Galerie L'Escale Levallois-Perret
Jean Vautrin (Collaborateur)
Jean Vautrin (Collaborateur)
EAN : 9782203380189
Casterman (04/05/1993)
/5
8 notes
Casterman (04/05/1993)
Résumé :
Brindavoine du côté des fortifs ou le voyage au Troncy.
Madame, monsieur, assoyez-vous là. Bougez pas sur la chaise et ciblez l'attention.
Le sujet que j'aborde aujourd'hui est pas ordinaire. Evènement d'une extrême importance ! Le père d'Adèle Blanc-Sec, le fantassin de la Quatorze, l'homme de barre de Nestor Burma abandonne crime, guerre, chapeaux et brouillard à Tolbiac,
Il encadre la banlieu, le fumasse.
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Madame, monsieur, assoyez-vous là. Bougez pas sur la chaise et ciblez l'attention.
Le sujet que j'aborde aujourd'hui est pas ordinaire. Evènement d'une extrême importance ! Le père d'Adèle Blanc-Sec, le fantassin de la Quatorze, l'homme de barre de Nestor Burma abandonne crime, guerre, chapeaux et brouillard à Tolbiac,
Il encadre la banlieu, le fumasse.
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Toujours aussi fan de Jacques Tardi, ici présenté avec brio par son complice Jean Vautrin. Une image à la fois hyperréaliste et lucide de la banlieue, de ses briquettes et de ses pavillons mochasses ... Avec en prime des personnages efflanqués, livides, de la neige sous un béret, des rafales de pluie devant un immeuble de rapport, qui sait, du côté de Bondy ou d'Argenteuil...
Une tranche de vie à la petite semaine, avec un texte d'accompagnement qui se réfère à Céline, évidemment. Mais, au-delà de l'auteur de bandes dessinées à succès, une vrai peintre de la vie pauvre, comme on dirait d'un Goya des temps modernes ...
Une tranche de vie à la petite semaine, avec un texte d'accompagnement qui se réfère à Céline, évidemment. Mais, au-delà de l'auteur de bandes dessinées à succès, une vrai peintre de la vie pauvre, comme on dirait d'un Goya des temps modernes ...
Belle balade dans Paris, des dessins inédits au fusain, à l'acrylique, au crayon… Qui mieux que Tardi est aussi bien placé pour dessiner la capitale, entre Adèle Blanc-Sec et Nestor Burma du regretté Léo Malet.
On se promène sous des ciels chargés, la goutte au nez dans des paysages gris, lourds, on dirait même que les rues ont l'haleine chargée…
Un beau livre à feuilleter au gré du temps ou des envies.
On se promène sous des ciels chargés, la goutte au nez dans des paysages gris, lourds, on dirait même que les rues ont l'haleine chargée…
Un beau livre à feuilleter au gré du temps ou des envies.
Citations et extraits (1)
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C'est que, bougre de merde ! se faire empapaouter au Troncy c'est du plus que pire ! Un gazé comme Tardi peut pas croire à l'armistice. Vous comprenez, c'est du vent ! Pour toujours, les cons ne savent rien. Même la pardonne, ils comprennent pas. Marchent qu'au sifflet. Au jogging. Au coup de pied au cul !
Oh, il a tout pigé, le Jacques. Il sait comme on va.
"Ici, il m'explique, c'est comme chez les z'Henrouille on n'achète son journal que lorsqu'on a fini de payer sa maison."
Derrière les façades, le cambouis de l'âme.
Oh, il a tout pigé, le Jacques. Il sait comme on va.
"Ici, il m'explique, c'est comme chez les z'Henrouille on n'achète son journal que lorsqu'on a fini de payer sa maison."
Derrière les façades, le cambouis de l'âme.
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