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4,11

sur 879 notes
Pour les enfants, il y a le zoo où ils peuvent regarder les fauves derrière les grilles. Pour les bourgeois et nantis comme Ivan Jablonka , il y a la France, qu'il sous-entend profonde, qu'il observe et analyse en écrivant sur Laetitia Perrais, tuée par un monstre. Avis mitigé. Intéressant par le déroulement de l'enquête et les moyens mis en oeuvre. Intéressant également de voir comment Sarkozy s'est servi de ce fait divers à des fins politiques, sa déclaration qui a déclenché la grève des magistrats. Cauchemardesque que d'insister sur le côté morbide, sur les viols de façon malsaine, sur le ‘sopalin' (essuie-tout ?) cité deux fois qui m'a choquée et a faillit arrêter ma lecture. le père de la famille d'accueil, donneur de leçon et pédophile, a quelque chose de révoltant. L'érudition du normalien, face à Laetitia qui sait à peine écrire, est abject (pourquoi l'auteur a-t-il recopié avec les fautes ?). Une lecture qui met mal à l'aise, qui m'a empêché de dormir (alors que d'habitude la lecture me berce). Je suis pressée de passer à autre chose, à de la fiction.

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Ce livre est une énorme claque. Laëtitia a une une vie trop courte, trop pleine de violences et de douleurs, qui s'est terminée tellement tragiquement dans le sang et la violence, encore.

Ivan Jablonka revient sur un fait divers qui a fait grand bruit en 2011: la disparition puis la découverte du corps de Laëtitia, qui n'avait que 18 ans, près de Pornic. Fille de l'ASE, qui a été déplacée de foyer en famille d'accueil, elle disparaît une nuit de janvier. Très vite, le coupable est arrêté, mais l'affaire n'en est pas finie pour autant. Car l'historien, biographe et sociologue, revêt encore son costume d'écrivain pour nous raconter, nous faire comprendre, l'histoire et la tragédie de Laëtitia et de sa soeur jumelle, Jessica. Autour de cela, une affaire d'Etat, quand un gouvernant s'en prend aux magistrats dont il sait pourtant qu'il ne leur donne pas les moyens de faire correctement leur travail, et dont nous savons tous à quel point ils font de leur mieux pour faire régner l'idée de justice et de paix. Autour de cela, les interrogations des professionnels des métiers du social, quand ils font de leur mieux eux aussi, mais portent toute cette charge, cette misère sociale. Et autour de cela encore, une réflexion sur les faits divers, sur les culpabilités des uns et des autres, sur le processus de violence comme un cercle vicieux... Que d'enfants mal aimés dans ce récit, qui n'ont finalement pas su faire autrement que d'aimer mal à leur tour, que ce soit leurs proches ou eux mêmes.

Je suis étonnée moi-même d'être tombée dedans à ce point, après avoir dévoré la mini-série (excellente, je recommande!) consacrée à cette affaire. Mais l'histoire de Laëtitia, de toute sa famille, ne m'a pas lâchée, m'a bouleversée. Car il s'agit bien plus que d'une jeune fille, car cette jeune fille méritait d'avoir une belle vie, pleine, riche et heureuse. Car "la vie est fête comme ça."
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En historien et sociologue, Ivan Jablonka a courageusement tenté de comprendre ce qui est arrivé à Laëtitia Perrais, jeune fille de 18 ans assassinée dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011 et dont le meurtrier a été arrêté, même s'il a fallu douze semaines pour retrouver la totalité du corps de la victime.

L'histoire malheureuse de Laëtitia s'était transformée en affaire d'État, le Président Sarkozy ayant mis en cause les juges ce qui déclencha une grève des magistrats. de plus, Gilles Patron, le père de la famille d'accueil a été ensuite accusé d'agression sexuelle par Jessica, la soeur jumelle de Laëtitia.
Ivan Jablonka dit avoir écrit ce livre pour rendre sa dignité et sa liberté à cette fille qui « est née à l'instant où elle est morte. » Il précise que son livre se passe dans « la France de la pauvreté, des zones périurbaines, des inégalités sociales »
Patiemment, l'auteur décortique tout ce qui s'est passé, revenant en arrière pour que nous connaissions le mieux possible chaque personne ayant connu Laëtitia. C'est bien sûr Jessica qui retient d'abord son attention et qu'il peut rencontrer à plusieurs reprises grâce à Cécile de Oliveira, son avocate.
La scène d'absence, avec ce scooter renversé et les deux ballerines noires abandonnées là, déclenche les recherches. Est-ce une fugue, un suicide, un enlèvement ? L'enfance des deux soeurs placées par l'Aide Sociale à l'Enfance de Loire-Atlantique chez M. et Mme Patron est détaillée. Majeures, elles ont décidé de rester dans leur famille d'accueil. Jessica prépare un CAP de cuisine au Lycée hôtelier de Machecoul et Laëtitia travaille dans un hôtel et prépare le CAP de serveuse.
Divers témoignages ciblent rapidement un homme conduisant une 106 blanche et son portrait-robot est diffusé. Comme il le fera tout au long du livre, l'auteur marque une pause dans les événements pour parler des parents des jumelles, détailler leur parcours et souligner tout ce qui a marqué leur vie.
L'autre fait important bien détaillé par Ivan Jablonka, c'est la naissance d'un fait divers : le décès de Laëtitia est un événement médiatique qui va tenir la Une des médias pendant six semaines, ce qui est rarissime.
La politisation de l'affaire, au sommet de l'État, est à son comble avec un Président qui réclame une nouvelle loi à chaque fait divers, davantage de peines-plancher et plus de rétention de sûreté. En effet, Tony Meilhon, l'assassin est un délinquant sexuel multirécidiviste. Les amalgames sont faciles sous le coup de l'émotion. Comme le précise très justement l'auteur, la prison entretient la délinquance et le terrorisme. Elle est un incubateur de rage. L'institution judiciaire manque cruellement de moyens, surtout les juges d'application des peines (JAP) et les conseillers d'insertion et de probation (SPIP) sont trop peu nombreux.

Laëtitia est un livre qu'il faut lire pour comprendre tout ce qui s'est passé. Pour Ivan Jablonka, « Raconter la vie d'une fille du peuple massacrée à l'âge de 18 ans était un projet d'intérêt général, comme une mission de service public. » Cela a été très bien fait.


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Cette enquête d'un historien social est bâtie autour du meurtre sordide d'une adolescente issue des milieux à risques. C'est afin de lui redonner vie, dignité, que l'auteur se penche sur la vie de Laetitia, qui, lors des faits, était placée avec soeur jumelle Jessica dans une famille d'accueil. L'auteur avait beaucoup de mal à quitter Laetitia, ce qui pourrait expliquer ce sentiment de tourner en rond. Selon moi, l'enquête méticuleuse de l'historien social est digne d'intérêt, tout autant que sa réflexion personnelle portant sur la société d'entre 1990 et 2011. Il se demande ici pourquoi cette société avait tout fait pour sortir Laetitia de la misère, mais n'avait pas pu, en revanche, faire le nécessaire, avec le criminel. Or, ces deux destins se sont malheureusement croisés.

Les recherches de l'auteur portent sur les différents univers qui ont participé, de près ou de loin, à l'affaire, comme le milieu judiciaire, le milieu politique, le milieu policier, la famille d'accueil, les amis, les journalistes, et évidemment le criminel. Dans ce genre de récit, la projection est difficile. Ivan Jablonka nous décrit pudiquement ses émotions, mais cela reste fugace, et le récit est très objectif. Mes passages préférés sont ceux où les personnages peuvent apparaître le mieux à mon imagination, sur base de ce que l'auteur nous livre comme éléments. J'ai aimé ses évocations des faits divers. Comme il le précise dans son livre, l'étude d'un fait divers résume la société, car en l'analysant, on y retrouve tous les grands problèmes du moment.

Un récit où transparaissent sans cesse à la fois la tendresse de l'auteur pour la victime, mais aussi sa volonté d'être objectif; et d'autre part l'absurdité, la cruauté, la vacuité des choses.

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5/5
Une critique qui me laisse sans mot. Ivan Jablonka je l'ai découvert lors d'un reportage et qui parlait de son essai. Et j'étais intriguée par comment il voulait traiter le fait divers tragique de Laetitia Perrais de janvier 2011 au niveau historique et sociologique. Je m'étais même dit allez un journaliste qui veut utiliser une affaire criminelle qui a fait couler beaucoup d'encre pour donner un jugement.
Alors d'abord milles excuses à Mr Jablonka, vous n'êtes pas journaliste loin de là. Vous êtes professeur d'histoire et je rajoute un homme émouvant.
Je ne vais pas revenir sur l'affaire criminelle car avec cet essai l'auteure prend une direction déroutante et surtout qui donne à réfléchir. Dans ce récit, l'auteur parle des faits qui ont intéressé la population, mais surtout de qui sont Laëtitia et Jessica et leur parcours. Celui d'une jeune fille frappé par un monstre à ses 18 ans et celle qui continue à vivre avec son drame.
Dans cet essai, le lecteur en tout moi, j'avais des certitudes et Ivan Jablonka vous les balaye et vous enlève vos oeillères. Nous croyons tout savoir avec les médias mais lui va plus loin dans le passé et l'avenir. Sans jugement, sans aller plus loin que les faits il nous pousse à la réflexion.
Il rend hommage à ces deux jeunes filles (car Jessica il ne faut pas l'oublier) et surtout nous parle avec sa plume de Laetitia vivante et non un cadavre démembré. Plus les chapitres avançaient et plus je me demandais comment j'allais terminer ce « documentaire ». Parce que Ivan Jablonka va aussi parler de son ressenti et là les larmes me sont montées aux yeux. Je n'avais qu'une chose à lui demander comment il a fait ce parcours d'hommage sans abandonner vu la pression émotionnelle.
Ce n'est pas un écrivain qui a voulu surfer sur la vague d'un fait divers et je l'en félicite, il a voulu donner vie à Laëtitia et laisser une image positive à sa soeur Jessica. Moi en tout cas je l'ai perçu comme cela. Je lui donne tout mon respect aussi pour ne pas avoir dévoilé dès le départ le nom du meurtrier. Car je vais être honnête il m'était sortie de la tête. Place à Laëtitia pas à ce monstre (désolée le mot Homme j'ai du mal) vu son comportement au procès.
En conclusion les prix Médicis 2016 et le prix du Journal le Monde sont amplement mérités. Alors pour ceux et celle qui ont peur que ce ne soit pas accessible au niveau lecture vu le pédigrée de l'auteur, n'ayez crainte. Pas de grandes phrases philosophiques, pas de poésie incompréhensible ni de grand mot d'Elitiste. Juste un homme comme il le dit bobo parisien qui se retrouve face à la population de « masse » et veut enlever nos oeillères. Des mots simples bon je suis d'accord beaucoup d'abréviations mais Monsieur nous les traduits à la fin. Et d'ailleurs toutes ces références historiques sont vraiment instructives et expliqués à la fin aussi.
Je pense que je n'ai rien à rajouter de plus à part FELICITION pour votre ouvrage et vos prix amplement mérités. Je refuse de dire que c'est un coup de coeur car ce serait irrespectueux pour Laëtitia et Jessica. Je veux juste dire que Mr Ivan Jablonka a très bien son travail et il mérite la note maximale tout simplement.
Je le conseille fortement ! Petit conseil, faut vraiment avoir les nerfs solides avant de le lire. On en sort pas indemne.
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Une écoute passionnante (oui, c'est que je l'ai lu en audiolivre)... Quelque peu agacé au départ par la voix de la narratrice, que je trouvais trop didactique (bon, je venais également de laisser la voix magnifique de Patrick Descamps), je m'y suis fait peu à peu... et je trouve que le ton, au final, à très bien servit l'histoire. Une immersion complète dans le pire de l'homme... viol, inceste, enfances brisées, meurtres... Des statistiques déplorables, effrayantes, émouvantes... C'est injuste le nombre d'enfants qu'on brisent à coup de vices... Révoltant, je dirais même ! Mais ces chiffres sont nécessaires, pour se réveiller, nous brasser et se mobiliser. J'ai trouvé cette lecture également très instructives, moi, québécoise, qui vit dans un autre pays de droits, j'ai eu à m'ajuster à tous ces acronymes venus de France, et à tous ces paliers de justices... Mais la comparaison est très intéressante, j'ai fait des liens avec ce qui existe ici (chez-moi)... Bien que je sorte troublée par cette histoire, je remercie Jablonka d'avoir mis en lumière les lacunes et d'avoir fait le point. Une lecture nécessaire !
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Franchement, je m'attendais à quoi en achetant ce livre ? A un peu plus de distance ? A un peu moins de "voyeurisme" ? J'ai vraiment eu beaucoup de mal à le lire parce que c'est un livre sans concessions et la description minutieuse des crimes commis m'a mise mal à l'aise. de plus, sa structure est assez déroutante et peut casser le fil de la lecture, des idées.
Ce n'est pas un livre larmoyant sur une histoire atroce, c'est une prière, une prise de conscience de l'horreur qui nous frôle tous les jours.
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Laëtitia Perrais est cette jeune fille enlevée en janvier 2011 et assassinée, dont le corps démembré fut retrouvé 12 jours après ..
D'autres crimes, d'autres faits divers ont, depuis, fait oublier en partie cette affaire. En partie seulement, car tous se souviendront de la tournure politique que prit cet enlèvement, le chef de l'État, Nicolas Sarkozy à l'époque ayant publiquement mis en cause l'incompétence des juges, leur promettant des sanctions. Tout le monde se souviendra de ses propos, de l'indignation des magistrats, des lois qui s'en suivirent. Fautes supposées de la justice, parce que l'assassin arrêté deux jours après son crime avait des antécédents judiciaires. Fautes de la justice, ou manque de moyens, surcharge des services ? Éternelle question.
Cette affaire avait soulevé une énorme émotion dans le public : marche blanche dans le village de Laëtitia, réception par le Chef de l'État, devant les caméras, de le famille d'accueil de Laëtitia et de sa soeur jumelle Jessica, chef de l'État demandant, aux cotés de la famille d'accueil que les criminels sexuels soient plus durement punis, interview de la famille d'accueil, mettant en cause elle aussi les prédateurs sexuels...Douleur ignorée des parents naturels des jeunes filles laissés de côté par le chef de l'État... : tout le voyeurisme de certains journalistes cherchent le scoop, remuant la boue, afin d'alimenter l'émotion et aussi toute la récupération politique qui s'en suivit.
Affaire dans l'affaire, quelques mois plus tard, le père d'accueil était lui aussi mis en examen pour des agressions sexuelles sur Jessica, la soeur de Laëtitia, l'arroseur arrosé. Laëtitia a t-elle subi, elle aussi, de telles agressions ? Personne ne pourra le dire.
Ivan Jablonka, historien écrit dans son livre : "Je me suis dit que raconter la vie d'une fille du peuple massacrée à l'âge de 18 ans était un projet d'intérêt général, comme une mission de service public"... et il y réussit. Il a rencontré Jessica, les amis de Laëtitia, les parents d'accueil, les juges, les avocats, les services de gendarmerie, les employeurs et professeurs de Laëtitia. Il a étudié le profil de Laëtitia sur les réseaux sociaux, ses messages, Il a cherché à mieux cerner le passé de Tony Meilhon, l'assassin, son profil psychologique.... Il a, en un mot, fait un véritable travail à la fois journalistique et sociologique. Passionnant et dérangeant.
Il nous en apprend beaucoup sur les techniques d'investigation, sur les relations entre presse, pouvoir politique, police, justice, avocats, services sociaux et le placement des enfants et adolescents en famille d'accueil et surtout nous fait mieux connaître cette jeune fille, ses fragilités, qui l'ont peut-être poussé sous les coups -décrits dans le détails - de Meilhon et pose les questions qui resteront à jamais sans réponse, et celles des relations entre Politique et Affaires criminelles. Pourquoi les retards scolaires de Laëtitia , pourquoi ces troubles affectifs, pourquoi a t-elle suivi ce soir-là ce type, dont le comportement était très éloigné de celui de ses copains, de ses petits amis ? Pourquoi a t-elle eu elle aussi ce comportement sans commune mesure avec ses comportements habituels, alcool et drogue ? le procès de Tony Meilhon n'a pas apporté toutes les réponses "Mon livre n'aura qu'une héroïne : Laëtitia. L'intérêt que nous lui portons, comme un retour en grâce, la rend à elle-même, à sa dignité et à sa liberté"
Ce livre lu pendant la semaine de la lutte contre les violences faites aux femmes, hasard de mes lectures, se lit comme un polar, comme un roman mais il est surtout fait pour informer, bousculer le lecteur, l'interroger. Objectif atteint.
Depuis d'autres crimes ont été commis, d'autres malades ont tué, d'autres lois ont été votées. L'emprisonnement ne règle pas tout, loin de là. Au contraire diront certains.
L'histoire est un éternel recommencement.
C'est bien ce qui est inquiétant

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En décortiquant un meurtre, l'historien du contemporain y avan Jablonka réalise une prouesse: Celui de dresser une peinture de la France de ce début de siècle, celle des déshérités, des petits malfrats, des violées, des placés en famille d'accueil, des périurbains qui ne reçoivent pas grand chose de la France. Les notables, les politiques eux, reçoivent beaucoup. Les juges essaient de faire leur travail, sous les coups et les blessures. Ce livre est un monument pour comprendre la France et pour rendre hommage à une jolie fille de 18 ans violée, tuée, dépecée, noyée quelque part dans cette France que personne ne regarde.
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A partir d'un fait divers atroce et pourtant bien réel (le meurtre de Laëtitia Perrais en 2011), Ivan Jablonka tente de dresser le portrait de ces personnes délaissées dès l'enfance et qui deviennent soit coupable soit victime; comme si les fées du malheur s'étaient penchées sur leurs berceaux.
L'auteur nous permet de revivre en temps réel l'attente éprouvante des proches de Laëtitia depuis la nuit de sa disparition jusqu'à la découverte, en deux temps, des membres de son corps supplicié. Il analyse également l'appropriation politique de l'affaire par le gouvernement de l'époque qui a débouché sur une manifestation des magistrats, vexés d'être ainsi remis en question sur leurs pratiques de travail.
La plume d'Ivan Jablonka est très factuelle mais porteuse d'une empathie profonde.
On ressort de ce récit troublé, ému.
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