J’ai le devoir de souligner le rôle décisif qu’a joué pour moi, à cet égard, le mouvement situationniste et, en particulier, mon ami Guy Debord. Je n’exagèrerai pas en disant que la série de collages d’aujourd’hui est l’aboutissement d’une démarche commencée à Copenhague il y a douze ans avec un petit livre, exécuté et imprimé en vingt-quatre heures par Guy Debord et moi. Le titre en était “Fin de Copenhague”. De là, j’ai poussé plus loin dans mon champ personnel de recherches, qui est celui des images. Mais je tenais à dire qu’avec la série actuelle de mes collages, j’ai contracté une dette envers le mouvement situationniste et, nommément, envers ce personnage unique, profondément inquiétant, et encourageant qu’est Guy Debord.(Asger Jorn)
Des souvenirs merveilleux surgissent soudain
certain de ne jamais être déçu
même à la fin