Zipang, tome 10

On avait quitté le tome précédent en compagnie du lieutenant Watarai et de son vol de reconnaissance destiné à découvrir ce qu'il se passe exactement dans la brume, avant de commencer l'évacuation des troupes japonaise de Kiska. En ne se limitant pas à sa mission de repérage il contribuera à mettre fin à la partie de cache-cache entre le Mirai et le navire américain et à épargner de nombreuses vies à Kiska.

Obligé de reprendre le commandement du Mirai suite à l'hospitalisation du capitaine Umezu, Yôsuke Kadomatsu ne sera plus capable de poursuivre Kusaka afin de l'empêcher de jouer avec l'histoire. Un Kusaka qui, à travers le lieutenant Tsuda s'apprête pourtant à s'attaquer à une solide page de l'histoire. Et il faut bien avouer que l'on attendait impatiemment la suite de la mission du lieutenant Tsuda depuis le septième tome.

Une mission qui déplace le récit vers l'Europe, loin du Mirai et de son équipage, mais au sein d'une mission d'espionnage passionnante. Une mission qui élargit le champ d'action de cette série, qui se concentrait surtout sur l'histoire du Japon à la base, mais qui commence à se frotter à une page de l'histoire que beaucoup de personnes aimeraient effacer, dont Kusaka et même l'amiral Yamamoto.

Excellent !

Après un dernier combat naval bref mais décisif entre le Mirai et le vaisseau principal des américains, le récit retourne sur la mission de Kazuma Tsuda en Allemagne. Une mission pour changer la face de la guerre...
Un récit encore passionnant avec ce vol de 16 000 km pour rejoindre l'Allemagne qui est historique (dans notre réalité, celui-ci a échoué, un dossier en fin d'album revient sur cet étonnant appareil, le A-26).
On s'éloigne donc un peu du Japon dans cet album pour rejoindre l'Allemagne Nazie avec un récit toujours aussi passionnant.