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EAN : 9782264060068
432 pages
10-18 (19/09/2013)
3.66/5   88 notes
Résumé :
Après le succès de Mississippi, Hillary Jordan revient avec un roman au suspense haletant, situé dans un futur proche effrayant de réalisme, un pamphlet virulent contre les dérives totalitaristes d'une société américaine puritaine et intolérante.

Une Chrome. Une Rouge. Pour Hannah Payne, la sentence est tombée. Pendant seize ans, la jeune femme devra porter sur sa peau la couleur de son crime, celui d'avoir aimé un homme marié, un pasteur, et d'avoir ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 88 notes
Hannah est coupable ! Coupable d'avoir eu une liaison. Coupable d'avortement. Coupable de ne pas dénoncer son amant… Coupable d'être une femme ! À 26 ans, Hannah Payne est condamnée à être teinte en rouge, la couleur de son crime.

Les Etats-Unis sont gouvernés par des religieux extrémistes qui, sous couvert de manque de moyens financiers, ont remplacé l'emprisonnement de certains criminels par l'injection d'un virus qui les colore intégralement ! Selon la gravité du crime, ils sont teints en rouge, bleu, vert ou jaune avant d'être remis en liberté.

Ainsi, chaque faux pas stigmatise le temps de la peine : de quelques mois à de nombreuses années. Et si vous vouliez passer votre crime sous silence, vous pouvez oubliez ! Les personnes portent leurs péchés sur elle sous le regard omniprésent des autres.

Malgré sa condamnation, on assite à la fois à une lente résurrection, car Hannah, malgré sa mise au banc est pétrie de puritanisme et c'est seulement après avoir subi les dégâts physiques et psychologiques, qu'elle se rend compte à quel point c'est inhumain et dégradant quel que soit le crime commis, à quel point la ségrégation détruit les vies des « chromés » et les rend à la merci des gens « libres et normaux », qui peuvent en faire ce qu'ils veulent : les chasser, les violer, les tuer.


Instinctivement, elle essaya d'abord de se rendre invisible, puis, mue par une soudaine révolte, elle planta son regard dans celui de ses voisins, ces gens qu'elle écoeurait tant (…). Elle se demanda combien d'entre eux étaient des menteurs et dans quelle mesure leur probité apparente ne masquait pas des crimes aussi graves que les siens.

L'auteure s'est inspirée de la lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne pour écrire ce roman : l'histoire d'Hester Prynne, au 17ème siècle, condamnée à porter sur la poitrine la lettre A, d'une couleur écarlate, pour avoir commis l'adultère avec un homme d'église, un livre majeur de la littérature classique.

Alors forcément, le roman d'Hillary Jordan souffre un peu de la comparaison, pour autant la construction, l'époque tout est différent, ce qui le rend d'autant plus actuel !

Un roman d'anticipation bouleversant qui dénonce à la fois les crimes faits aux femmes mais aussi les dérives des fanatiques religieux et cela quelque soit le genre que l'on ait. le fait de porter son crime sur soit, est à la fois une peine majeure mais laisse les condamnés à la merci de la vindicte populaire, beaucoup plus meurtrière que celle de l'Etat lui-même. Chacun devenant juge pour son bon plaisir et sous couvert du gouvernement. Au nom de quoi ?
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Clin d'oeil affiché, dès la dédicace préalable, à un grand classique du genre dystopien intitulé « La lettre écarlate » (écrit par Nathaniel HAWTHORNE en 1850), « Ecarlate » raconte l'histoire d'une jeune femme, Hannah, dans une Amérique à peine futuriste et très croyante.

Le prétendu manque de moyens financiers a conduit l'Etat à remplacer l'emprisonnement de certains criminels par l'injection d'un virus qui les colore intégralement ! Selon la gravité des faits qui leur sont reprochés, les hors la loi sont donc remis en liberté surveillée, après avoir été teints en rouge, bleu, vert ou jaune.
Ainsi, chaque faux pas vous stigmatise le temps de votre peine : de quelques mois à de nombreuses années. Contrairement aux prisonniers classiques, vous portez vos péchés sur vous.


Hannah, enceinte d'un pasteur déjà marié, ne peut pas garder le bébé. Pourtant, à cette époque et dans ce pays, l'avortement est un crime… Elle cherche donc à se faire avorter clandestinement, mais est arrêtée puis condamnée. Elle sera alors « chromée » en rouge pendant 16 ans, durée de la peine de prison qu'elle aurait dû purger.
Mais si les chromés sont remis en liberté au lieu d'être emprisonnés, leur vie ne ressemble en rien à celle des autres gens : Repérables de loin, ils ont des puces électroniques permettant à tout le monde de savoir à tout instant où ils se trouvent, ainsi que ce qu'ils ont fait pour devenir chromés. Cela en fait des cibles parfaites pour la ségrégation ou la chasse à l'homme. Et surtout, cela les déshumanise totalement.


Bannie par sa mère, Hannah est hébergée dans un centre d'accueil religieux destiné à remettre les chromés sur le droit chemin. Mais au nom de la religion, les redresseurs de tort torturent psychiquement les chromés et Hannah, rebelle devant cette double peine, s'en fait virer.
Elle devient la cible du « poing », une organisation secrète anti-chromés présentant d'étranges similitudes avec le Ku Klux Klan… N'oublions pas qu'Hannah est équipée d'une puce et est chromée en rouge, passant difficilement inaperçue. Réussira-t-elle à refaire sa vie ?


*****

J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur simple mais fluide, alerte mais sans fioriture qui correspond parfaitement au récit des aventured de cette femme prise au piège par le système. Les personnages servent tous très bien l'histoire : Hannah notamment évolue tout au long du récit, passant de la croyante effacée à la condamnée rebelle lorsqu'elle se rend compte de la disproportion de la peine qu'elle subit.
Lorsqu'elle s'est fait arrêter, elle estimait mériter sa punition, du fait de sa religion ; elle pensait aussi qu'être chromée était un traitement plus humain que de rester enfermée dans une prison.
Mais après avoir subi les dégâts physiques et psychologiques que cela provoque, elle se rend compte à quel point c'est inhumain et dégradant quel que soit le crime commis, et à quel point la ségrégation détruit les vies des « chromés » et les rend à la merci des gens « libres et normaux », qui peuvent en faire ce qu'ils veulent : les chasser, les violer ; Les tuer.
Au final, que reste-t-il de la justice étatique? La colère lui donnant force et courage, elle rejoindra alors une cause qui lui semble juste pour, à son tour, aider les chromés.


Ce que j'aime dans les dystopies, c'est qu'en exagérant les faiblesses et les noirceurs de nos systèmes étatiques et judiciaires, elles mettent en lumière les dérives à éviter. Ici les nombreux thèmes abordés rappellent que notre société n'est jamais à l'abri de mauvais choix : La question du droit à l'avortement est malheureusement d'actualité, mais d'autres sujets méritent notre attention, comme le poids de la religion dans la société et sa confusion avec les règles de droit, le fanatisme religieux, la stigmatisation rappelant par exemple le port de l'étoile juive (et de la lettre écarlate de la dédicace préalable), etc…
Ce roman prouve une fois de plus que, même dans un système étatique ressemblant au nôtre, rien n'est jamais acquis : Il faut sans cesse être vigilant envers le gouvernement et les lois dangereuses pour les libertés individuelles qu'il pourrait promulguer.


Dans cette optique, vous pouvez lire aussi « 1984 » avec Big Brother, sur la paralysie du peuple par la surveillance, "la servante écarlate" sur la soudaine prise de pouvoir d'une dictature militaire, ou encore « matins bruns » et « Acide sulfurique » sur l'inertie du peuple.
Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Hannah est une Chrome, une rouge pour être plus précise. On lui a inoculé un virus qui colore sa peau afin que tous puissent se rappeler de son crime : maîtresse d'un homme marié, elle a commis l'adultère et a choisi d'avorter du fruit de leur amour.
Enfermée, attaquée, elle n'a plus d'échappatoire : à qui se fier, à qui accorder sa confiance, comment vivre sans avenir... Hannah va se découvrir et renaitre, malgré les dangers er les difficultés.
Hillary Jordan a une écriture agréable et elle réussit à nous porter aux Etats-Unis, dans un pays devenu totalitaire et ultra religieux. Les dérives sont banales et les femmes ne connaissent plus ni le libre arbitre, ni les bonheurs simples du quotidien. Un roman fort et dont les personnages sont attachants, un roman noir mais dont la dernière page se tourne sur l'espoir pour Hannah et ses semblables...
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L'histoire racontée par Hillary Jordan se déroule dans l'état du Texas. Elle y évoque un futur proche bien sombre idéologiquement (dystopie). Hannah Payne a vingt-six ans. L'insouciance de sa jeunesse et le tourbillon de sa récente passion amoureuse semblent bien loin pourtant. Cloîtrée dans une cellule munie de caméras, elle sait que des gens, nombreux, la regardent de l'autre côté de leur écran de télévision purger sa peine. Ces mêmes personnes qui la répudient l'observent avec minutie...
Hannah est devenue une Rouge. On a inoculé dans son corps un virus teintant sa peau d'une couleur écarlate pour la punir d'un crime effroyable au yeux du gouvernement en place. En effet, la jeune femme a commis un geste impardonnable pour la société puritaine américaine dans laquelle la religion tient une place essentielle. Hannah a tué. Elle a avorté clandestinement.
Son amant, le père de l'enfant qu'elle portait, Aidan Dale, est marié et surtout il est pasteur, une figure vénérée par tous. Afin de ne pas souiller l'existence de ce dernier, elle choisit de ne pas dévoiler son nom. Trois chefs d'accusation condamnent Hannah : adultère, avortement, et refus de donner l'identité du père.
Après avoir passée quelques semaines en cellule, elle sera placée dans un foyer de réinsertion pour femmes – le Centre du Droit Chemin – avec pour objectif de « revenir à Dieu ». Elle s'évadera de cet endroit. Mais affronter la société quand on est devenu une paria, une Rouge, n'est pas chose aisée. En voulant revoir sa soeur, elle tombe sur son beau-frère, membre d'un groupuscule extrêmiste. Traquée, elle s'enfuit et retrouve Kayla qui s'est aussi évadée du foyer.
On va donc suivre les pérégrinations de ces deux jeunes femmes dans une amérique austère. Avec courage et ténacité, elles se battront, aidées par des résistants, pour gagner leur liberté. Fuir pour revivre, ailleurs, autrement.
L'auteure s'est clairement inspirée de la lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne pour écrire ce roman : l'histoire poignante d'Hester Prynne, au XVII ème siècle, condamné à porter sur la poitrine la lettre A d'une couleur écarlate durant sa vie entière pour avoir commis l'adultère avec un ecclesiastique, une fille naîtra de leur union, un livre majeur de la littérature sur l'amour, l'oppression de la société et la révolte d'une femme emprise de liberté.
Alors forcément quand on a lu le chef d'oeuvre d'Hawthorne, le roman d'hillary souffre un peu de la comparaison. Mais, malgré des longueurs dans le récit, j'ai beaucoup aimé le personnage d'Hanna tantôt fragile, en colère, faillible, loyale, amoureuse et insoumise.

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Dans un avenir indéterminé (mais proche), les Etats-Unis sont devenus un pays puritain, réactionnaire, toujours plus répressif. La nation, dans son ensemble, approuve l'ordre moral qui a été imposé par de nouvelles lois. Les délinquants et les déviants sont impitoyablement punis, puis mis au ban de la société, pourchassés par des milices d'extrême-droite. Les condamnés sont punis par l'injection d'un virus spécial qui teinte leur peau d'une couleur très vive (rouge, bleue, jaune…) pendant leur peine: on les appelle les "Chromes".
Dans le roman, nous suivons les sombres aventures d'Hannah, condamnée à la couleur rouge écarlate pour 16 années: elle avorté d'un enfant conçu avec un pasteur célèbre, Aidan Dale, dont elle est amoureuse et qu'elle n'a pas voulu dénoncer. A sa sortie de prison, elle se retrouve dans une épouvantable maison de redressement où l'on pratique le "lavage de cerveau". Elle ne supporte pas longtemps cette ambiance délétère: elle préfère partir et affronter tous les dangers qui guettent les "Chromes". Elle est accompagnée de Kayla, qui est devenue son amie. Il y aura de nombreux rebondissements, notamment une agression contre elles, par les nervis du "Poing du Christ". Les deux femmes s'en tirent grâce à l'intervention d'une organisation clandestine qui défend principalement le droit à l'avortement. Les membres de cette société secrète proposent à Hannah de l'exfiltrer vers le Canada, ce pays ayant une politique beaucoup plus libérale que les USA. L'héroïne parviendra-t-elle à bon port, avec Kayla ? Vous le saurez en lisant ce roman jusqu'au bout.
Il y a quelque chose de très remarquable dans ce roman: son point de départ est presque le même que celui de "La lettre écarlate", écrit par Nathaniel Hawthorne au sujet de la Nouvelle-Angleterre au XVIIème siècle. Hillary Jordan donne ici une allure "moderne" à cette ambiance toxique, qui étouffe les individus échappant à la norme morale; les moyens de punition sont beaucoup plus sophistiqués. Mais l'oppression des individus déviants est exactement du même type.
L'avenir envisagé dans ce roman est-il plausible ? Je n'en suis pas sûr, même si on observe aux USA une montée en puissance des "born again" et des fondamentalistes. Mais le questionnement du livre concerne aussi tous les totalitarismes religieux, par exemple (en ce moment) l'action des islamistes de Daesh. Je signale que, en fait, l'auteure n'est pas du tout anticléricale. En particulier, elle ne stigmatise pas le pasteur Dale. La romance passionnée des deux amants joue un rôle important dans tout le roman; je trouve même que c'est un peu trop "mélo". Hillary Jordan ne condamne pas les prédicateurs, ni l'Eglise; elle dénonce seulement les dérives des fanatiques religieux.
J'ai une autre remarque: pourquoi l'action de la société secrète concerne-t-elle seulement le droit à l'avortement et le droit des femmes ? Si importantes que soient ces questions, je trouve que cette restriction est un peu réductrice. Il me semble que l'opposition au gouvernement d'ordre moral devrait être beaucoup plus globale...
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Lorsqu’elle se réveilla, elle était rouge. Ce n’était ni la honte ni un coup de soleil, c’était le rouge franc et parlant d’un panneau de stop. C’est ses mains qu’elle vit en premier. Elle les leva et les examina en plissant les yeux. Dans l’ombre de ses cils et à la lumière blanche et crue du plafond, elles lui apparurent noires durant quelques secondes. Puis elle accommoda et l’illusion se dissipa. Elle les étudia de dos, de face. Vues par en dessous, elles lui semblèrent avoir à peu près autant de points communs avec elle que des étoiles de mer. Ce n’était pas une surprise – des Rouges, elle en avait déjà vu plusieurs fois, bien sûr, dans la rue et sur les vids -, pourtant, elle n’avait pas imaginé devoir affronter pareille métamorphose dans sa chair. Depuis vingt-six ans qu’elle était en vie, ses mains avaient été d’un rose aux nuances de miel qui virait au brun doré pendant l’été. Aujourd’hui, elles avaient la couleur du sang frais.
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- Non, je ne suis pas croyante. Enfin, pas comme on nous l'enseignait à l'église en tout cas. J'imagine que s'il y a un Dieu, Elle est franchement écœurée de voir ce qui se passe ici-bas."
Ça, c'est blasphème, se dit Hannah dans un premier mouvement d'indignation. Mais elle se questionna aussitôt sur la virulence de sa réaction. Si elle avait perdu la foi, pourquoi réagissait-elle ainsi ? Par pur réflexe, elle s'en rendit compte. Elle n'avait pas plus de contrôle la-dessus qu'elle n'en avait sur ses glandes salivaires quand elle était devant un pain sorti du four. Était-ce donc ce à quoi se résumaient toutes ses croyances religieuses, à un ensemble de préceptes qui, à force de lui avoir été inculqués, se confondaient avec des automatismes, des réactions instinctives même ? Au mot Dieu, tu penseras Il. Face à la misère de l'humanité, tu blâmeras Eve. Tu obéiras à tes parents, tu seras gentille, tu voteras pour le parti de la Trinité, tu serreras bien les jambes pour t'asseoir sur une chaise. Tu ne poseras pas de questions, tu feras ce qu'on t'ordonne, un point c'est tout.
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Lorsqu'elle se réveilla, elle était rouge. Ce n'était ni la honte ni un coup de soleil, c'était le rouge franc et parlant d'un panneau de stop.
C'est ses mains qu'elle vit en premier. Elle les leva et les examina en plissant les yeux. Dans l'ombre de ses cils et à la lumière blanche et crue du plafond, elles lui apparurent noires durant quelques secondes. Puis elle accommoda et l'illusion se dissipa. Elle les étudia de dos, de face. Vues par en dessous, elles lui semblèrent avoir à peu près autant de points communs avec elle que des étoiles de mer. Ce n'était pas une surprise - des Rouges, elle en avait déjà vu plusieurs fois, bien sûr, dans la rue et sur les vids -, pourtant, elle n'avait pas imaginé devoir affronter pareille métamorphose dans sa chair. Depuis vingt-six ans qu'elle était en vie, ses mains avaient été d'un rose aux nuances de miel qui virait au brun doré pendant l'été. Aujourd'hui, elles avaient la couleur du sang frais.
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Hannah devait faire son rappel à la fin du mois de janvier. Il fallait s'en occuper tous les quatre mois et le moindre retard avait des conséquences gravissimes. Si elle n'avait pas sa piqûre à la date requise, la demi-vie biologique du virus commencerait à se dégrader, le chromatisme s'estomperait et sa couleur de peau reviendrait peu à peu à la normale. Mais ce jour-là, elle serait malheureusement bien trop fragmentée pour s'en réjouir.
La fragmentation était pour le gouvernement le moyen de s'assurer que les Chromes restent des Chromes (…). Au début, ça se manifestait par de vagues murmures, confus et sporadiques, qui s'amplifiaient à mesure que le cerveau se détériorait et finissaient par provoquer de véritables hallucinations auditives. La personne affectée avait alors la conviction que l'univers et tous ses habitants lui voulaient du mal.
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Instinctivement, elle essaya d'abord de se rendre invisible, puis, mue par une soudaine révolte, elle planta son regard dans celui de ses voisins, ces gens qu'elle écoeurait tant (…). Elle se demanda combien d'entre eux étaient des menteurs et dans quelle mesure leur probité apparente ne masquait pas des crimes aussi graves que les siens. 
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Vidéo de Hillary Jordan
Bande annonce du film MUDBOUND (2017), adaptation du roman d'Hillary Jordan, paru en français sous le titre Mississippi.
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