Quatrième et dernier tome de cette tétralogie, j'avoue qu'une fois de plus,
Christian Jacq m'a surprise en me conduisant sur des chemins que je n'avais même pas osé imaginé. Cet ouvrage se sépare en quatre parties, à savoir "Le crime suprême", "La quête d'Isis", "Les mystères du ois de Khoiak" et enfin, la dernière, très courte et laissant le lecteur dans la perplexité la plus totale mêlée à une sorte d'interrogation et s'intitulant le passage.
Avec ce dernier volet, l'auteur nous emmène au plus profond des croyances des anciens Égyptiens et notamment celles de la résurrection et de la réincarnation et de la magie à son état pur.
Ennemis de pharaon sont toujours omniprésents, les complots s'intensifient afin d'arriver à leur but ultime, celui de détruire Pharaon, le Maître régnant sur les Deux-Terres et par là, d'affaiblir le Toute Puissance de l'Egypte.
Dans cette saga, le Mal et le Bien s'affrontent et, bien que le lecteur soit d'avance convaincu de l'issue finale, il ne sait en revanche ni comment ni pourquoi ce combat a commencé. Dans ce dernier tome, de nombreux voiles se lèvent enfin sur le Pourquoi, à savoir le fait qu'Iker ait été désigné comme bouc-émissaire depuis le début, lui, le simple orphelin et petit scribe d'une province reculée.
Parfois un peu trop tiré par les cheveux, je le concède, cette série m'a néanmoins entraîné dans des tourbillons que je n'aurais jamais pu imaginer et m'a permis de m'évader du quotidien, en me permettant de rêver un tant soit peu, tout en gardant ma lucidité néanmoins. Saga richement documentée qui nous apprend beaucoup sur les rituels et les croyances pratiquées dans l'Egypte ancienne, magie et mythologie s'y trouvent donc effectivement réunis mais aussi une incroyable enquête policière qui nous déroute au fur et à mesure de notre lecture. A découvrir !