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EAN : 9782841005949
296 pages
Bartillat (25/08/2016)
3.98/5   23 notes
Résumé :
Voici un recueil de souvenirs et de témoignages directs de James Edward Austen-Leigh (1798-1874) sur sa tante Jane Austen (1775-1817). On y découvre à l'œuvre la romancière dans son intimité. Observatrice hors-pair de la société anglaise de son temps, elle aurait pu être l’héroïne d’une de ses propres œuvres.

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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
3,5 / 5

Cette biographie de Jane Austen, écrite par son neveu, est très connue dans le monde austenien mais n'avait encore jamais été traduite en français et pour cela il faut remercier les Éditions Bartillat. Elle est également connue pour ne pas être extrêmement fidèle, lissant la personnalité de Jane Austen pour la faire paraître comme une vieille tante affectueuse et éminemment respectable, par pudeur je suppose. Et en effet, dès les premières pages, à travers le style pompeux et légèrement condescendant d'Edward, nous nous rendons vite compte de l'impact de la société victorienne sur cette biographie écrite par un homme de son temps. Et pour autant, elle n'en est pas moins intéressante.

Pour les souvenirs personnels, on repassera, je vous l'accorde, ils sont quasi inexistants et je ne parle même pas de cette manie de l'auteur de parler de lui à la troisième personne. En revanche, de nombreux détails nous sont donnés sur le contexte et sur la famille de Jane Austen et n'est-ce pas savoureux d'apprendre, par exemple, qu'un ami de James Edward avait déclaré avoir établi un nouveau critère d'aptitude intellectuelle : était-on oui ou non capable d'apprécier les mérites de Jane Austen ?

C'est également un excellent témoignage de son époque. J'ai beaucoup aimé le passage où James Edward informe ses lecteurs victoriens des nombreuses différences dans les habitudes qu'il pouvait y avoir du vivant de sa tante quand pour nous ces deux périodes paraissent si proches l'une de l'autre. Il est tout aussi amusant de lire tous les noms qu'il évoque pour montrer à quel point sa tante est aimée de personnages illustres qui sont pour la plupart aujourd'hui d'illustres inconnus en comparaison de l'extraordinaire renommée, toujours grandissante, de Jane Austen.

Je l'ai déjà dit, j'ai trouvé Edward un peu guindé et manquant certainement de l'humour de sa tante mais il a réussi à me faire rire malgré tout, contre son gré très certainement. Lorsqu'il dit que sa "sainte" tante ne se moquait jamais de personne, c'est déjà assez risible (faut-il rappeler par exemple la lettre dans laquelle elle informe sa soeur de la fausse couche d'une voisine en supposant que la cause pourrait être qu'elle ait aperçu son mari par mégarde!) mais lorsqu'il cite des passages de ces mêmes lettres pour souligner sa bonté et sa patience et qu'il passe complètement à côté de l'ironie qu'elles comportent, c'est extrêmement drôle.

de nombreux extraits de ses lettres seront d'ailleurs cités et c'est évidement toujours un régal mais la cerise sur le gâteau de cet ouvrage est sans conteste le chapitre inédit de Persuasion que Jane avait finalement remplacé par un autre, meilleur et contenant la fameuse lettre. Quel délice de découvrir ces quelques pages à la suite desquelles je n'ai pu m'empêcher de relire la fin du roman.

Malgré ses défauts en tant que biographie pure, je vous conseille donc fortement ce livre, qui reste un témoignage unique livré par une personne qui a connu et aimé Jane Austen. le post scriptum est d'ailleurs très touchant. Et je termine avec cette citation qui malgré tout, illustre bien la joie que répandait l'auteur autour d'elle et sur laquelle tout le monde est unanime : Cassandra avait le mérite de maîtriser toujours son humeur, mais Jane avait le bonheur de jouir d'une humeur qui n'avait jamais besoin d'être maîtrisée.
Lien : http://janeausten.hautetfort..
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En grand adorateur des oeuvres de Jane Austen, je suis toujours ravi et enthousiaste à l'idée de découvrir davantage d'ouvrages me permettant d'approfondir ma relation avec cette dernière. Par le passé, j'avais déjà pu réaliser cet exercice grâce à la publication de sa correspondance avec ses nièce, dévoilée dans le recueil du fond de mon coeur : Lettres à ses nièces, que j'ai trouvé intimiste et touchant, ainsi qu'avec la biographie proposée par Fiona Stafford, Jane Austen que j'ai trouvé bien trop détaché et en retrait. C'est pourquoi lorsque j'ai découvert, grâce à Justine, la sortie de cette biographie écrite de la main de son neveu, je n'ai pas hésité un seul instant avant de me procurer et de dévorer cet ouvrage.

Malheureusement et même si j'ai fortement apprécié la plume sophistiquée et le style raffiné de James Edward Austen-Leigh, il m'est douloureux d'admettre ne pas avoir été saisi et passionné comme j'aurais voulu l'être par cette lecture. Il faut dire que Jane Austen était finalement que peu de choses excepté son incroyable et indéniable talent littéraire et la femme tendre et aimante. Cette jeune et secrète femme se contentait ainsi de peu et aimait savourer les choses banales de son paisible quotidien. Jamais en quête de gloire, Jane Austen est restée fidèle à ses valeurs et aussi discrète de sa naissance à sa mort et seuls les témoignages des personnes l'ayant côtoyées peuvent permettre une base solide quant à sa biographie. Ainsi et bien que l'auteur ait assurément fréquenter cette muse mais du fait de sa différence stage, James Edward Austen-Leigh s'appuie également sur ce procédé pour livrer à son tour la vie de son aimante tante ainsi que pour dresser son fin portrait. En ce sens et sans pour autant être désagréable, je n'ai pas retrouvé le passionnant amour familial que je recherchais tant. C'est un récit anecdotique qui nous est, certes, élégamment servi mais presque sans âme malgré une certaine saveur.

Une douce et tendre saveur due avant tout au cadre reposant et aimant dans lequel Jane Austen n'a cessé d'évoluer. Malgré les coups du sorts et autres tracas quotidiens, j'ai de nouveau été saisi par l'unité familiale qui semble émaner et unir cette famille. C'est un véritable roc sur lequel cette dernière pouvait sans cesse s'appuyer et dans lequel celle-ci offrait aussi son épaule à ses proches dans le besoin. Alors avec tendresse et enthousiasme, j'ai retracé la courte vie, à travers différents moyens tels que sa correspondance, les quelques avis littéraires et autres témoignantes dévoilés par exemple de l'auteure sans pour autant en apprendre davantage que sur ce qui est déjà offert à ses fidèles admirateurs. Bien des secrets et non-dits ont été enterrés en même temps que notre chère Jane Austen et même si cela peut-être regrettable, cela permet aussi d'allègrement mystifier cette passionnante figure de la littérature anglaise ainsi que l'éternel culte qui lui est consacré.

Ainsi et sans être sans sa saveur, cette biographie m'a néanmoins semblé sans âme. Je m'attendais à quelque chose de plus poignant et de la part de James Edward Austen-Leigh que j'ai trouvé bien en retrait. Ce dernier s'appuie sur de nombreux témoignages et autres outils à sa disposition pour nous livrer un portrait assez grossier mais néanmoins attachant et aimant de sa tante et célèbre auteure.

Cette lecture a été réalisée à l'occasion du Challenge Cottagecore – 2022 : Menu Les propriétés et jardin dissimulés.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
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A la fin de sa vie, James Edward Austen-Leigh, témoin du succès des romans de Jane Austen près de cinquante ans après sa disparition, décide de consigner les souvenirs de celle qui fut sa chère tante et une auteur discrète mais déterminée.

Mes souvenirs de Jane Austen est la première biographie de la romancière. Même si l'auteur est décédée alors que son neveu n'était qu'un adolescent, il est celui qui est le mieux à même de parler de Jane Austen. Aidé par les autres neveux et nièces de la romancière, James Edward dresse tout d'abord le portrait d'une tante joyeuse, à l'écoute, toujours prête à jouer avec les enfants et à leur raconter des histoires. Elle était véritablement le soleil de la maison et les enfants la suivaient partout à Chawton.

James Edward remonte également dans le temps, au-delà de sa propre naissance, pour décrire la jeune fille déjà davantage passionnée par l'écriture et par les péripéties de ses héroïnes que par ses propres aventures sentimentales. James Edward nous plonge dans la vie de Jane Austen et de sa famille à Stevenson, Bath, Southampton et enfin Chawton et nous explique comment ces déménagements furent tour à tour des freins ou des moteurs pour l'écriture de Jane Austen. Ainsi, à Bath, en grande observatrice, Jane Austen analyse la nature humaine, les moeurs et habitudes de ses contemporains mais n'écrit pas pendant des années. Chawton, véritable havre de paix, lui permit de travailler ses écrits de Stevenson et de les nourrir de ses expériences de Bath.

Le biographe alimente ses souvenirs par des lettres de Jane adressées à ses neveux ou nièces mais surtout à Cassandra. Même si ces lettres ne sont pas intimes, le lecteur peut découvrir une Jane Austen intelligente, bienveillante et ironique à souhait. La parfaite compagne d'un après-midi de printemps passé dans un jardin à discuter sur un banc. James Edward nous présente également une auteur discrète dont l'activité littéraire est dissimulée à tous ceux qu'elle ne compte pas comme ses proches. Malgré cela, elle est déterminée à écrire autant qu'elle le peut. Peut-être avait-elle déjà compris que les générations futures aimeraient passionnément ses héroïnes et ses héros et que nous aurions tant besoin de son ironie mordante pour rire sous cape et de ses histoires qui réchauffent les coeurs.

Sous la plume de James Edward, Jane Austen semble parfaite. Qu'importe si l'image de la romancière a été truquée, embellie et qu'elle soit placée sur un piédestal ! C'est cette Jane là que le lecteur a besoin d'imaginer.

La lecture de cette biographie fut un vrai moment de plaisir. J'étais ravie de pouvoir découvrir un chapitre supprimé de Persuasion et remplacé par celui de la si belle lettre du capitaine Wentworth. Quelle délice de découvrir ces quelques lignes inconnues de Jane Austen ! Ce livre m'a permis également de me plonger dans les propres souvenirs de mon voyage d'avril à Bath et à Chawton. Je me suis retrouvée de nouveau dans la rue de la maison de Jane Austen à Bath et à arpenter le cottage et le jardin de Chawton.
Lien : http://lecottageauxlivres.ha..
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Ma passion pour les romans de Jane Austen ne va pas jusqu'à dévorer toutes les biographies qui ont pu être écrites sur elle. Celle-ci est la toute première que je lis ; il se trouve qu'elle est assez remarquable pour mériter qu'on s'y arrête.
Tout d'abord, elle est écrite par un homme. du vivant de Jane Austen et dans le demi-siècle qui a suivi, contrairement à aujourd‘hui, ses admirateurs étaient autant des hommes que des femmes. le Prince-Régent en 1815 (le futur roi George IV), lui fait même transmettre le message qu'il « admirait beaucoup ses romans ; qu'il les lisait souvent et en gardait une collection dans chacune de ses résidences ». Certains critiques de l'époque, comme l'archevêque Whately (1787-1863) ou Lord Macaulay (1800-1859) ont expliqué « pourquoi la plus haute place doit être attribuée à Jane Austen, en tant que dessinatrice fidèle de caractère, et pourquoi on doit la classer parmi ceux qui ont le plus approché, à cet égard, le grand maître Shakespeare ». Austen comparée à Shakespeare… Ceux d'entre vous qui n'avez rien lu d'elle, il n'est pas trop tard !
James Edward Austen-Leigh est un neveu de Jane Austen, le fils de son frère aîné James. Premier biographe de la romancière, il l'a connue intimement dans sa jeunesse : il avait dix-neuf ans à son décès. Son texte est de ce fait empli d'une réelle sensibilité et d'une grande retenue. Il annonce d'emblée qu'il ne dévoilera rien de l'intimité familiale ; il met au contraire l'accent sur la discrétion de la famille Austen, tout comme sur la modestie et la réserve de l'écrivain, qui n'avait de liens qu'avec sa famille et ses amis proches.
Le texte est articulé autour de la vie de la romancière, des personnalités qui l'ont admirée, des critiques positives mais également négatives qui ont pu paraître de son vivant et surtout, très attendu certainement par la plupart des amateurs de ses romans, du contexte des créations d'Austen et d'une analyse de quelques-uns des personnages mythiques qu'elle a laissés aux générations futures. Quelques merveilleux plaisirs austéniens ont une belle place dans cette biographie : James Edward Austen-Leigh a intégré des lettres de Jane dans son essai, lettres introduites et expliquées. Il dévoile également ce que, dans l'esprit de sa tante, deviendront plusieurs de ses personnages secondaires après la fin de ses romans (Miss Steele, Kitty et Mary Bennet, Mr Woodhouse…). Cerise sur le gâteau, il intègre à son ouvrage une première version de la fin de Persuasion, ainsi que quelques échantillons d'un roman commencé et jamais achevé. Que des régals pour le lecteur !
Il fait de nombreuses allusions aux romans de Jane Austen et effectue une analyse tout à fait contemporaine de la perception qu'ont les lecteurs de ses personnages « les Dashwood et les Bennet, les Bertram et les Woodhouse, les Thorpe et les Musgrove, devenus des hôtes familiers au coin du feu de tant de familles, où ils sont aussi personnellement connus que s'ils étaient des voisins de chair ! » Il est sans doute préférable d'avoir lu quelques romans de l'écrivain pour apprécier pleinement cet ouvrage.
James Edward Austen-Leigh ne pouvait pas deviner l'emprise que l'oeuvre de sa tante aurait sur les générations du XX° et du XXI° siècle. Il semble que l'intérêt des lecteurs ait évolué, cependant. Austen a souhaité décrire la vie réelle et « la supériorité des principes nobles sur les bas, celle de la magnanimité sur la pusillanimité », ce qui ne correspond pas aux attentes de la majorité des lecteurs, je devrais dire des lectrices d'aujourd'hui. La lectrice moyenne du XXI° siècle est en quête de romantisme exacerbé dans les intrigues amoureuses d'Austen, ce qui, je pense, n'est pas l'intérêt premier d'Orgueil et préjugés et des cinq autres romans. Lire cette biographie permettra sans doute de replacer les oeuvres de la romancière dans le registre souhaité par l'auteur.
Lien : https://akarinthi.com/2017/0..
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3,5 / 5

Cette biographie de Jane Austen, écrite par son neveu, est très connue dans le monde austenien mais n'avait encore jamais été traduite en français et pour cela il faut remercier les Éditions Bartillat. Elle est également connue pour ne pas être extrêmement fidèle, lissant la personnalité de Jane Austen pour la faire paraître comme une vieille tante affectueuse et éminemment respectable, par pudeur je suppose. Et en effet, dès les premières pages, à travers le style pompeux et légèrement condescendant d'Edward, nous nous rendons vite compte de l'impact de la société victorienne sur cette biographie écrite par un homme de son temps. Et pour autant, elle n'en est pas moins intéressante.

Pour les souvenirs personnels, on repassera, je vous l'accorde, ils sont quasi inexistants et je ne parle même pas de cette manie de l'auteur de parler de lui à la troisième personne. En revanche, de nombreux détails nous sont donnés sur le contexte et sur la famille de Jane Austen et n'est-ce pas savoureux d'apprendre, par exemple, qu'un ami de James Edward avait déclaré avoir établi un nouveau critère d'aptitude intellectuelle : était-on oui ou non capable d'apprécier les mérites de Jane Austen ?

C'est également un excellent témoignage de son époque. J'ai beaucoup aimé le passage où James Edward informe ses lecteurs victoriens des nombreuses différences dans les habitudes qu'il pouvait y avoir du vivant de sa tante quand pour nous ces deux périodes paraissent si proches l'une de l'autre. Il est tout aussi amusant de lire tous les noms qu'il évoque pour montrer à quel point sa tante est aimée de personnages illustres qui sont pour la plupart aujourd'hui d'illustres inconnus en comparaison de l'extraordinaire renommée, toujours grandissante, de Jane Austen.

Je l'ai déjà dit, j'ai trouvé Edward un peu guindé et manquant certainement de l'humour de sa tante mais il a réussi à me faire rire malgré tout, contre son gré très certainement. Lorsqu'il dit que sa "sainte" tante ne se moquait jamais de personne, c'est déjà assez risible (faut-il rappeler par exemple la lettre dans laquelle elle informe sa soeur de la fausse couche d'une voisine en supposant que la cause pourrait être qu'elle ait aperçu son mari par mégarde!) mais lorsqu'il cite des passages de ces mêmes lettres pour souligner sa bonté et sa patience et qu'il passe complètement à côté de l'ironie qu'elles comportent, c'est extrêmement drôle.

de nombreux extraits de ses lettres seront d'ailleurs cités et c'est évidement toujours un régal mais la cerise sur le gâteau de cet ouvrage est sans conteste le chapitre inédit de Persuasion que Jane avait finalement remplacé par un autre, meilleur et contenant la fameuse lettre. Quel délice de découvrir ces quelques pages à la suite desquelles je n'ai pu m'empêcher de relire la fin du roman.

Malgré ses défauts en tant que biographie pure, je vous conseille donc fortement ce livre, qui reste un témoignage unique livré par une personne qui a connu et aimé Jane Austen. le post scriptum est d'ailleurs très touchant. Et je termine avec cette citation qui malgré tout, illustre bien la joie que répandait l'auteur autour d'elle et sur laquelle tout le monde est unanime : Cassandra avait le mérite de maîtriser toujours son humeur, mais Jane avait le bonheur de jouir d'une humeur qui n'avait jamais besoin d'être maîtrisée.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Interrogée, elle nous livrait maints petits détails sur les carrières ultérieures de certains de ses personnages. C'est ainsi que nous apprîmes que Melle Steele n'avait jamais réussi à mettre le grappin sur le Docteur; que Kitty Bennet avait fait un bon mariage, avec un ecclésiastique près de Pemberley, tandis que Mary n'avait rien obtenu de mieux qu'un des clercs de son oncle Philip et qu'elle se satisfaisait de briller dans la société de Meriton; que la "somme considérable" donnée par Mme Norris à William Price se montait à une livre; que M. Woodhouse avait survécu au mariage de sa fille, et qu'il l'avait empêchée, ainsi que Mr Knightley de s'installer à Donwell durant deux ans environ; que les lettres déposées par Franck Churchill devant Jane Fairfax, et qu'elle avait balayées sans les lire, renfermaient le mot "pardon". Des bonnes gens de Northanger Abbey et de Persuasion, nous ne saurons pas davantage que ce qui est écrit; car leur auteur nous avait été enlevé avant que ces ouvrages parussent et tous ces charmants échanges avaient cessé à jamais.
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"Cassandra avait le mérite de maîtriser toujours son humeur, mais Jane avait le bonheur de jouir d'une humeur qui n'avait jamais besoin d'être maîtrisée."
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Ce n était pas ce qu’ elle savait, mais ce qu’ elle était, qui distinguait Jane Austen d autrui
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Ces écrits ressemblent à des photographies où aucun trait ne serait adouci.
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