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La Tour Sombre tome 8 sur 8
EAN : 9782290040621
284 pages
J'ai lu (13/06/2012)
4.14/5   284 notes
Résumé :
Alors qu'ils arpentent le Sentier du Rayon en direction de Calla Bryn Sturgis, une terrible tempête oblige Roland de Gilead et son ka-tet, Jake, Susannah, Eddie et Ote, à s'abriter dans une bourgade abandonnée depuis longtemps par ses habitants. Bercés par la lueur des flamme et les hurlements du vent, le quatre compagnons écoutent le pistolero lever le voile sur deux épisodes troubles de son passé.

Récit dont l'intrigue se situe entre les épisodes «M... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Je voulais finir l'année en beauté, voilà c'est fait.
J'en ai finis avec la tour sombre. Oui, j'en ai finis du pistolero Roland, de Susannah, d'Eddy puis de Jake et même de Ote…
J'en ai finis de versé ma petite larme, parce qu'ils ne reviendront plus, j'en ai finis… mais quoiqu'il arrive je me souviendrais de cette année 2023, de mon aventure, de ce parcours inattendu avec vous mes pistoleros, mes ami(e)s et peut-être un jour, je vous retrouverais lors d'un film (pas encore vu pour ma part), d'une critique vu sur babelio…
Peut importe où… je vous reconnaîtrais… on ne finis pas une tels aventure en fermant un livre, on la continue dans notre esprit… parce que d'une certaine façon vous m'avez modelés, vous avez transformés, la femme adulte que je suis, en petite fille vivant une aventure qu'elle n'aurait jamais pus imaginer ..

Alors rien que pour ça, Merci Mr Stephen king, merci Rolland, merci Susannah, merci Eddy, merci Jake et merci Ote…


et mince je pleure encore… !
Et surtout...
Bonne lecture !
Et bonne année 2024 !
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Quand y'en a plus, y'en a encore ! Vous avez déjà pleuré toutes les larmes de votre corps en quittant Roland, Eddie, Jake et Susannah à l'issue du septième tome de la « Tour Sombre » ? Vous pensiez en avoir fini avec l'univers de l'Entre-deux mondes ? Détrompez-vous, amis lecteurs, car voici, tiré du chapeau magique de l'inépuisable Stephen King, un tome 4,5 – tome qui se situe donc, et vous l'avez probablement compris si vous n'êtes pas complétement couillons, entre le quatrième tome « Magie et Cristal » et le cinquième « Les loups de la Calla ». de toute évidence, King était comme nous, il avait beaucoup de mal à abandonner ses petits camarades de jeu et il nous offre un dernier tour de manège en leur compagnie. Qu'il est gentil, ce Stephen, hein ?

Pour rappel, le quatrième tome avait mené nos quatre héros jusqu'au château de verre, lieu d'une confrontation désagréable avec le vieil ennemi de Roland, le sorcier Marten. Une fois le piège de Marten déjoué, les voici confrontés à un autre danger, moins sournois mais tout aussi périlleux : un coup de givre va s'abattre sur le pays, une de ces tempêtes hivernales si glaciales et si violentes qu'elles tuent tout sur leur passage en l'espace d'à peine quelques minutes. Forcé de se calfeutrer dans un vieux bâtiment pendant deux journées entières, le ka-tet de Roland tue le temps de la plus vieille et efficace façon du monde, c'est-à-dire en racontant des histoires. Deux histoires, pour être plus précis, toutes deux racontées par Roland et imbriquées l'une dans l'autre. Durant la première, nous accompagnerons un Roland de seize ans envoyé avec un de ses amis d'enfance capturer un garou qui terrorisait une communauté de mineurs aux frontières de Gilead. La seconde fait revivre pour nous un vieux conte de fée « La clé des vents » que contait la mère de Roland à son fils quand celui-ci n'était qu'un bambin innocent de neuf ans et qu'elle-même n'avait pas encore été entraînée sur la voie de la trahison et de la perdition.

Sans être indispensable pour qui voudrait lire la colossale saga de Stephen King, il faut bien reconnaître que ce petit tome de transition est très agréable à découvrir. On y retrouve le mélange de lyrisme sombre, de suspense légèrement horrifique et d'inventivité qui imprégnait déjà le reste de la saga. Si le premier récit de Roland est efficace mais de facture plutôt classique, j'ai été beaucoup plus séduite par le second, plus poétique et troublant, mettant en scène un petit garçon, Tim Bravecoeur, décidé par tous les moyens même les plus effrayants et les plus maléfiques à sauver sa mère des violences d'un mari ivrogne. Les deux histoires sont assez dures et inquiétantes, sans être totalement noires et désespérantes. En conclusion, un roman fort plaisant et bien mené mais s'adressant plutôt aux familiers de l'univers de la « Tour Sombre » (contrairement à ce qu'affirme la préface de l'auteur), les autres risquant d'être un peu perdus en route, voire méchamment spoilés, ce qui est toujours désagréable…
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Illustrations de Jae Lee.

Cet épisode se place juste après Magie et cristal et juste avant Les loups de la Calla. Il est le huitième tome de cette saga, mais se place donc en 4,5e position.

Rappelez-vous, le ka-tet de Roland de Gilead a quitté le palais de cristal vert et poursuit sa progression sur le Sentier du Rayon. Mais un coup de givre immobilise la troupe de pistoleros : il s'agit d'une brusque et fatale tempête de froid qui fait éclater les arbres et gèle les oiseaux en plein vol. Roland et ses amis trouvent refuge dans le grand hall d'une ville fantôme. Pour occuper plusieurs jours d'immobilité forcée, Roland raconte un autre pan de sa jeunesse. « Peut-être vous en conterai-je deux, car l'aube ne viendra pas avant plusieurs heures, et nous pourrons dormir dans la journée si nous le souhaitons. Ces deux histoires sont imbriquées l'une dans l'autre. Mais le vent souffle dans l'un comme dans l'autre, ce qui est une bonne chose. Rien de tel que des histoires par une nuit venteuse, quand on a trouvé un abri chaud dans un monde glacial. » (p. 47) Et c'est ainsi que l'on voit Roland qui se raconte en train de raconter grâce à la merveilleuse mécanique des récits enchâssés.

Après être revenu de Mejis où il a perdu son premier amour et après avoir tué sa mère, sous le coup de l'enchantement d'une immonde sorcière, Roland est envoyé par son père à Debaria, ville terrifiée par un Garou qui massacre des familles entières. Un soir, pour rassurer un garçon apeuré, Roland lui raconte un ancien conte que sa mère lui récitait quand il était enfant. Il s'agit de la clé des vents qui met en scène le jeune Tim qui doit affronter un coup de givre et la haine d'un beau-père violent et revanchard.

Avec ce dernier tome, Stephen King sacrifie avec talent à la tradition des veillées et des contes au coin du feu. En puisant dans les souvenirs de son personnage principal, il agrémente une longue série romanesque d'un dernier joyau qui renvoie à chaque tome et cristallise tous les aspects de son oeuvre. En un sens, La clé des vents me rappelle Les contes de Beedle le Barde avec lesquels J. K. Rowling couronne son cycle dédié à Harry Potter : le conte n'est pas seulement une histoire que l'on raconte aux enfants pour les endormir, c'est aussi un récit plein d'enseignements, voire de ressources pour le personnage qui poursuit une quête.

Ni dispensable, ni indispensable, La clé des vents est un petit bijou que l'on peut lire presque indépendamment du cycle de la tour sombre. Faut-il le lire immédiatement après le tome 4 ou le garder pour la bonne bouche, une fois le tome 7 refermé ? Pour ma part, le lire après le dernier tome de la série m'a permis de retrouver avec bonheur des personnages que j'avais eu tant de peine à quitter. À la fin de ce tome 4,5, les voir repartir vers la Tour sombre, c'est comme si le récit ne s'arrêtait pas et qu'il tournait sans cesse, en boucle.
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Dernier tome de la tour dont l'histoire se déroule entre le tome 3 et 4. J'ai terminé la série et c'est donc avec un immense plaisir que je retrouve l'univers de la tour sombre. Alors qu'ils sont contraints, a cause d'une tempête, de s'arrêter, Roland en profite pour raconter une de ses aventures en tant que jeune pistoléro. Il avait alors été envoyé dans une ville à a recherche d'un garou qui massacre les habitants. Pendant cette enquête, une autre histoire est racontée par Roland, qui venait de son livre d'enfant. Ce qui fait finalement trois histoires en une !! C'est une fois de plus totalement prenant , quelle que ce soit l'histoire ! Je ne mets toutefois pas 5 étoiles car j'ai trouvé quelques longueurs à l'histoire du jeune Tim mais c'est surement parce que j'avais hâte de retrouver Roland dans sa quête du garou … La légende du jeune Tim est un beau récit, emplit de mystère, de magie et de suspens , racontée avec le talent de Stephen King. L'aventure de Roland avec le garou est tout aussi prenante, avec un frisson d'horreur. Il y a donc vraiment de quoi se régaler avec ce tome dans lequel on retrouve parfaitement l'atmosphère de la saga.
Et maintenant c'est fini, snif ...aile pistolero !
Challenge mauvais genre
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En me promenant dans ma médiathèque je me rends compte que j'ai complètement zappé ce livre de S.King. Voilà une bonne chose de faite.
Quel plaisir de retrouver Roland et son ka-tet, Edddy Suzanne Jake et Ote, un épisode qui peut se lire indépendamment des autres tomes.
Notre groupe se retrouve coincé par un épisode de givre et Roland, à la demande de tous, entame une longue palabre. Un autre voile, petit certes mais quand on aime on ne compte pas, se soulève sur la jeunesse de Roland et ses relations avec son père et sa mère. le jeune pistolero part en mission avec Jamie, pour tuer un garou qui terrorise une ville. Roland partage aussi une histoire faisant partie des contes de Gilead racontée aux enfants par leurs parents.
J'ai lu ce roman comme on deguste une sucrerie, en prenant tout son temps et en se délectant de chaque mot.
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critiques presse (2)
SciFiUniverse
05 octobre 2012
Un récit - sous forme de quête - nettement plus accrocheur, doté de personnages forts, […] de rencontres étonnantes, et d’un héros sympathique que l’on croirait sorti d’un récit des frères Grimm. Bref, un récit bien divertissant.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Elbakin.net
13 août 2012
[…] Ceux qui ont suivi Roland jusqu’à la Tour Sombre trouveront leur compte dans ce court roman à tiroir. Les autres y seront sans doute hermétiques, et contrairement à l’avant-propos de l’auteur, je déconseillerais de lire ce roman sans connaître les particularités du monde de Roland.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
« Peut-être vous en conterai-je deux, car l’aube ne viendra pas avant plusieurs heures, et nous pourrons dormir dans la journée si nous le souhaitons. Ces deux histoires sont imbriquées l’une dans l’autre. Mais le vent souffle dans l’un comme dans l’autre, ce qui est une bonne chose. Rien de tel que des histoires par une nuit venteuse, quand on a trouvé un abri chaud dans un monde glacial. » (p. 47)
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Notre train n'était guère plus qu'un jouet à vapeur ; les habitants de Gilead l'appelaient "Tit-Teuf" et s'esclafaient en le voyant ahaner sur le pont à l'ouest du palais. Nous serions allés plus vite à cheval, mais Tit-Teuf nous permettait de ménager nos montures.
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- C'est quoi, l'Amérique ?
- Un royaume peuplé d'imbéciles entichés de leurs jouets. Cela ne concerne pas notre palabre. Mais sache une chose, et dis-la à tes enfants, si tant est que tu aies le malheur d'en engendrer : dans de bonnes mains, n'importe quel objet peut devenir magique. Vois !
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J'ai tant de fois posé mes doigts sur ce papier qu'il est tombé en pièces et que j'ai laissé le vent l'emporter - ce vent qui est la clé ouvrant la serrure du temps, vous l'intuitez. Au bout du compte, le vent emporte tout, pas vrai ? Et pourquoi pas ? Pourquoi en irait-il autrement ? Si la douceur de notre vie n'était pas fugace, notre vie serait exempte de douceur.
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Le temps est un trou de serrure, songea-t-il en s'abîmant parmi les étoiles. Oui, je le pense. Il nous arrive parfois de regarder au travers. Et le vent que nous sentons alors nous effleurer les joues - ce vent qui est comme une clé -, c'est le souffle de tout l'univers vivant.
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