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sur 717 notes
J'ai été séduite par le savant mélange d'univers austenien et de suspense. On se replonge avec plaisir dans l'univers de Pemberley, quelques années après la fin d'Orgueil et Préjugés. L'auteur a eu la bonne idée de commencer son livre par une synthèse rapide de l'histoire de Pemberley et de la famille Bennett, ce qui permet à ceux qui ne l'ont pas lu, ou dont la lecture remonte aux années lycée, de ne pas être trop perdus parmi les personnages.

J'ai bien aimé la façon dont P.D. James s'est approprié cet univers, mais je pense que les puristes seront un peu déstabilisée par une Elizabeth très assagie, et peut être par d'autres personnages qui ne colleront pas aux souvenirs qu'ils en ont. Mais pour ma part, la magie a prise, et j'ai dévoré ce roman.

De même, l'intrigue m'a plu, elle est simple et même si elle n'avance pas très vite, elle m'a tenue en haleine, et les quelques rebondissements de la fin ont ajouté à mon plaisir. Là encore, les habitués de P.D. James trouveront que l'aspect policier est moins présent que dans ses autres romans, que le suspense est également moindre, mais cela non plus ne m'a pas dérangée.

L'histoire commence assez vite, et dès qu'un corps est retrouvé, on plonge dans les relations troubles et difficiles entre les Darcy et les Whickam. Les dialogues, toujours très lisses en apparence, mais chargés de sous-entendus sont délectables, et l'auteur joue à nous faire imaginer diverses pistes. L'issue a été pour moi une surprise, sans rien de théâtral, mais bien ficelée. Les personnages secondaires apportent un relief intéressant à l'enquête. On suit d'ailleurs avec intérêt le déroulement de celle-ci, découvrant ainsi les rouages de la justice anglaise du début du XIXè siècle.

Seul bémol pour ma part, Georgiana Darcy est assez présente au début du roman, mais elle et ses courtisans passent assez vite en arrière-plan jusqu'à ce que cette facette "romance" disparaisse au cours du roman, alors qu'on aurait eu plaisir à suivre son évolution d'un peu plus près.

Les rapports humains, tout comme l'aime Jane Austen, restent au coeur de l'histoire, et on sent bien que P.D. James s'est régalée en revisitant cet univers si célèbre et fondateur dans la culture anglophone. elle prend plaisir à venir perturber la vie paisible de Pemberley, et le lecteur suivra avec plaisir les tourments infligés aux Darcy et à leurs proches.
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Je viens de fermer ce livre qui me semblait plein de promesses : la promesse de retrouver des personnages que j'avais tant aimés, la promesse d'une écriture intéressante, la promesse d'un voyage dans l'Angleterre du début du XIXè siècle.

Bien sûr, je ne m'attendais pas à lire du Jane Austen, mais je dois avouer que j'ai été plutôt agréablement surprise par le style d'écriture. Il me semble relativement proche de celui de l'auteur d'Orgueil et préjugés. Par contre, même si nous retrouver les personnages qui ont pu nous toucher dans l'oeuvre originale, ils ont perdu toute consistance ici, toute profondeur. Nous avons une Élisabeth passive, un Darcy perdu, un Wickham, bien qu'étant le personnage central de ce roman, inexistant ! C'est justement ce qui me plaît tant chez Jane Austen : le développement de ses personnages et c'est précisément ce qui manque cruellement ici.
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Comme j'aime énormément "Orgueil et Préjugés", quelle ne fut pas ma joie de tomber sur ce livre!

Pourtant, passée le plaisir de retrouver tous ces noms qui sont chers, Lizzie, Darcy (et même Mr Collins!)..., la joie s'étiole vite.

Je trouve que la mise en place de l'ambiance "polar" et de l'intrigue policière se révèle fastidieuse. J'ai eu beaucoup de mal à poursuivre la lecture de ce roman, peu intéressée par le fin mot de l'histoire.
De plus, alors que P. D. James a un style intéressant dans ses autres romans, ici, il semble bâclé, comme si elle hésitait entre son style et imiter celui de Jane Austen.

Indéniablement, elle connaît l'oeuvre initiale et sait, dans les premières pages, profiter des non-dits de l'auteur pour glisser de-ci de-là des détails complémentairesplutôt bienvenus sur les personnages.
C'est après que ça se dégrade. L'énigme paraît cousue de fil blanc, avec des retournements peu crédibles. Et le cheminement psychologique des principaux personnages ne correspond plus guère à ce qu'on en savait à la lecture d' "Orgueil et Préjugés".
Lizzie en particulier, dont le portrait était si fort et attachant, s'avère décevante dans son rôle d'épouse de Mr Darcy. Finie la verve, fini le côté piquant de sa personnalité qui en faisait tout le charme. On la découvre acquiesçant à tout ce que dit son époux.

Bref, sans aller jusqu'à être une punition, la lecture de ce livre n'en est pas moins une déception. A noter pour le côté fan-club Jane Austen, diverses références à d'autres ouvrages de l'écrivain, tels que "Persuasion" ou encore "Emma".
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Premier effet : Chouette ! Joie de retrouver Darcy et compagnie, tous les personnages de Orgueil et préjugés qui m'avaient tant enchantée. Plaisir de retrouver l'époque, les conventions sociales dans une nouvelle intrigue.

Deuxième effet : Mais où est donc passée l'intrigue ? Diluée dans la pesanteur des conventions sociales qui sont devenues, au passage, presque le seul argument du livre. Disparue entre les personnages qui tournent en rond à défaut de se parler ou d'agir.

Bref, malgré mon enthousiasme du départ, il n'y a pas eu de double effet kisscool. J'ai abandonné le livre à la moitié
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Rappelez vous, Elisabeth Bennet, sa mère infernale, mélodramatique et obsédée par le mariage réussi (donc riche), ses quatre soeurs plus ou moins sages, son père pragmatique et un brin cynique….

Vous voyez ?

Elisabeth et ses préjugés un peu orgueilleux, il faut bien le dire, mais qui a finalement franchi tous les obstacles (les préjugés donc, l'absence de fortune, les commérages, la méchanceté des bien-pensant et les redoutables représentantes féminines de la bonne société anglaise du XIXe siècle) pour réussir le plus inattendu des mariages, quelque part entre le Derbyshire et l'Hertfordshire.

P.D. James nous convie au coeur de l'un des plus notables monuments de la littérature anglaise, pour une immersion en forme d'hommage, inattendu lui aussi : plonger la tranquille petite société de Jane Austen au coeur d'une intrigue policière, et de la pire des manières, le meurtre … !

Jouant à merveille avec les codes de la littérature classique, James prend un plaisir évident à recréer l'ambiance du roman original pour en faire le cadre de son enquête. Et elle y réussit parfaitement. Invitant quasiment tous les personnages « austeniens », elle s'offre un luxe de détails pour poursuivre leur destinée là où son illustre devancière les avait laissé. Tous sont là, et c'est avec plaisir que l'on renoue avec cette grande famille, au propre comme au figuré car les divers mariages issus du premier volet ont plus ou moins lié chaque foyer à tous les autres.

Elisabeth est donc devenue Mrs Darcy et coule des jours heureux auprès d'un homme qui l'aime et la comprend, de leurs deux petits garçons et de la soeur de son époux, miss Georgiana Darcy. C'est à elle maintenant d'être entourée de prétendants, ayant heureusement atteint l'âge requis, car il ne saurait y avoir de suite à Jane Austen sans un mariage potentiel dans l'air !

Elle est toujours aussi proche de sa soeur Jane, maintenant Mrs Bingley, mère de trois bambins, et de son père Mr Bennet, qui lui rend visite aussi souvent que possible, tant pour consulter sans relache la très riche bibliothèque de son gendre que pour fuir son hydre de femme et ses lamentations perpétuelles.

Mais alors que les maîtres de Pemberley s'apprêtent à recevoir une foule pour le traditionnel bal de Lady Anne ressurgissent dans leurs vies, et pour leur plus grand désarroi, la soeur terrible d'Elisabeth, Lydia et son indésirable époux, ennemi intime de Darcy, le séduisant mais malhonnête Mr Wickham !

Ne se contentant pas d'arriver sans invitation, mais se payant le luxe d'être accusé du meurtre de son seul ami, ce satané Wickham va causer bien du tort à sa belle famille, pour notre grand bonheur de lecteurs.

Phyllis Dorothy James a bien entendu mis sa « patte » à cet enquête en créant nombre de nouveaux personnages, et en approfondissant grandement la psychologie de ceux qu'elle reprend, et l'on retrouve tout son talent à créer des univers dans la minutie qu'elle a mis à inventer le petit monde de Pemberley.

Spécialement experte en huis clos, c'est dans ce domaine qu'elle excelle, avec cependant une grande fidélité au style de son modèle. Leurs deux plumes se mèlent littéralement et on se dit de miss Austen aurait pu écrire elle-même les passages sur la domesticité de Pemberley ou les notable du Derbyshire, pour peu qu'elle ait eu un tant soit peu de goût pour les intrigues policières.

Ce qui n'était probablement pas le cas, comme le fait remarquer l'auteur dans sa note introductive, en citant son aînée qui écrivait dans Mansfield Park : « Laissons à d'autres plumes que la mienne le soin de s'attarder sur la culpabilité et le malheur. J'abandonne promptement des sujets aussi détestables, car je suis impatiente de faire retrouver à ceux qui n'ont pas grand-chose à se reprocher une certaine tranquillité, et d'en avoir terminé avec les autres. »

Mais si Mrs James se sent obligée de présenter ses excuses symboliques à l'ombre de Jane Austen, elle n'a vraiment pas à voir honte de sa prestation, qui ravira sans doute leurs lecteurs à toutes deux.

Peut-être certains trouveront-ils seulement les passages consacrés à l'enquête proprement dite un peu courts, et les inconditionnels du polar resteront-ils légèrement sur leur faim. Les codes sont pourtant respectés, le crime, l'enquête, le procès et le dénouement final s'enchaînent parfaitement, au rythme de la campagne anglaise et entrecoupés de longs passages sur les émotions des uns et des autres, leurs doutes et leurs choix complexes, entravés par les si lourds codes sociaux du début du XIXe siècle.

du suspens, des sentiments et une étude de moeurs intelligente, la joie de retrouver un univers familier si fidèlement adapté et la plume parfaitement maîtrisée de Phyllis Dorothy James, voilà les ingrédients qui feront de ce roman un plaisir bienvenu à la veille des vacances.

S.L.
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P.D. James joue à imaginer une suite à Orgueil et préjugés, une suite qui prend la forme d'un roman policier. Wickham, le noir caractère est mêlé à cette histoire, et accusé d'un meurtre commis dans les environs de Pemberley. Nous suivons l'enquête, le procès, et le retournement final.

Curieux livre, deux en un pourrait-on dire. Parce que P.D. James résume au passage le célèbre roman qui l'a inspiré, quelqu'un qui ne l'a pas encore lu et voudrait le faire à la suite connaîtrait toute l'histoire. Mais en plus d'être un résumé, nous avons à faire à un commentaire, P.D. James nous explique à sa façon les personnages de Jane Austen, nous en donne son interprétation personnelle, qui est au combien moins riche et complexe que dans l'oeuvre de son illustre devancière. Toute cette partie est parfaitement redondante et décevante pour ceux qui ont lu et connaissent parfaitement Orgueil et préjugés. L'intrique policière quand à elle a quelques bons moments, en particulier le procès, avec un suspens par moments efficace. Mais la fin est bâclé et la solution finale parfaitement invraisemblable.

Au final, un curieux objet, pas réellement indispensable
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Je suis tombée complètement par hasard sur ce livre en me baladant sur le site. D'abord intriguée par le titre puis par le résumé, ma curiosité a été vite freinée par les différentes critiques que j'ai pu en lire. Ces critiques tant « négatives » que positives m'ont en effet laissé perplexe sur cet ouvrage et je n'ai pas cherché à me le procurer tout en le gardant malgré tout en pense-bête. Et voilà que je le trouve à la bibliothèque.
J'ai aimé retourner dans l'univers de Jane Austen, mais, dès le prologue et le premier chapitre passés, mon enthousiasme est vite retombé pour plusieurs raisons, la première étant la répétition de certains récits qui alourdit la lecture.
La deuxième raison de mon manque d'enthousiasme c'est la relation entre Elizabeth et son mari. J'avais cru comprendre que leur mariage manquait de piquant pour certains lecteurs, je m'attentais donc à de grandes scènes de félicité conjugale, ce qui ne m'aurait pas dérangée, mais je n'ai rien lu de tel excepté à la fin du livre. En effet je crois que ce n'est qu'à la quatre-vingt-dixième page qu'une interaction se fait entre les deux époux et j'ai bien dû dépasser les cent pages avant de lire une ligne de dialogue entre eux. Ce manque d'interactions m'a tout bonnement déçue, je m'attendais à voir un couple uni partageant leurs doutes, mais cela n'est pas exprimé dans ces pages ou sinon par petites allusions qui m'ont laissée tout simplement indifférente.
J'avais lu que certains personnages avaient diamétralement changé de caractères dans cette suite ce qui n'avait pas été apprécié par de nombreux lecteurs. Ce n'est pas tant l'évolution de certains caractères qui m'a choquée que le rajout plus ou moins subtil de scènes, ou de réflexions sur le texte original de Jane Austen. À mon sens ils n'ont pas vraiment d'intérêt sauf d'expliquer le comportement de certains protagonistes dans cette suite, comportements qui auraient pu s'expliquer d'une tout autre manière.
Enfin, l'intrigue policière n'en est, pour moi, pas vraiment une, puisque nous ne suivons pas l'enquête et que les protagonistes sont plus souvent en train de s'appesantir sur leurs sentiments et de revenir sur le passé que de tenter de comprendre le crime, qui est malgré tout résolu à la fin du livre. Je vous avoue que pendant un moment j'ai cru que nous n'aurions même pas cette résolution et ces explications.
Comme vous l'aurez compris, un avis assez négatif sur cette proposition de suite pour ma part, après chacun doit se faire sa propre opinion.
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Aïe. La "grande dame du roman policier anglais", alors nonagénaire, se lançait dans la fan fiction austenienne. Soit. Résultat, la grande dame en question commençait sérieusement à sucrer les fraises! Rien de déshonorant à son âge d'écrire ce machin pour son plaisir, mais quant à le publier, c'était vraiment prendre le lecteur pour un pingouin. Ce roman est un véritable tue-l-amour vis-à-vis du fameux couple Elizabeth - Darcy, qu'on retrouve en propriétaires terriens confits dans leur petite routine campagnarde. Même Helen Fielding avait moins trahi le personnage de Darcy avec son pull à tête de renne dans Bridget Jones, c'est un comble.
Heureusement, elle ne s'est pas attaquée à écrire la suite d'"Autant en emporte le vent", avec Rhett qui s'est mis à la pétanque et Scarlett à la pâtisserie.
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Une intrigue policière dans l'univers de P&P…. le pari était osé et, à mon sens, P. D. James l'a réussi. le style ne peut certes pas être le même que celui de Jane Austen mais l'esprit est là et comparé à certaines productions sorties récemment c'est déjà beaucoup. Quelques passages présentant le contexte et les personnages semblent être directement issus de l'oeuvre originale et P. D. James a également émaillé le roman de références à d'autres oeuvres et d'autres personnages de l'univers austenien.
Le récit présente cependant certaines longueurs et Darcy et Elisabeth semblent avoir perdu ce qui faisait la particularité de leur caractère : son arrogance pour le premier et son esprit caustique vis-à-vis de la société pour la seconde. C'est vraiment le point noir de l'oeuvre pour tous fans de Jane Austen.
Je n'ai pas lu ce livre pour son intrigue policière qui d'ailleurs est un peu plate. Il n'y a pas véritablement d'enquête. L'auteur s'attache surtout à la procédure judiciaire en vigueur à l'époque et au ressenti des personnages face à l'événement. Les fans de polar risquent donc d'être un peu déçus.
En conclusion si tout n'est pas parfait, le positif l'emporte néanmoins sur le négatif et j'ai passé un agréable moment.
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Quel bonheur de retrouver ces chères Elizabeth et Jane, les soeurs Bennet, devenues respectivement Mesdames Darcy et Bingley. Pour celles et ceux qui ont lu et aimé Orgueil et Préjugés, c'est un ravissement d'être à nouveau plongé dans l'univers austenien et d'y croiser ses visages familiers.
P.D James, reine du polar, a su adapter sa plume à celle de Jane Austen en préservant l'atmosphère de l'époque tout en intégrant ses conflits politiques et sociaux. Elle parvient ainsi à faire évoluer l'histoire imaginée par Austen avec fidélité et crédibilité. le décor est parfaitement planté entre Pemberley, demeure feutrée et rassurante, et sa forêt sombre et mystérieuse. Les protagonistes connus pour la plupart des lecteurs ont vieilli, une partie de leur vie leur échappe, ce qui favorise les zones d'ombre chères à P.D James.
Car si cet ouvrage est avant tout un hommage rendue à la créatrice d'Orgueil et Préjugés, l'auteure de ce roman-ci est une grande dame de l'intrigue policière. Un meurtre sera donc commis sur le domaine de Pemberley, mettant en scène un certain George Wickham, marié à Lydia, une autre soeur d'Elizabeth – personnage malfaisant que la famille Darcy ne fréquente plus depuis de nombreuses années...
Elizabeth et Fitzwilliam Darcy sont en pleine préparation du bal annuel de Lady Anne, des invités sont attendus, les domestiques sont sur le pied de guerre entrainant une grande agitation à Pemberley House. Quand soudain, un équipage surgit dans la nuit avec à son bord Lydia Wickham complètement affolée, criant de toutes ses forces : « Wickham est mort ! Denny l'a tué !(...) Ils sont là-bas, dans le bois ! Faites donc quelque chose! » Je ne dirai pas un mot de plus sur cette affaire, à vous de découvrir la trame de cette ténébreuse histoire – dont le dénouement est tout de même un peu rapide -.
Un roman qui ravira les lecteurs assidus d'Austen et de Phyllis Dorothy James. Toutefois, j'avoue que la délicieuse ironie d'Elizabeth – que j'avais tant aimée dans Orgueil et Préjugés – m'a manqué.

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