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EAN : 9782492027239
319 pages
Editions Souffles Littéraires (22/04/2022)
4/5   11 notes
Résumé :
A l'hôtel de Police de Strasbourg, l'ambiance est à la fête pour le départ en retraite d'un collègue et l'arrivée de Chloé après quelques années d'absence. Les festivités tournent court quand une affaire vieille de vingt ans refait surface avec une violence implacable.
Officiellement l'internationale du crime connue sous le nom de Renard a été neutralisée, puisque la plupart de ses protagonistes sont en prison. Pourtant, l'organisation sévit à nouveau dans le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un roman policier qui donne envie d'aller au musée !

Le crime se cache dans les détails, c'est un peu la rencontre du Père Fouras et de Daniel Arasse au pays de la choucroute. Les énigmes du premier, les analyses picturales du second, le tout dans les musées de Strasbourg.
Dans le roman, le commandant Lacombe se retrouve au centre d'un jeu macabre pour avoir fait coffrer les membres d'une organisation secrète nommée le Renard qui subtilise, copie et revend des oeuvres d'art. La règle est simple, des otages, choisis parmi les proches des cinq membres de sa brigade sont enlevés et ne seront libérés que si l'équipe trouve la réponse à une énigme dans le temps imparti. Une bonne réponse, un otage libéré, sinon, ils devront libérer un complice des criminels. le Renard est à Lacombe ce que le Spectre est à James Bond, une organisation tentaculaire qui lui en veut personnellement, sauf que les moyens technologiques sont ici ceux de la police française. C'est tout de suite moins tape-à-l'oeil.
Victimes innocentes, querelles familiales, rivalités professionnelles, rebondissements multiples, jusqu'aux chapitres courts et petites invraisemblances, tout est fait pour que le lecteur ne lâche pas ce roman. On s'attache aux personnages et à leurs cas de conscience (dommage que leurs portraits ne soient pas davantage développés, peut-être parce que ce n'est pas la première de leurs aventures, ce serait intéressant de mieux pouvoir se les représenter) et les oeuvres d'art sont remarquablement bien exploitées. On aimerait presque voir davantage d'otages prisonniers pour tenter d'élucider encore plus d'énigmes et rencontrer encore d'autres oeuvres des musées de Strasbourg.
Pour accompagner : bretzel, pinot gris.

Merci aux éditions Souffles littéraires pour m'avoir offert ce roman dans le cadre de la masse critique mauvais genres.
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Je remercie Masse Critique de m'avoir sélectionnée pour critiquer le crime se cache dans les détails de Jean-Luc Ithié.

J'ai été attirée par le résumé. Une vengeance, des énigmes, des vies en danger, une enquête sous pression avec le milieu de l'art comme trame de fond. Il ne m'en fallait pas plus.

Cependant, je suis ressortie très mitigée de ma lecture.
J'ai apprécié toute la partie centrée autour des énigmes. Elle était vive, intense et astucieuse. Leur résolution était un poil trop rapide mais cela ne m'a pas dérangée car il y a une raison à cela et elle est cohérente.

La partie vengeance était intéressante mais elle ne m'a pas touchée en tant que lectrice. Il faut dire que je suis une inconditionnelle des vengeances bien vicieuses, très proche du talion "Oeil pour oeil, dent pour dent". J'aime quand elles sont justifiées et qu'elles laissent un goût amer sur la fin. Si l'objet de la vengeance est consumé par les regrets quand je referme le livre c'est qu'il a atteint son objectif.
J'ai conscience que cette vision est très subjective aussi je ne tiens pas rigueur à l'auteur de ne pas m'avoir convaincue ici.

Ce qui constitue le gros point négatif du roman et la raison principale pour laquelle je n'ai mis que deux étoiles concerne les personnages. Ils nous sont tous ou presque présentés dès les premières pages du roman. J'essayais encore de savoir qui était qui quand l'enquête commence. de ce fait, je n'ai eu aucune attache émotionnelle pour aucun des personnages au point de ne pas me soucier du sort de leurs proches devenus otages.
Tiens, les otages, parlons-en. A aucun moment, je n'ai ressenti de peur ou d'angoisse les concernant car eux-mêmes n'avaient pas l'air angoissé.

J'ai trouvé certains personnages caricaturaux à l'extrême (la brigade "rivale" est dirigée par un incompétent bouffi d'orgueil mais c'est vraiment trop poussé. C'est à se demander comment il est arrivé à ce poste. Ses subordonnés n'ont aucune personnalité).

Le résumé me laissait penser que Chloé serait le personnage principal ou au moins un personnage très important pour l'histoire. Il n'en est rien.
Et c'est bien dommage.

Autre point négatif : le rythme. Tout va beaucoup trop vite. L'histoire ne m'a pas embarquée. Elle m'est passée sous le nez sans que je puisse trouver le temps de prendre le train en marche.
C'est dommage.
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L'exercice de style est respecté à la lettre. On a bien affaire à un policier. le rythme est soutenu et chaque partie bien distincte du livre sert à développer l'intrigue. La première est consacrée aux personnages, elle « installe » l'affaire criminelle. La seconde se préoccupe de la brigade, de ses dissensions voire de l'existence d'une taupe. La troisième cerne les protagonistes de la vengeance. La dernière conclut cette intrigue policière avec à la clé rebondissement crédible et ouverture potentielle sur un autre opus. Cette enquête policière est finalement très personnelle, voire un peu trop à mon goût. C'est comme le fil rouge propre à de nombreuses séries policières aujourd'hui qui parfois noie le propos de l'enquête lui-même. le héros, c'est le commandant Lacombe, je le vois un peu comme un Roger Hanin, un Navarro imperturbable, comme un poisson dans l'eau au sein de sa famille professionnelle. Aucun autre personnage ne se détache dans ce roman policier. Je n'ai pas compris l'intérêt de faire revenir Chloé, elle qui a connu le fameux groupe de trafiquants d'art, groupe au coeur de cette triste affaire d'enlèvements. Elle intègre certes l'équipe d'investigation mais reste bien trop en retrait alors qu'elle agrémente les premières pages de ce livre. A la décharge de l'auteur, je présume que de nombreux personnages étaient déjà présents dans ses ouvrages précédents. En construction miroir, à Chloé s'oppose la jeune Sinead, à Lacombe le chef historique du réseau Paul Renoir…On reste sur notre faim pour ces deux jeunes femmes. Tout est bien ficelé mais curieusement tout va trop vite. La trouvaille des tableaux à énigmes permet de parcourir des oeuvres maîtresses du patrimoine pictural de la ville de Strasbourg, une belle invitation dans la contrée alsacienne même si j'espérais être un peu plus immergée dans le monde de l'art. Je remercie chaleureusement Babelio et Souffles littéraires pour cette excursion divertissante en quête d'indices sur la toile.
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Visite de Strasbourg et de ses musées garantie dans ce roman policier régional et gentillet .Un peu trop de clichés et de personnages caricaturaux à mon goût dans ce polar régional.
Mais j'ai aimé les moments autour des tableaux au musée et les petites énigmes.. J'y ai même appris ce qu'était "une vanité" .Somme toute, un bon moment de lecture .
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Première découverte d'un auteur rencontré lors d'une de mes séances de dédicaces, un livre policier, en plein dans ma zone de confort. J'appréhende toujours en ayant tellement lus et écrits, et je fus vraiment agréablement surprise. Outre que ce roman est bien écrit, dans un style facile à lire, l'intrigue est très sympa. Les personnages sont attachants, en particulier le commandant Louis Lacombe qui se retrouve dans une situation compliquée et l'arrivée d'une jeune collègue Chloé Verbeeck, une inspectrice à l'esprit vif. Ces derniers vont devoir faire face « au retour » d'une organisation connue sous le nom de Renard que Lacombe pensait neutralisée. Des otages, des énigmes, un voyage au coeur des musées de Strasbourg, qui donne bien envie d'aller y faire un tour, en clair, un excellent livre que je n'ai pas lâché jusqu'à la dernière page !
Bravo à l'auteur ! Je guetterai dorénavant ses futures parutions !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
-Du kidnapping d'Eric à la demande de libération des prisonniers, rien ne colle, dans cette affaire ! Nous sommes pris en sandwich entre les revendications incohérentes d'un ravisseur venu de nulle part et une hiérarchie aveugle qui ne cèdera jamais au chantage, même si nos proches sont en première ligne. En affrontant le problème de front, je ne vois pas comment nous pourrions les sauver !
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- La première des choses qu'on voit sur ce tableau, répliqua Demarais d'une voix sourde, ce sont les oies. Alors, malgré toutes tes suppositions, je dis que c'est la rue des Oies, même si ce n'est pas à Strasbourg. Tu ne peux pas me démontrer le contraire, n'est-ce pas ! Vrai ou faux ?
-Vrai... mais c'est un piège grossier, laissa tomber Sauser, yeux mi-clos et voix douce. Vous ne vous êtes pas assez ridiculisé en courant après des leurres ?
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En passant la porte du Pinson, décorée avec une couronne de l'avent, le visage de Chloé se fendit d'un sourire nostalgique : l'ambiance traditionnelle et chaleureuse de la winstub lui rappelait les soirées flammekueche des dimanches de son enfance où flottait un délicieux parfum de fromage fondu et d'oignons grillés.
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Sur la place de la mairie, la patronne de La Scierie, l’hôtel - restaurant du village, servait un café-calva à son unique client, accroché au zinc comme une moule à son rocher…
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Les événements de la nuit glissaient sur lui comme l’eau sur les écailles d’une tanche.
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