Une fois n'est pas coutume, Higgins est appelé à l'aide par le superintendant Marlow sur une affaire épineuse. En effet, une grande exposition consacrée à
Léonard de Vinci doit se tenir à Londres. Or, un expert chargé d'authentifier chaque oeuvre présentée au public a été retrouvé mort… Tout laisse penser qu'il a été éliminé pour l'empêcher de révéler l'existence d'un faux dans la collection. Outre cette mort tragique qui ne peut rester impunie, ce sont les réputations de l'Angleterre et de la Reine qui sont en jeu.
Cette fois-ci, c'est donc le monde de l'art qui est concerné. Un vrai panier de crabes où il est difficile de discerner la vérité. Tous les personnages suspectés m'ont donné l'impression d'être des requins qui essayent de se déchiqueter. Bref, vous l'aurez compris, ils ne se font pas de cadeaux… chacun cherchant finalement à tirer profit de la mort de l'expert et du scandale à venir.
Le fil rouge de cette enquête est donc
Léonard de Vinci, grand génie de son temps. Bien qu'il ne soit pas là physiquement, c'est un personnage à part entière de l'histoire. Il est mis à l'honneur tout au long du roman. On (re)découvre ainsi sa vie, son génie et son oeuvre.
Comme à son habitude, Higgins brille par son sens de la déduction… Mais aussi par sa grande culture qui va l'aider dans cette enquête à démasquer le coupable. Marlow quant à lui fait toujours autant sourire, servant quelque peu de faire-valoir à l'inspecteur… car il faut bien l'avouer : il ne lui arrive pas à la cheville !
En conclusion, une nouvelle enquête prenante et surprenante. On fait une incursion plaisante dans le monde de l'art en compagnie de Léonard de Vinci, un homme à la vie passionnante. Petite mention spéciale au clin d'oeil dans l'épilogue qui m'a bien fait sourire…
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