Knittel JohnArietta
Ce n'est pas le premier livre que je lis de
John Knittel et chaque fois j'avoue que je suis dans le livre avec les personnages, que je vois les endroits, que je ressens les odeurs, les choses, c'est la force d'un auteur que d'arriver à ce que le lecteur entre dans le livre, pas comme un lecteur, pas comme un spectateur, mais comme un participant à l'histoire
Ce livre se déroule au Maroc, je dirais à la fin de la colonisation je pense.
Arietta est une jeune allemande qui a épousé au sortir de la guerre un homme d'affaires riche et puissant, mais loin des sentiments de tendresse, d'attention qu'il devrait prodiguer à sa jeune épouse, toujours en voyage pour affaire et pour amasser un maximum d'argent, il est aussi très peu soucieux des autochtones jusqu'à les considérer on dirait comme des moins que rien, à la limite du bétail.
Arietta n'en peut plus et part vers le sud dans une petite auberge tenue par une bien brave femme, elle y rencontre un anglais qui vit dans les parages, un peu comme un ermite et un philosophe.
Il va lui permettre de découvrir ce sud avec toutes sa richesse, sa culture, son hospitalité et son charme. Charme sous lequel elle va succomber.
Certes mille aventures vont arriver pour elle comme pour son mari. Mais toute cette histoire va nous montrer les deux faces des occupants dans un pays, ceux qui adoptent leur mode de vie et ceux qui les écrasent comme des mouches sous leur talon. de ce fait, toute cette période historique du Maroc, nous allons la vivre aussi, ces débuts de révoltes, les changements dans ces deux sociétés, ce qui est assez intéressant
D'aucuns diront que c'est une histoire d'amour, mais ici il y a plusieurs sortes d'amour, et en même temps, cette part historique dont on parle peu