Dans les années 50, dans une grande maison de couture, Jean est un mannequin cabine. Plutôt timide, des lunettes et pas l'allure des mannequins qui défilent, ce poste lui va très bien et il est un maillon essentiel dans la chaîne.
Pour s'occuper de lui, il y a les cousettes, et surtout Ida, une vieille fille aussi crainte que respectée, car c'est la première d'atelier. Elle sait ce qu'elle fait, personne ne remet en cause ses décisions et des mannequins elle en a vu défiler devant elle.
Oui mais voilà, Jean, cet homme un peu lambda débarqué de sa province natale lui plaît. Il l'attire même de plus en plus au point de ne plus penser qu'à lui, et devenir jalouse des rires et oeillades qu'il a avec une cousette.
Mais Jean est à elle, rien qu'à elle, et elle ne va pas tarder à lui faire comprendre en prenant les devants, quitte à franchement dépasser les limites.
Ce roman débute assez calmement au final, le temps de tout installer, de nous plonger dans l'univers du luxe parisien dans les belles années, puis il devient de plus en plus sombre, voire « dérangeant ». Il y a des secrets, des réflexions et petit à petit une emprise de plus en plus forte de la part d'Ida, la femme de pouvoir sur ce jeune homme un peu perdu.
C'est assez court, intense, très efficace dans la construction et l'évolution, en revanche, j'espère que l'autrice ne m'en voudra pas trop, je ne sais pas dire si j'ai apprécié ce livre ou non. C'est une fiction qui se lit bien et qui en même temps à une atmosphère étrange. le plus simple est de vous faire votre propre opinion en vous procurant ce bout de tissu de crin.
Commenter  J’apprécie         00
Les pages cornées ne retrouvent jamais leur état initial:elles se marquent de cicatrices qui racontent qu'un lecteur est passé par là et s'est interrompu, par ennui ou par nécessité. Les lignes des pliures sont comme les marques sur la peau, elles nous rappellent les épisodes par lesquelles nous sommes passé.
Le beau se devrait d’être une exception, une bulle dans laquelle on se réfugie lorsque la crasse des journées de labeur a saturé les pores de la peau au point de s’infiltrer dans l’âme. Le beau devrait demeurer un puissant purgateur de banalité
Mais qu'est ce que l'efficacité sans élégance ?
Jennifer Kerner vous présente son ouvrage "Le tissu de crin" aux éditions Mercure de France.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3042793/jennifer-kerner-le-tissu-de-crin
Note de musique : © mollat
Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/
Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux :
Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/
Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts
Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat
Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/
Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat
Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/
Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite