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EAN : 9782412043400
200 pages
First (24/01/2019)
2.9/5   35 notes
Résumé :
Le cocréateur de Siri déconstruit le mythe de l'IA !
Vous ne comprenez rien à l’intelligence artificielle (IA) ? Vous avez peur que les robots prennent le pouvoir et finissent par contrôler le monde ? Vous vous intéressez à l’IA et aux nouvelles technologies mais vous aimeriez entendre un autre son de cloche ? Alors ce livre est pour vous !
Dans cet ouvrage, je vous invite à me suivre, de mon petit village près de Toulouse à la Silicon Valley, sur les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Livre dispensable et ne tenant pas ses promesses : Plus du tiers du livre est passé à décrire le parcours de l'auteur et la suite n'est qu'un hyper succin historique du "monde" de l'IA ainsi qu'une vision terrifiante de naïveté d'un futur régi par les machines. Seule la conclusion est pleine de lucidité et de vraies questions, on peut donc s'en contenter. Ceci dit le titre est lui aussi très juste "L'intelligence artificielle n'existe pas" mais hélas le livre peine à le démontrer et je ne suis pas certain que quelqu'un n'en n'étant pas déjà convaincu puisse changer d'avis à sa lecture ; à la limite se poser des questions mais du coup le livre manque de sources et de bibliographies pour en savoir plus.
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Je rejoins le commentaire de hbbk (08 mars 2019).

Une grosse partie du livre est dédiée au parcours personnel et professionnel de l'auteur, qui veut peut-être rassurer sur sa légitimité. Intéressant, mais trop long.

Une partie bien trop succinte aborde les "chimères" liées à l'IA: les peurs irrationnelles d'Elon Musk, qui entraîne dans son angoisse des sommités scientifiques tels que Stephen Hawking et Bill Gates. C'est dommage car c'est cette partie là que le bouquin promet de traiter...

Une autre partie dépeint le futur technologique et social rêvé par l'auteur. Pour ma part, ce futur me terrifie. Assistanat perpétuel par des robots, anticipation de nos moindres sautes d'humeur... c'est une existence pré-mâchée, aseptisée. L'auteur soutient que nous aurions le temps de faire "ce que nous voulons", je serais curieux de voir s'il nous resterait une once de passion et d'envie de vivre.

Une dernière partie parle de la blockchain, je l'ai lue en diagonale car c'est hors sujet à mon sens.
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L'intéret de ce livre peut-etre trop centré sur l'autobiographie de l'auteur est surtout dans la deuxieme partie qui détaille concretement les avantages attendus de l'intelligence artificielle (IA) en termes d'apprentissage, de confort, de soins médicaux et para-médicaux, de sécurité dans les transports, d'optimisation des ressources énergétiques, de loisirs et, last but not least, de temps libre ainsi que disponibilité pour les rapports humains. Par ailleurs, l'auteur fait partie des optimistes qui pensent que l'IA ne sera pas destructrice d'emplois ni ne renforcera les inégalités sociales ou n'affaiblira la démocracie, mais il ne justifie pas cet optimisme de maniere convaincante. Par contre, il attire l'attention de maniere d'autant plus convaincante sur un aspect négatif souvent négligé du développement de l'IA: la tres grande voracité énergétique des mécanismes de stockage (le fameux "cloud") des quantités gigantesques d'informations dont se nourrit l'IA dans sa forme actuelle. Quant au titre un peu racoleur du livre, l'auteur réussit, me semble-t-il, a rassurer tous ceux qui craignent que l'IA - les robots - puissent un jour "prendre le pouvoir"; du moins, nous dit l'auteur, ce ne sera pas avant tres longtemps, pas avant qu'une forme d'IA completement différente voie le jour...
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Luc Julia  pionnier français du  numérique et de la silicon valley,novateur disruptif ,substitue au   terme erroné d'Intelligence (stupidité ?) Artificielle celui d"'Intelligence Augmentée "
il brosse  simplement  , avec une expertise  bienveillante et  lucide ,justifiée par un  CV et une biographie atypiques ,les 20 prochaines années de progrès dans divers domaines( santé. vie pratique,sécurité, identité numérique , voiture,commerce ,maison)
Futur  facilité   par les capteurs et assistants numériques , temps libéré par  les  objets connectés,  sécurité accrue par la technologie blockchain
(chapitre le plus " opaque"... a éclaircir mr LJ svp! ).

Mais il ne s'agit pas d'un monde de bisounours !
l'humain est toujours derrière le   Big Data, et l'auteur citoyen interroge le coût énergétique et écologique, les conséquences sur la vie privée,les vols d'identité. les possibilités de hacking...et ébauche quelques règles d'hygiène informatique
les développera  t'il avec la même expertise dans un  prochain ouvrage ? ce serait salutaire .


nb le préambule " 17469 jours " ,saisissant, mérite d'être lu à haute voix aux amis..parfaite illustration de Mémento MORI de marc Aurèle
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Je rejoins les autres commentaires...
Autosatisfecit affligeant d'un homme pour qui l'ambition de sa vie, sa grande “vision” excitante, est en gros de faire en sorte que votre réfrigérateur communique avec votre voiture et votre montre pour vous signaler que vous n'avez plus de lait et vous en faire racheter, l'un des plus grands progrès pour l'humanité... Les seules conclusions critiques de sa réflexion concernant l'éthique reviennent à se défausser de toute responsabilité en appelant à une réglementation publique que les grands de la tech' ne font que freiner. Bel exemple de "si on peut le faire, on le fera". de plus, l'ouvrage est déjà obsolète après quelques années. Je cherchais un angle positif sur l'intelligence artificielle, je ne l'ai pas trouvé.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Je  définirais  l’intelligence  comme  la  capacité  de  casser  les  règles,d’innover, de s’intéresser à ce qui est différent, à ce que l’on ne connaît pas.
Pour  moi,  être  intelligent,  c’est  avoir  de  la  curiosité,  des  curiosités  diverses.Mais je la vois aussi dynamique, globale, capable d’abstractions et susceptible d’évoluer  au  cours  du  temps.  Ce  qui  est  considéré  aujourd’hui  comme  de l’intelligence peut ensuite être vu comme de la simple connaissance. J’ignore si  elle  ne  concerne  que  les  humains,  mais  je  pense  qu’elle  est  réservée  au vivant. Est-ce que les fourmis innovent ? Est-ce que le chien est intelligent ?
L’innovation  est  l’un  des  marqueurs  de  l’intelligence,  car  elle  permet d’aller au-delà de ce qu’on pense possible ou connu, en cassant les règles et les croyances du moment.
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Les  oiseaux  de  mauvais  augure  qui  nous  prédisent  un  monde
délirant où les robots prendraient le pouvoir et nous domineraient, ou ceux qui nous  font  miroiter  un  monde  dans  lequel  l’intelligence  artificielle  résoudrait tous nos problèmes, ns racontent tous n’importe quoi et risquent de porter la responsabilité de ce troisième hiver de l’IA qui nous guette aujourd’hui. À cause d’eux, soit par peur, soit par dépit, nous risquons de voir les recherches et  avancées  en   Machine  Learning   et   Deep  Learning  être  stoppées  en  plein élan, alors que nous n’en sommes qu’aux balbutiements de ces domaines.
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Les  mathématiques  sont  basées  sur  des  preuves objectives, c’est pour ça que je les aime. Dès que c’est subjectif, comme c’est souvent  le  cas  pour  la  physique,  je  suis  beaucoup  moins  à  l’aise.  En mathématiques,  il  y  a  les  axiomes  ou  les  postulats  qui,  contrairement  aux théorèmes,  sont  considérés  comme  allant  de  soi,  et  n’ont  pas  besoin  d’être prouvés. Très tôt, j’ai senti le besoin de formuler un postulat.
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Les  gens étaient  en  réalité  beaucoup  plus  dans  la  théorie  que  dans  la  pratique,  alors qu’aux  États-Unis  les  équipes  construisaient  des  projets  en  voulant  que  la technologie  arrive  le  plus  rapidement  possible  chez  les  gens.  Les  équipes étaient  aussi  beaucoup  plus  diverses.  Je  me  souviens  au  SRI  d’un mathématicien très baba cool, Richard Waldinger, qui était tout le temps pieds nus.  Je  n’ai  jamais  vraiment  compris  sur  quoi  il  travaillait,  mais  il  était  très sympathique et très respecté.
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La tentation de l’expatriation est forte car  l’herbe  est  plus  verte  de  l’autre  côté  de  la  barrière.  Il  y  a  urgence  à revaloriser la recherche et les doctorats en France car malgré plusieurs années d’apprentissage supplémentaires, on a toujours intérêt aujourd’hui à faire une école d’ingénieur comme Polytechnique, Centrale, ou les Mines, plutôt qu’un doctorat, pour acquérir plus de crédibilité sur le marché du travail
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Luc Julia - l'intelligence artificielle n'existe pas
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