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Beastars tome 21 sur 22
EAN : 9791032711132
190 pages
Editions Ki-oon (03/03/2022)
4.33/5   60 notes
Résumé :
La popularité de Melon ne cesse de croître au Marché noir... De ce fait, le gang des Lions est également plus puissant que jamais. Inquiet pour ses anciens compagnons, Louis se rend sur place et tombe par hasard sur Legoshi, qui lui propose de devenir Beastars ! En effet, le loup est convaincu qu’ensemble, ils pourront changer le monde...
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Le prochain est le dernier. Dernier. Alors ce tome fait monter la tension des personnages mais aussi la mienne en tant que lectrice ! Comment l'auteure va-t-elle conclure en apothéose sa superbe série ? Déjà que ce tome était incroyable mélangeant émotion, évolution et cruauté. Les herbi et les carni sont en plein choc devant la conférence de presse de Louis qui tente à tout prix de soutenir son ami Legoshi, qu'il sait se battant vaillamment de l'autre côté de la ville au coeur du marché noir. Notre ami loup est en plein combat contre les différents gangs avant de viser le principal intéressé, Melon. J'aime beaucoup comment l'auteure a su mettre en évidence même dans l'avant-dernier volume de la série, le féminisme avec les Renardes, quel talent, elle pense à tout. Alors que ce tome montre comment Legoshi a évolué, on ne peut s'empêcher de penser à l'ensemble de la série, les mentalités entre les espèces. Pour moi, cette série a été un réel plaisir à lire et j'attends le prochain tome avec impatience.
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Chaque lecture d'un tome de Beastars est incroyable et quand on arrive à un tome de la fin, c'est encore plus le cas tant l'autrice met en scène tout ce qu'elle a pu construire jusqu'au présent pour préparer un final d'une grande justesse et d'une grande puissance.

Il y a autant de scènes incroyables que de personnages puissants dans ce tome. On tremble à chaque tournant. On frissonne d'effroi à chaque action. On a peur pour chacun des personnages et chacun d'eux nous touche en plein coeur. C'est une maestria d'émotions, d'actes et de petites phrases qui sonnent juste sur la question de l'identité, de la mixité et avant tout du vivre ensemble malgré ou plutôt grâce à nos différences. Puissant !

J'ai donc adoré ce nouveau tome, que ce soit les combats de Legoshi dans le marché noir, le courage de Louis et ses retrouvailles avec lui-même, ou la solidarité des herbi et des carni symbolisait par Yahya et Gosha mais aussi par tellement d'autres duos. L'écriture de l'autrice est parfaite. Elle ne fait que monter crescendo et sa narration graphique est du même tonneau avec un jeu d'ombres chinoises et de peaux d'animaux juste fantastique ici !

Elle aborde dans ce dernier tournant des questions aussi puissantes que la place attribuée aux femmes dans la société et celle qu'elles veulent se donner, tout comme elle le fait depuis le début avec les herbi et carni d'un côté, puis avec les métis qui représentent de manière tellement difficile leur rapprochement. C'est superbe !

Pour cela, elle met en scène un Legoshi qui se bat jusqu'au bout, en donnant tout ce qu'il a au fond de lui et tout ce qu'il a appris. C'est émouvant de le voir à ce point se métamorphoser sous nous yeux à chaque affrontement, à chaque rencontre, que ce soit contre les varans, les inari ou contre Melon. Mais justement cela ne serait rien sans de bons antagonistes et Paru Itagaki a su en écrire qui sont à la hauteur de cet incroyable personnage. La chef du gang des Inari est une féministe comme on n'en fait plus. Melon, lui, me fascine par ses névroses et leur manifestation explosive depuis le début et ce n'est pas prêt de s'arrêter alors que sa folie atteint des sommets.

Et puis, face à cela, l'autrice impose un calme d'autant plus surprenant qu'il est inattendu et nourri d'une alliance contre nature qu'on n'attendait pas. C'est fascinant comme elle met en scène le rapprochement évident et existant depuis longtemps sans qu'on s'en rende compte entre carni et herbi. Elle utilise le double phénomène de la conférence de presse révélation de Louis, qui permet de libérer la parole, et de la coupure de courant, qui permet de libérer les instincts, pour libérer les esprits de tous sur cette question fondatrice de l'oeuvre. C'est sublime !

Avec cet avant-dernier tome, l'autrice nous approche toujours plus près de l'apothéose de sa grande oeuvre et elle le fait encore une fois d'une manière magistrale maîtrisant aussi bien le fond, les thématiques, que la forme, la narration graphique mais également ses personnages et leur psychologie toujours aussi finement décrite. Un titre déjà culte !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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À un volume de la conclusion de Beastars, je me suis dit que je pouvais me permettre un article plus personnel sur cette série. D'une part parce que je ne pense pas que ce soit au bout de 21 tomes et presque autant d'articles que je vais convaincre de nouvelles personnes de se lancer dans le titre, mais aussi parce que j'en ai tout simplement envie, tant le manga de Paru Itagaki a un impact très fort sur moi, étant une des rares séries longues que j'aurais suivi du début à la fin de sa publication, sans jamais me lasser.

Évidemment, tout cela est d'abord du au talent de la mangaka, qui a réussi à mener son récit jusque là sans fausse note, sans longueur malvenue ou développement décevant à mes yeux. Elle a toujours réussi à garder un vrai cap narratif, étoffant avec intelligence son univers fascinant et ses personnages, en particulier Legoshi, le héros de la série et personnage véritablement marquant dans mon parcours de lecteur de manga.

Mais c'est aussi une série que j'ai connu finalement assez tôt dans ma découverte du manga. J'en avais déjà parlé, quand je me suis lancé dans le blogging en janvier 2019 (mois de la sortie des deux premiers tomes que j'avais chroniqué à l'époque), cela ne faisait pas très longtemps que je lisais des mangas, et tout était une découverte. Beastars n'a pas dérogé à la règle, et le style singulier de Paru Itagaki m'a directement accroché, en plus de la grande profondeur dans son écriture thématique.

Et, alors que depuis 3 ans je découvre de nouveaux titres régulièrement, Beastars reste une de mes valeurs sures, à mes yeux le meilleur titre du catalogue de Ki-oon, la meilleure nouveauté depuis 3 ans (je l'ai souvent dit, mais pour le moment, aucun titre arrivé en France depuis ne m'a fait aussi forte impression, il faut aller vers des titres plus anciens pour trouver des oeuvres aussi impactantes pour moi), et un de mes mangas préférés, tout simplement. Et alors que je relis assez rarement les mangas (notamment faute de temps), je sais que Beastars fera partie des séries que je prendrai le temps de redécouvrir assez régulièrement, pour en saisir mieux la profondeur à chaque relecture.

Mais en plus du manga, de son ambiance, de son esthétique et de ses personnages, Beastars est aussi l'occasion pour nous (j'entends « nous » qui lisons et aimons la série) de découvrir un très grand talent qui se développe et s'épanouit avec Paru Itagaki. J'en ai plusieurs fois parlé sur les réseaux sociaux et ici-même, il y a tout un foin qui est fait autour de Tatsuki Fujimoto, le manga étant intronisé comme le génie de ce siècle dans son domaine. Des messages ultra enthousiastes sont répétés à la moindre actualité du mangaka, nous expliquant à quel point nous sommes chanceux de voir un tel talent se développer en direct.

Et si j'ai du mal à voir cela chez Fujimoto, c'est cependant exactement ce que je pense de Paru Itagaki, qui est d'ores et déjà à mes yeux une mangaka d'exception. La mangaka d'une seule série en France pour le moment (sauf si on sépare Beast Complex, dont le premier tome est déjà disponible), mais qui développe déjà une oeuvre plus dense au Japon puisqu'elle a publié un one shot autobiographique (Paru no Graffiti) où elle se met en scène aux côté de sa famille, ainsi que Bota Bota, également un one shot, centré sur une jeune femme qui saigne constamment du nez. Enfin, elle est actuellement à l'oeuvre sur une nouvelle série potentiellement au long cours, toujours dans le Shonen Champion, intitulée Sanda, et qui aborde la question de la chute de natalité et du vieillissement de la population. Inutile de préciser que je n'ai qu'une seule envie, que tous ces titres nous arrivent chez Ki-oon. Mais je pense qu'on peut compter sur l'éditeur pour ne pas lâcher une mangaka si talentueuse.

Tout cela pour dire que Beastars dépasse déjà depuis longtemps le cadre de la série de qualité, pour s'affirmer à chaque nouveau volume comme un chef d'oeuvre à mes yeux, une oeuvre marquante qui pour la vingt et unième fois est totalement à la hauteur des espoirs que j'avais placé en elle, là où au contraire beaucoup de titres pourtant très bons finissent par avoir raison de ma patience du fait du rythme de sortie des volumes (je suis comme ça, j'arrive même à me lasser des bonnes choses). Ne reste donc plus qu'un dernier volume pour achever ce tableau, sur lequel on reviendra plus en détails et avec grand plaisir une fois le dernier tome sorti le 2 juin. Quoi qu'il en soit, il est déjà clair pour moi que Beastars fait partie des mangas les plus marquants de mon parcours.
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Ce tome est prenant, il fait monter la tension, l'action est bien présente. J'aime toujours autant cet univers ainsi que la psychologie derrière la trame et les personnages. Tout est bien façonné et construit. C'est vraiment un très beau manga et un grand coup de coeur !
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Voici l'avant-dernier tome de Beastars ! Je serais vraiment triste lorsque la série se terminera, j'ai énormément accroché à l'univers…

Legoshi continue sa bataille au coeur du marché noir tandis que Louis lui, confronte le monde à la dure réalité : oui, les carnivores mangent de la viande.

Deux affrontements sur deux plans totalement différents, mais on sent qu'aucun des deux ne veut lâcher l'affaire. Au cours de ces combats, Legoshi écope de nouvelles cicatrices. Par rapport au premier tome, sa transformation est assez bluffante l'air de rien. Ça m'a particulièrement marqué dans ce tome.

J'ai adoré le discours de Louis sur les faux-semblants de la société ! J'ai d'autant plus aimé quand le gang des lions le “kidnappent” pour au final se jeter dans la gueule de la police pour permettre à leur boss de rejoindre Legoshi. Un beau moment de solidarité qui prouve que le gang des lions a la classe.

Melon est toujours aussi dérangeant et fascinant, on nous dévoile ici de nouveaux pans de son passé. N'empêche, quand on voit son enfance je ne peux pas m'empêcher de le plaindre un peu.

Oh ! Et le moment où l'électricité est coupée était vraiment cool aussi ! La tension, la peur, Yahya qui se place en avant pour détourner l'attention des carni', c'était un beau moment. Encore plus lorsque la lumière est revenue à vrai dire.

En bref, un tome qui m'a encore une fois conquise ! Les événements s'accélèrent (peut-être un peu trop vite ?), j'ai hâte de voir ce que me réservera le dernier tome ! Et vous ?
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critiques presse (2)
ActuaBD
25 juillet 2022
Paru Itagaki a donc réussi son pari fou de mettre en scène des animaux dans un monde où carnivores et herbivores doivent cohabiter, dans un point d’orgue aux portes du marché noir.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
MangaNews
30 mars 2022
Désormais, on se demande bien comment la mangaka achèvera son oeuvre en un seul petit tome, mais la toute dernière page semble amener un rebondissement soudain (et peut-être un peu facile, donc il reste à voir ce qui en sera fait) assez intrigant.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Mon regard se posait sur ces grandes mains griffues... et ça me déprimait de posséder ces pattes... capables d'ôter n'importe quelle vie ! Mais comparé à la crainte de perdre la sienne... ce n'était rien du tout en fait !
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La 'douleur' ne se partage pas... En vrai, on ne peut pas prendre la souffrance ou la peine de l'autre pour le soulager ! Alors, toi et moi on deviendra plus forts en encaissant tout à 100% !
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Les herbivores ne sont pas si faibles que ça... Seulement, même s'il est aussi gros qu'un carni, un herbi restera une proie face à un prédateur... C'est un fait.
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Le plus grand crime du Gang des lions est d’avoir changé un prince charmant en bête sauvage !
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