AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Beastars tome 22 sur 22
EAN : 9791032711392
Editions Ki-oon (02/06/2022)
4.46/5   63 notes
Résumé :
Au milieu des haines et des peurs viscérales, qui s'emparera du trône du Beastar ?
Au Marché noir, Legoshi se bat contre Melon, l'hybride sanguinaire qu'il cherche à tout prix à arrêter. La lutte de territoire échauffe les sangs : autour des deux adversaires, l'antagonisme entre carnivores et herbivores a explosé !

Louis, désormais P.-D.G. du groupe Horns après la mort de son père, tente d'alerter la population lors d'une conférence de presse, ... >Voir plus
Que lire après Beastars, tome 22Voir plus
Les enfants de la baleine, tome 1 par Umeda

Les enfants de la baleine

Abi Umeda

4.14★ (2310)

23 tomes

Candy & Cigarettes, tome 1 par Inoue

Candy & Cigarettes

Tomonori Inoue

4.00★ (343)

10 tomes

Choujin X, tome 1 par Ishida

Choujin X

Sui Ishida

4.33★ (318)

6 tomes

Boys Run the Riot, tome 1 par Gaku

Boys Run the Riot

Keito Gaku

4.26★ (445)

4 tomes

Monotone Blue par Nagabe

Monotone Blue

Nagabe

4.23★ (54)

Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
4,46

sur 63 notes
5
4 avis
4
5 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Je ne pensais faire de chroniques pour cette série manga et puis j'ai changé d'avis…

Pourquoi ? Parce que cette série est excellente et que tout au long de ses 22 tomes, jamais elle n'a eu une baisse de régime ou des choses moins intéressantes à dire.

C'est par le plus grand des hasards que j'ai acheté le premier tome, notamment à cause du loup sur la couverture. Il avait une bonne tête et le résumé me plaisait bien.

J'ai un faible pour les séries qui utilisent l'anthropomorphisme. Bien souvent, avec des animaux, on arrive à faire passer plus de choses, plus de messages, c'est souvent plus puissant qu'avec des êtres humains (la série « Les 5 Terres » le prouve, elle aussi).

Dans ce monde, après une guerre, les carnis et les herbis vivent en harmonie. En harmonie totale ? Non, pas vraiment. Car un marché noir peuplé d'irréductibles carnis résistent à l'harmonie.

Peut-on lutter contre ce que l'on est vraiment ? Contre ses envies de manger de la viande ? C'est en partie ce que ce manga va explorer, mais pas que…

Comme on ne choisit pas sa couleur de peau, dans ce monde, on ne choisit pas à quel régime alimentaire on va appartenir. Les autorités font tout pour protéger les herbis, plus fragiles, mais aussi les animaux de plus petites tailles, en leur créant, notamment, des couloirs rien que pour eux.

Un éléphant qui marche ne doit pas écraser une souris sur son passage… Les petits herbis sont plus exposés aux accidents que les grands herbis, tels des cerfs.

L'utilisation des animaux était une riche idée pour explorer le racisme, le métissage, l'amitié inter-espèce, ainsi que bien d'autres aspects de nos sociétés. Comme chez nous, ont fait bien sentir aux métis qu'ils n'appartiennent à aucune communauté, et c'est la même chose dans cette série, notamment avec les métissages herbis/carnis.

Je me souviens d'un ancien collègue, d'origine marocaine, qui me disait qu'en Belgique, on lui balançait souvent dans la figure qu'il n'était pas un vrai belge et que lorsqu'il retournait au Maroc, on lui lançait au visage qu'il n'était plus d'ici… Hé, faudrait savoir. le pauvre n'était nulle part chez lui, alors ? Violent, non ?

L'autre point fort, ce sont les personnages, qui sont profonds, travaillés et qu'ils peuvent se révéler autres que ce que l'on pensait au départ. Ce fut le cas avec Louis, le cerf rouge, avec le gang des lions et même avec Melon, le méchant métis de cette série.

Mieux que ça, on a aussi un autre méchant qui n'aura rien d'un animal qui fait peur et pourtant, c'est un suprémaciste… Dommage qu'on ne l'ait plus croisé ensuite, cela aurait été chouette de développer un peu plus le principe chez les animaux.

Dans cette série, le personnage principal est Legoshi (son nom inspiré de l'acteur hongro-américain Béla Lugosi), un grand loup gris de 17 ans, étudiant à l'institut Cherryton. Il est assez naïf, timide, calme, contrairement à son meilleur ami, Jack, un Labrador. Notre loup, durant la série, va passer d'un grand ado dégingandé à un adulte qui arrivera à se faire des amis de tous bords.

Je vous le dis tout de suite, j'ai été subjuguée par ce grand loup dégingandé, qui au départ, est un peu en retrait. J'ai aimé ses expressions faciales, réalistes avec celles des canidés, ainsi que sa queue qui ne peut s'empêcher de battre dans tous les sens, quand il est content, comme tous ces copains de la chambre 701, tous de la famille des canidés et qui adorent tous courir après la baballe.

Legoshi n'est pas le seul personnage intéressant dans ce manga, j'ai aussi adoré Haru, petit lapin blanc, capable de s'énerver et de piquer des crises. C'est un personnage central et elle aussi, évoluera, comme tous les autres. Et c'est ce que j'ai aimé aussi, dans ce manga : que les personnages ne soient pas figés.

Anybref, je n'ai que du bon et du positif à dire sur cette série, hormis le fait que j'ai tout lu et que je me sens un peu orpheline de toute cette bande qui m'a fait passer d'excellents moments littéraires (ben non, les mangas, ce n'est pas que pour les gosses, comme le pensent certains et certaines de mon entourage), notamment grâce à son scénario élaboré, profond et qui nous renvoyait sans cesse à nos sociétés racistes et xénophobes.

Sans compter que ce manga est allé dans un sens que je ne m'attendais pas, puisque le récit commence par le meurtre d'un herbi (Tem) à l'institut Cherryton, suivi de de suspicions, d'une enquête, avant de partir dans un autre sens et de monter en puissance.

C'est un coup de coeur !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          120
Après quatre ans d'émotion, Paru Itagaki clôt cette fresque animalière si forte qui aura portée un message important du début jusqu'à la fin et qui aura su divertir et ravir le lecteur également par ses aventures et les personnages forts imaginés.

Conclure une série comme Beastars n'a jamais rien de facile. Il faut à la fois savoir apporter un point final à un combat emblématique et trouver les petits points d'équilibre pour montrer l'évolution des personnages et de la société dans laquelle ils vivent qui n'est plus la même depuis le début. L'autrice y a réussi avec une belle teinte douce-amère un poil grinçante et réaliste, qui ne tombe pas dans la facilité.

Cependant tout ne fut pas parfait. Je n'ai pas vraiment eu la vague d'émotion attendue à part à un moment donc je reparlerais ensuite. J'ai trouvé que le combat épique contre Melon que devait être le point culminant de l'histoire a manqué de quelque chose et s'est terminé bien trop vite. Et surtout, j'ai eu bien trop de Legoshi et Haru par la suite, ce qui ne m'a pas convaincue vu que j'ai du mal avec celle-ci et le côté fleur bleue de leur relation. Mon coup de coeur est donc plus allé aux tomes précédents qu'à celui-ci.

Je reconnais cependant une très belle conclusion à une oeuvre portée par un vrai message depuis ses débuts : la solidarité, l'intelligence et l'amitié interespèce, et ça, cela parsème ce dernier tome, sans pour autant avoir un discours aveugle de bisounours. L'autrice nous propose au contraire un discours plein de nuances, où rien n'est blanc ou noir, ce qui fait plaisir à voir.

Il y a d'abord LE moment fort du tome pour moi avec la découverte du père de Melon qui réveille des souvenirs douloureux mais doux chez Gosha, en lien avec sa femme disparue. Cette volonté de l'autrice de montrer que parfois la faute n'incombe pas aux carnis, mais qu'il y a aussi des herbis qui se comportent mal, m'a fait un bien fou. Alors oui, le personnage est détestable, mais c'est la vie. J'ai aimé qu'on nous montre que parfois c'est trop compliqué d'assumer une relation interespèce où tout le monde nous regarde et nous juge.

Cela a donné encore plus de force à la réponse en face. L'autrice nous montre en effet toute la panoplie d'amours possible dans ce monde, d'une relation d'entre soi où on ne se connaît pas et où il faut tout construire (Louis), à un nouvel amour à trouver après avoir tout donné (Juno), en passant par une relation entre herbi et carni où chacun assume ses différences (Legoshi et Haru). Il est juste dommage de s'arrêter en si bon chemin et de ne pas réellement montrer leur vie de couple ensuite. Je pense que cela aurait été un développement très intéressant.

L'amitié n'est également pas en reste et j'ai énormément aimé la retrouver. Il y a bien sûr les relations fusionnelle de Yahya et Gosho, ainsi que de Louis et Legoshi, mais également celles plus discrètes formées au court de la saga, sur laquelle l'autrice revient avec émotion pour clore sa série et dire un peu au revoir à tout le monde. On prend grand plaisir à faire ce tour d'horizon, que ce soit pour Louis et ses loups, Legoshi et ses camarades canins, Pina et ses amis du club de théâtre, etc. Cela m'a touchée.

Après ce tome est surtout riche en symbolique et ce dès la sa couverture et sa page de titre. Il nous dit qu'il est temps de tenir son destin entre ses mains, à l'image de cette Lune, symbole de bien des transformations pour les loups, enfin capturée par Legoshi. Il nous dit aussi que le mieux passera par un vivre ensemble où chacun acceptera les particularités de l'autrice même celles qui font peur, d'où le couple de héros s'affichant patte dans la patte.

Du coup, même si la construction est très classique, même si certains pans du scénario vont trop vite, même si cela manque de page à la construction graphique forte, c'est le voyage depuis le premier tome qui l'emporte ici et émeut le lecture une ultime fois. Non, ce tome n'est pas un coup de coeur en lui-même, mais oui la série m'a ravie de bout en bout et l'autrice a su porter une conclusion qui me plaît énormément par ses rappels à une réalité éloignant la série de la fin "bisounours" que je craignais. Elle reste donc drôle et grinçante jusqu'au bout, percutante et émouvante, nous touchant avec ses personnages ayant bien grandi et son monde à l'aube d'un changement de paradigme certain. Il est presque frustrant de s'arrêter là, tant il aurait été chouette d'avoir un petit chapitre bonus, des années plus tard, pour voir tout ce que ça a impulsé sur le long terme.

Je referme cependant ce tome et cette saga sur une note très positive. Cette fable animalière m'aura souvent faite vibrer, parfois faite trembler, souvent déchirée. Paru Itagaki a vraiment su imaginer un monde puissant à la thématique éculée mais au traitement persistant grâce à sa puissance narrative et émotionnelle, la preuve d'une grande autrice. J'espère qu'elle ne me fera pas mentir dans ses prochaines séries que je compte bien découvrir en vf !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          70
Finir ce manga est étrange, l'univers va me manquer. C'était une belle fin qui clôture parfaitement l'histoire. Les personnages restent authentiques du début à la fin et évoluent chacun à leur manière. La psychologie derrière les personnage et la trame est vraiment bien menée. La trame est prenante et pointe indirectement des choses bien réelles à travers l'univers animal de l'histoire.
C'était vraiment un histoire géniale, bien construite et bien pensée !
Commenter  J’apprécie          151
Un dernier tome puissant où l'autrice Paru Itadaki nous a offert de beaux duels de points de vue tout en nous permettant d'entrevoir quels choix chacun des personnages a fait. Les personnages secondaires ne sont pas oubliés. L'autrice nous donne à voir, avec ce subtil mélange d'émotion et d'humour, ce que chacun d'entre eux va devenir. La beauté des scènes et la profondeur des dialogues m'a encore étreint le coeur plusieurs fois comme l'autrice a su si bien le faire avec moi dans presque chaque tome depuis le début de la série Beastars. Cette oeuvre est d'une intelligence rare. C'est une ode à la préservation d'une société plurielle où ce qui rendrait la vie plus surprenante et passionnante est, pour l'autrice, lié aux émois nés de nos différences. Je ressens déjà le manque à l'idée de ne plus retrouver Legoshi tous les deux mois, de ne plus être au contact de toute l'intelligence de cette autrice qui nous montre avec tant de justesse les liens entre ces êtres que nous sommes avec nos peurs, nos rêves, nos fuites, nos aspirations, nos émois amoureux, la force de nos amitiés ou de nos admirations réciproques . La lecture de ce dernier tome est un parfait adieu au merveilleux personnage de Legoshi , mais aussi à Louis, Haru, Juno, le clan des lions... un adieu à toutes ces émotions qui nous ont tant fait vibrer les deux années qu'a duré la parution française de ces 22 merveilleux tomes de Beastars♥
Commenter  J’apprécie          70
Voilà c'était le dernier tome de cette magnifique série. Dès que j'ai eu les deux derniers volumes entre les mains je les ai dévoré (au sens figuré du terme, évidemment ;). J'ai mis 5 étoiles pour le tome 22 mais je ne le trouve pas spécialement mieux que les précédents. En fait on s'attend à cette fin pour Haru et Legoshi, on s'attend aussi à ce que Legoshi remporte le duel contre Melon, il n'y a pas tellement de surprise.
J'ai mis 5/5 pour la série en entier qui est un vrai coup de coeur, autant pour ses personnages que pour son histoire qui est passionnante. Les dessins sont magnifiques, il y a du suspense, de l'humour, un peu d'action…
Paru Itagaki nous embarque dans un voyage extraordinaire au cours de 22 tomes tous plus merveilleux les uns que les autres.
Je conseille et reconseille cette série !
Commenter  J’apprécie          70


critiques presse (1)
MangaNews
05 août 2022
C'est bel et bien une conclusion réussie que s'offre Beastars. Ainsi s'achève l'histoire d'un loup qui, par amour pour une lapine, a changé le monde. Et avec elle, c'est l'un des mangas les plus riches en interprétations de ces dernières années qui s'achève.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mes incisives… mes canines… et mes carnassières… souviens-toi de tout…Louis…adieu ! A partir de maintenant… un baiser sans crocs te laissera toujours insatisfait. Prends-toi ça… l’adorable malédiction d’une Louve !
Commenter  J’apprécie          40
Peu importe ce dont le fils a pu se rendre coupable, une famille n'est pas une attraction de foire !
Commenter  J’apprécie          80

Lire un extrait
Videos de Paru Itagaki (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paru Itagaki
Vidéo de Paru Itagaki
autres livres classés : mangaVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (145) Voir plus



Quiz Voir plus

Beastars

Quel est le repas préféré du lapin?

Carotte et petits pois mijotés
Salade composée
Choux-fleurs

6 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Beastars, tome 1 de Paru ItagakiCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..