Jack l'éventreur, Les Misérables, Les Rougon-Macquart, tous ces livres et ces mythes s'inspirent de l'idée de "Bas-Fonds" qui survient après la révolution industrielle. Cette période à accru les inégalités entre les classes sociales, a poussé les riches à la surface et tiré les pauvres encore plus profondément dans les abysses du sale et du pauvre, ceux qu'il faut cacher, ne pas côtoyer. Un livre incroyable qui permet une introduction au quotidien des populations pauvres du XIX et du XXe siècle, sans que ça ne soit ni trop historique et scientifique, ni trop romanesque. Un entre-deux entraînant qui intéresse tout du long et pousse à vouloir en savoir plus sur cette période et ses derives !
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Ce livre met en avant l'évolution des perceptions des bas, mais aussi leurs origines et évolutions. Il apporte des pistes de réflexions intéressante.
Cependant j'ai trouvé la lecture quelque peu laborieuse. L'auteur fait appel à énormément de citations qui ont tendances à alourdir le texte. Il y a aussi un effet de répétition non négligeable.
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c'est super ce qu'il fait
c'est chouette qu'il vienne à Champigny le 25 mai
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Cette méticuleuse investigation sur les bas-fonds due à Dominique Kalifa [...] renvoie toujours à des cours des Miracles, des asiles de nuit, des dépôts de mendicité, des bagnes; soit des bas quartiers qui plongent leurs racines dans ce que Balzac nommait la "caverne sociale".
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
En nous décrivant les métamorphoses de ce mythe depuis le début du XIXe siècle, Dominique Kalifa ne s'est pas contenté de retracer l'histoire d'un thème littéraire. Il montre ce que ce fantasme révèle sur la façon dont nos sociétés s'obstinent à penser ensemble la misère et le mal.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Dominique Kalifa montre bien, en effet, qu'au cours des siècles l'organisation de la contre-société des bas-fonds est souvent le décalque de la société dite civilisée [...] André Gueslin, qui étudie depuis vingt ans les silhouettes du vagabond et des miséreux au cours des siècles, analyse longuement leurs mutations.
Lire la critique sur le site : Telerama
Une dernière intrigue, plus indéchiffrable, vient encore s'entrecroiser dans cette histoire des bas-fonds. Elle a trait à la part obscure de nous-mêmes, aux contradictions de nos désirs, à l'impensé de certaines de nos pulsions. Aujourd'hui comme hier, les transgressions et les marges continuent de nous fasciner. La consommation symbolique de l'horreur n'a pas fléchi, elle semble même s'accroître à mesure que nos mondes se policent, que nos sociétés se pacifient. Prise en charge par les technologies, les industries du divertissement et les médias modernes, elle connaît même ses plus grandes heures. (p. 375)
Le retour de l'âge d'or du reportage ? .Les reporters ont coutume de dire que leur travail commence dès qu?ils sortent de chez eux, contrairement à celui de l?enquêteur. Existe-t-il d?autres spécificités ? le temps long le caractérise, ainsi que le témoignage de première main. le reporter prend le temps de l?observation, de l?écoute et de la narration. de nouveaux médias s?emparent de cette temporalité, notamment via le format du feuilleton. Assiste-t-on pour autant à un nouvel âge d?or du reportage ? Des modèles économiques innovants y sont associés, dans le contexte d?une presse en difficulté qui cherche à se renouveler. S?agit-il de modes éditoriales ou de modèles pérennes ? Avec : Dominique Kalifa, Judith Perrignon, Patrick Saint-Exupéry de, Raphaël GarrigosCC-BY-NC-ND 2.0
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