas, de je t'aime moi non plus. Mais petit hic : Wade est marié à Maxine depuis 8 ans. Et Maxine l'aime malgré leurs engueulades, leurs coups de sang. Pourtant, Maxine n'est qu'un petit caillou dans la chaussure de Wade. Rien ne pourra le détourner de sa passion pour Maxine, passion qui vire parfois à l'obsession. Passion qui va l'emmener à faire et dire des choses insensées.

Manhattan Love Song est un livre qui me laisse dubitative. Car pendant toute la 1ere moitié du livre, j'étais certaine de ne laisser qu'une note d'1 étoile à la fin de ma lecture. Cette première moitié ne m'a vraiment pas plu. le personnage de Wade est désagréable au possible, violent tant dans ses propos que dans ses actes et ceci autant avec des hommes qu'avec des femmes. Quant à Bernice, je n'ai pas pu la blairer. Elle dit aimer Wade mais à des activités louches qui impliquent d'autres hommes (mais on ne sait pas réellement ce qu'elle fait). Quant à la pauvre Maxine, elle m'a fait de la peine. A subir un mari qui n'en a plus rien à faire d'elle.
Donc une moitié de roman pendant laquelle je me suis même demandé si j'allais pouvoir aller jusqu'au bout.
Et puis BOUM! Arrive le meurtre. Et là, tout à changé. J'ai quasiment lu la deuxième moitié d'une seule traite alors qu'il m'avait fallu 4 jour pour venir à bout, péniblement, des 120 premières pages. J'ai même eu le coeur serré en refermant le livre.
A tous les amateurs de roman noir, si vous attaquez cette lecture, soyez patients et vous serez récompensés 😄.
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Nous sommes ici en compagnie de Wade, jeune homme de vingt-six ans, marié depuis huit ans à Maxine.
Au tournant d'une rue, il tombe fou amoureux de Bernice, un véritable coup de foudre.
Tout le roman repose sur l'amour qu'il porte pour elle, il ferait tout pour elle, irait n'importe où, ferait n'importe quoi, au détriment des autres.
Il en fera une obsession.
J'ai eu beaucoup de peines pour Maxine, cette pauvre femme méprisée et violentée moralement par son mari…

Ce roman nous apprend à quel point l'amour nous rend aveugle, mais il manque de rebondissements, je le voyais bien plus "noir", hormis la fin bien évidemment.
Mais bon, il ne faut pas oublier qu'il a été publié à une autre époque, c'est d'ailleurs ce qui m'a plu dans le roman : les détails, les tenues vestimentaires, on était plongé dans les années 30, j'ai adoré cette partie-là !

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Année 30, New York. Wade et Bernice se rencontrent dans la rue, par hasard. Une liaison commence. Lui est marié à Maxine mais leur couple bat de l'aile. Il est prêt à tout quitter pour la belle malgré la façon dont elle le traite parfois, même s'ils se connaissent depuis un mois... Elle, cache de nombreux secrets, trempe dans des histoires louches... Bernice, Wade, Maxine, personne ne ressortira indemne de cet amour.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Elle ne fut tout d'abord qu'une silhouette lointaine s'avançant vers moi, parmi d'autres. Un instant plus tard, c'était une jeune fille. Puis je vis qu'elle était jolie et impeccablement habillée. Ensuite, ce fut un être aguichant dont les yeux demandaient "vous êtes seul?", et dont le vague sourire précisait "si oui, dites-le moi".
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Elle me parut indolente, languide, potelée, moins fascinante et moins désirable qu’elle ne l’avait été depuis notre rencontre la veille au soir. Elle humectait de sa langue le bout de son doigt, pour savourer quelque goût sucré laissé par la brioche qu’elle venait de manger. Quand elle en eut fini avec ce doigt, elle passa au suivant, et ainsi de suite, mais assez rapidement, de sorte que toute l’opération ressemblait à ce geste offensant qui consiste à faire un pied-de-nez.
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Cette main, très douce et gracieuse, fuselée et sans rides, se terminait par cinq petits ovales satinés comme de la porcelaine. Elle avait sûrement caressé des chatons, des jeunes chiens, et peut-être bien un homme ou deux. Heureux hommes. Et elle avait sans doute semé en éventail des cartes à jouer, des volants de limousine, de grosses perles, et peut-être même, pour plaisanter ou alors avec le sérieux ambigu d’un assassin, un petit revolver automatique
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Oh ! Seigneur, accordez-moi un répit ! Faites que quelque chose de romantique et d’excitant m’arrive. Juste une fois, une seule. Avant que je ne sois trop vieux. Brisez la monotonie de ma vie. Ne vous préoccupez pas de devoir tout arranger ensuite, je pourrai le faire moi-même. Pourquoi donc l’ai-je épousée ? Sans elle, chaque minute de ma vie aurait pu être une aventure ! Ce n’est pas juste…
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J’étais trop sensible pour souhaiter ne jamais l’avoir rencontrée et épousée, parce que notre amour avait été beau tant qu’il avait duré, mais j’ai toujours détesté les responsabilités. Et question responsabilité, il n’y avait rien de pire que cette femme qui s’obstinait à m’aimer alors que moi je ne l’aimais plus (sauf de temps en temps, par réflexe).
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