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EAN : 9782246835035
216 pages
Grasset (17/05/2023)
3.6/5   29 notes
Résumé :
Il y a 230 ans, le 13 juillet 1793, Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont, 24 ans, assassinait l'ami du peuple Jean-Paul Marat, député montagnard dont la radicalité et la violence avait fait l'ennemi numéro 1 des royalistes. Quatre jours plus tard, elle était guillotinée. On s'oppose encore aujourd'hui sur ce drame immortalisé par le célèbre tableau de David. Et de Charlotte, l' "ange de l'assassinat" pour Lamartine, on ne sait plus très bien quoi retenir : jeune... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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« Il suffit que je sois bien malheureuse pour avoir droit à votre bienveillance » ces lignes adressées par Marie Anne Charlotte Corday au citoyen Marat enluminent l'essai qu'Astrid de Laage consacre à sa lointaine cousine qui assassina l'Ami du peuple le 13 juillet 1793.

Fort bien écrit, cet ouvrage décrypte les vies de Charlotte Corday, Jean-Paul Marat et de la romancière.

Qui est Charlotte ? une républicaine, une royaliste, une normande âgée de 24 ans, une résistante manipulée par des émigrés, nul ne le sait avec certitude car les documents manquent, offrant un vaste espace au talent des écrivains, et Astrid de Laage, encense une statue de la liberté et, non sans anachronisme, en fait une icône féministe. La descendante de Pierre Corneille clame au tribunal « J'ai tué un homme pour en sauver cent mille » et préfigure Sophie Scholl guillotinée par les nazis le 22 février 1943.

Qui est Marat ? Madame de Staël, sa compatriote suisse, constatait  «jamais on n'avait vu la parole humaine aussi dénaturée ; les hurlements des bêtes féroces pourraient être traduits dans ce langage.» La romancière est beaucoup plus clémente et retrace l'itinéraire d'un médecin né en Suisse (d'un père immigré argentin ?), passé par l'Angleterre, avant de revenir en France au service du Comte d'Artois, plonger dans la révolution, diriger des brulots en traitant une santé délabrée … Michelet peignait un démagogue «échappé de sa cave, sans rapport avec la lumière, ce personnage étrange, au visage cuivré, ne semblait pas de ce monde-ci. Il voyait bien l'étonnement des simples, il en jouissait. le nez au vent, retroussé, vaniteux, aspirant tous les souffles de la popularité, les lèvres fades et comme vomissantes, prêtes, en effet, à vomir les injures et les fausses nouvelles». J'avoue donc ne pas partager la bienveillance de l'auteur pour celui qui provoqua les massacres de septembre.

Qui est Astrid de Laage ? Lointaine cousine de Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont, admonestée par une enseignante « Mademoiselle, vos ancêtres ont été d'horribles exploiteurs » … elle explore les archives familiales en espérant dénicher un écrit de sa parente et apprécier l'apport de sa famille à la Normandie. La révolution a contraint une branche familiale à trouver au refuge au Danemark et en Europe du nord (origine de son prénom) et Astrid part sur leurs traces et découvre ainsi ses cousins danois.

Cette exploration généalogique rappelle le bouleversant témoignage d'Agnès Bastien-Thiry « Mon père le dernier des fusillés » dans lequel la psycho-généalogiste remonte jusqu'au 21 mars 1804 et à l'exécution du duc d'Enghien pour enraciner le geste paternel.

Ecrit « de la main d'une femme », cet essai, aussi personnel que palpitant, dévoile sans doute plus son enquêtrice que la martyre normande ou l'ami du peuple. Puisse-t-il donner envie aux lecteurs d'étudier l'année 1793, l'une des plus tragiques de notre histoire.
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Astrid de Laage est la cousine au cinquième degré de Charlotte Corday.
Elle a voulu comprendre le geste et la lettre reproduite sur le tableau de David . “ le billet daté du 13 juillet 1793, est adressé au citoyen Marat. C'est toi, ma cousine, qui l'as écrit, c'est toi qui l'as tué…”
Elle va nous conter la journée du 13 juillet 1793, veille de la fête de la Fédération, an 1 du nouveau calendrier.
Ce récit alterne avec sa quête pour suivre le fil de sa généalogie : “Marat-Corday, me raccrocher à mon histoire”.
L'ami du peuple n'était pas très aimé. C'était “une bête féroce et dégoûtante”. Malgré cela et malgré une enquête pour tenter d'expliquer son geste alors “qu'il n'est pas courant qu'une femme soit prise en flagrant délit de meurtre”, les mystères demeurent sur sa motivation : “Plus j'avance dans cette enquête, plus je réalise qu'il est difficile de la cerner. C'est une femme complexe, une personnalité en devenir, qui n'a pas trouvé sa place.”

Définie par le négatif : “ni féministe, ni réactionnaire, ni soumise, ni vraiment révolutionnaire…”, Charlotte sera la source des projections de chacun : “le monstre aux mamelles” pour certains, “une sainte qui a débarrassé la France du tyran révolutionnaire” pour d'autres, pourtant elle restera insondée.

Au final, c'est le récit historique de la journée du 13 qui est marquant car la narration est agréable, l'autrice faisant vivre Charlotte avec laquelle elle établit une proximité de pensée.

"Il suffit que je sois bien malheureuse pour avoir droit à votre bienveillance”, ce billet de Charlotte à Marat restera cependant énigmatique.
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Astrid de Lâage a toujours eu l'ombre de Marie Anne Charlotte au-dessous d'elle, comme ses cousines. de cette cousine éloignée, on ne sait que peu dans la famille d'une lignée noble, désargentée mais qui préserve son château qui part en sucette.
La cousine est plus connue sous le nom de Charlotte Corday, la jeune fille qui a assassiné Marat, dans sa baignoire… dont tout le monde a vu le tableau de David le représentant mourant dans son bain.
Astrid de Lâage essaie de nous dresser le portrait de Charlotte, et en parallèle le sien, celui de sa famille, et de Marat ; car il faut connaître Marat pour comprendre la volonté de Charlotte d'en finir avec le monstre…
Pourtant son geste va réduire à néant tous les acquis et la liberté dont jouissaient les femmes depuis 1789… et la mener sur l'échafaud en juillet 1793…
Cette normande décide une action isolée, se sacrifiant pour le peuple, pensant libérer le peuple de la folie meurtrière de Marat (qui signait des condamnations par dizaines).
Son coup de couteau va entraîner le renforcement d'une idée qui se répand déjà déci-delà : les femmes agissent par passion qui les dépassent et les rendent incontrôlables et « hystériques »… Olympe de Gouges, Madame Roland, Théroigne de Méricourt, ces femmes de tête, de Révolution, aux premiers rangs de cette période marquante et charnière de l'Histoire de France, vont passer pour folles (Théroigne), ou sous la guillotine (Madame Roland et Olympe)…
Le thème est intéressant mais je dois avouer que, malgré le style agréable, et les rapports entre les deux femmes, c'est un peu léger et, cela n'apporte pas grand-chose à Charlotte, qui demeure, pour toujours, énigmatique dans sa décision et son acte.
Reste l'envie, peut-être pour certaines lectrices/certains lecteurs, d'en savoir plus sur ces femmes que j'ai citées, connues et reconnues par les amoureux de l'Histoire mais qui semblaient être endormies pour le commun des mortels… et rejaillissent depuis quelques années… pour mon grand bonheur !
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Qui ignore le nom de Charlotte Corday ? Sans doute pas grand monde, puisqu'il suffit d'être allé à l'école pour avoir appris qu'elle est celle qui assassina Marat. Mais que sait-on vraiment de cette femme ? J'ai beau réfléchir, en ce qui me concerne la réponse demeure obstinément : rien. Astrid de Laage, qui en est la lointaine descendante, ne semblait pas en savoir beaucoup plus, même si elle pouvait contempler son portrait lorsqu'elle se rendait enfant chez ses grands-parents, suscitant alors de grands questionnements qu'elle ne manquait pas de partager avec ses cousines : l'avait-elle tué par amour ? le mystère restait entier.

Devenue adulte, Astrid a enquêté : plongée dans les affaires transmises par les générations précédentes, rendez-vous pris avec des historiens, séjours effectués sur les lieux où vécut sa célèbre ancêtre, conversations partagées avec de lointains parents. Mais se mettre en quête du vrai visage de Charlotte Corday, c'est aussi s'interroger sur celui de Marat.

Peu à peu, Astrid de Laage compose ainsi le portrait d'une femme qu'un seul geste fit passer à la postérité, sans que l'on se soit vraiment interrogé sur ce qui l'avait guidé. On découvre l'une de ces femmes qui voulut prendre sa part au débat public, participer activement aux événements selon ses convictions, mais qui, à l'égal de ses congénères, fut complaisamment renvoyée aux fonctions de son sexe. C'est ainsi qu'elle mena une action isolée, au sacrifice tout à fait conscient et déterminé de sa propre vie, renforçant au passage l'idée déjà largement répandue selon laquelle les femmes n'agiraient que sous l'empire de passions qui les dépassent. Sa tête tomba, comme tombèrent celle d'Olympe de Gouges ou de Madame Roland ; Théroigne de Méricourt fut quant à elle internée à la Salpétrière ; les clubs de femmes furent dissous dès 1793, et c'est ainsi que la Révolution resta, comme il se doit, une affaires d'hommes.

Ce récit ne prétend évidemment pas à la rigueur que l'on attendrait d'un ouvrage écrit par un historien ou une historienne. Il n'en constitue pas moins une approche intéressante du personnage de Charlotte Corday et présente le mérite de nous plonger avec un certain talent dans cette époque ô combien passionnante et déterminante qu'est la Révolution française.
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Astrid de Laage, à partir d'un lien de parenté, plonge dans la vie de Charlotte Corday. Elle part de la scène de crime qui a uni (conclusion du livre et apogée dramatique finement mise en scène) les destins de Marat et Charlotte Corday pour apprivoiser les parcours de l'un et l'autre. Elle avance avec précaution et minutie, enlevant le vernis de l'histoire qui a figé ses deux figures. L'autrice capte ces deux êtres et apporte de la nuance et rappelle les questionnements (idéologiques et sentimentaux) qui peuvent les éclairer. le livre n'est pas un bréviaire historique. C'est un point de vue intime sur ces deux personnages marquants de la Révolution française.
La période foisonnante, passionnée et violente, est un cadre idéal pour ce livre et Astrid de Laage est portée par cette énergie. Quand elle se concentre sur sa famille actuelle, le rythme est différent. Ces parenthèses souffrent de la comparaison avec l'aura qui entoure Charlotte Corday. En abordant la Révolution française, Astrid de Laage observe un monde en pleine construction : une France qui quitte l'Ancien Régime pour un autre horizon. Des professions se fondent comme celle de journaliste avec une liberté de la presse acquise mais perçue dangereusement parfois ou encore député dont les débats sont tonitruants parfois et dont la parole peut être coupée par la guillotine. Marat apparaît alors dans toute sa contradiction comme journaliste pointant les fautes de députés. Vigie de cette société ou prédicateur ? Ce rôle ambivalent permet d'aborder Charlotte Corday de diverses manières. Astrid de Laage tente de cerner la personnalité de sa lointaine cousine. Elle esquisse un portrait tout en nuances et en interrogations sans jamais se perdre dans des conclusions hâtives ou une accumulation d'anecdotes. En suivant le parcours de cette femme, on perçoit les mouvements idéologiques qui brassent l'époque, notamment cette volonté du consensus politique (ne pas vraiment abandonner l'Ancien Régime mais accueillir avec joie quelques idées de la Révolution) et cet appétit de liberté, d'expression. Ce portrait est également l'occasion de parler de la place des femmes dans le XVIIIe siècle, comme peut le faire le podcast de Philippe Collin consacrée à la Comtesse du Barry. Ce siècle aurait favorisé l'émergence des femmes mais ces deux parcours (sans plus de points communs que la contemporanéité) indiquent la violence qui s'est abattue sur elles, rappelant que les femmes n'avaient pas de place dans le débat public.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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critiques presse (3)
SudOuestPresse
06 novembre 2023
Savoyarde installée désormais en Charente-Maritime, Astrid de Laâge raconte à sa façon la véritable histoire de Charlotte Corday, sa lointaine cousine. Ses études, son métier, elle les a articulés, entre histoire et littérature, autour de cette figure de la Révolution française.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
RevueHistoria
02 août 2023
Un livre magnifique, terrible, contemporain.
Lire la critique sur le site : RevueHistoria
LeFigaro
26 juin 2023
Quand l’ombre mystérieuse de celle qui poignarda Marat plane toujours sur une famille…
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Chère Charlotte,
Je suis au musée des Beaux-Arts de Bruxelles, dans la salle où est exposé le tableau de David, La mort de Marat.
Sur ce tableau, il est à moitié nu, la peau blafarde sur un fond vert sombre. De sa poitrine coule un filet rouge qui se disperse et colore l'eau saumâtre d'où émane une odeur de soufre, de camphre et d'avoine. Le bras droit de l'homme pend sur le côté de la baignoire, la main crispée sur une plume.
Le couteau à manche d'ivoire git à terre, taché de sang.
La lumière glisse sur les muscles des épaules jusqu'au visage où flotte une expression indéfinissable, presque un sourire. Sur le billot de bois, deux billets fraîchement écrits. La plume est noire d'encre.
L'homme tient encore, dans sa main gauche, le billet sur lequel on peut lire :
"Il suffit que je sois malheureuse pour avoir droit à votre bienveillance."
Le billet daté du 13 juillet 1793,est adressé au citoyen Marat.
C'est toi, ma cousine, qui l'as écrit et toi qui l'as tué...
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Et il y a le couteau, avec sa gaine en peau de chagrin. C'est la description qu’en fera le commissaire, dans le procès-verbal de flagrant délit. Comme une peau de chagrin, son univers a rétréci au point de tenir tout entier dans ce fourreau en cuir.
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A cette époque, en 1783, elle a laissé derrière elle son enfance. Sa sœur pleure. Elle, non. C'est une jeune fîlle âpre, rétive aux larmes. La discipline que l'on inculquait à son frère, à ses cousins, elle prenait soin de se l'appliquer à elle-même. C'est sans doute ce qui faisait dire à son oncle, le curé de Vicques, qu'elle avait « un caractère d'homme ».

Mais qu'est-ce qu'un caractère d'homme ?
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Le voilà seul. Il inspire un grand coup pour se donner l’élan, emplir ses branchies de l’atmosphère liquide, épaisse, propice à la métamorphose. Laisser la place à cet autre qui vit dans le sombre, comme un poisson-lanterne, et ne surgit à la lumière que lorsqu’il l’appelle. Ce personnage, c’est l’Ami du peuple, celui qui voit. N’avait-il pas prédit la fuite du roi ? Avant même que l’idée ne soit parvenue à la conscience de Louis XVI, l’Ami du peuple avait répandu la nouvelle, tel un devin, tel un Cassandre. Qui l’avait cru ? Personne.
L’Ami du peuple est radical, téméraire, cruel aussi. N’hésitant pas à faire couper des têtes pour que surgisse enfin la Vérité, celle dont il fait passion commune avec Rousseau, Vitam impendere vers. Consacrer sa vie à la Vérité. Cette Vérité que le peuple mérite et dont il a grand besoin après des siècles d’asservissement et de despotisme.
Les mots de la veille sont à peine séchés qu’il trempe sa plume dans l’encre visqueuse, cherchant l’énergie nécessaire au rythme de l’écriture.
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Parfois, elle se surprend à penser que tout cela ne sert à rien, à penser qu'aucun mot ne parviendra jamais à rendre le monde meilleur. Que ce n'est qu'une illusion. Chaque jour est un combat pour que les mots adviennent."
"Que vaut la vie ? Parfois moins que rien. Elle écrit à son amie, Mademoiselle Loyer, "on ne meurt qu'une fois, et ce qui me rassure contre les horreurs de notre situation, c'est que personne ne perdra en me perdant.
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