D'entrée, on pense à la chanson « Céline, ma fille » de
Claude Nougaro. Mais ici c'est un futur père qui s'adresse à sa fille - encore dans le ventre de sa mère - et ceci avec infiniment de tendresse. Sorte de journal qui rassemble des réflexions sur la vie, sur tout et n'importe quoi, journal pour sa fille, quand elle saura lire. Mais ça tient aussi d'un inventaire à la
Prévert: la lune, l'eau, les chouettes, le primate aquatique, la première neige, l'anniversaire, les chaises, les tuyaux, les bruits de l'hiver, les cadeaux de Noël, les animaux en peluche, les feux d'artifice, la neige, la loutre, les corbeaux, le train, les brosses à dents, le sucre, les cotons-tiges, les coqs, les poissons, les bus, les fenêtres, etc.. Mais pas de raton laveur! Mais une loutre quand même.
Disons qu'il y a pas mal de moments où l'on s'ennuie, même si par-ci, par-là, on est accroché par une réflexion à laquelle on adhère. Il est difficile de comprendre le but poursuivi par l'auteur en écrivant un tel roman. Difficile de comprendre aussi pourquoi ma librairie de quartier l'avait placé bien en évidence dans sa vitrine.