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Enquêtes de Sarto Duquette tome 3 sur 3
EAN : 9782897235895
Éditions Hurtubise (02/04/2015)
3.75/5   2 notes
Résumé :

Peu de temps après avoir soumis un prototype révolutionnaire à un concours scientifique, Kristofer Gunnarsen meurt dans l’explosion de sa voiture, tandis que Philippe Mandeville, un camarade de classe avec qui il avait maille à partir, disparaît sans laisser de trace.

Quelques jours plus tard, Sophia Brunelle, la petite amie de Kristofer, met la main sur une clé USB contenant les notes de travail du jeune scientifique. L’adolescente fait alors... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Même si j'ai moins apprécié ce roman qu'Amnesia et Intra-Muros de la même auteure (et avec le même personnage d'inspecteur), je l'ai tout de même trouvé très intéressant et intrigant. Il s'agit évidemment d'un autre roman policier qui met en scène, cette fois, des élèves d'une école secondaire de la Cité. le personnage central meurt assez rapidement mais sera au coeur de toutes les discussions: Kristofer Gunnarsen, solitaire, premier de classe en science, immigré norvégien qui passe tous ses temps libres dans son laboratoire dans le sous-sol de sa maison à travailler sur un mystérieux projet qu'il envoie à un concours. Sa voiture explose et c'est l'enquêteur Sarto Duquette qui suivra les nombreuses pistes de cette affaire (assurance vie d'un million de dollars, petite amie qui cache des informations à la police, organisateurs du concours qui disparaissent, Philippe Mandeville, élève avec qui il a eu de multiples accrochages en classe, ...) Bon suspense qui saura maintenir le lecteur adolescent en haleine.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Dans le local de sciences et technologies, un quart d’heure avant la fin du premier cours de la journée, pendant que madame de La Coulonnerie distribuait les copies corrigées d’un travail remis par ses élèves avant le congé de Noël, Kristofer Gunnarsen franchit la porte en coup de vent.

— Vous commencez mal l’année, jeune homme. Je croyais que vous auriez pris la résolution de ne plus arriver en retard.

Le reproche n’en était pas vraiment un. Au fond, la femme était ravie de revoir son meilleur élève.

— J’ai une excellente raison, Agnès.

Le garçon était le seul à l’appeler par son prénom. Il ne dérogeait toutefois pas à la règle prescrite du vouvoiement.

— Pas de billet de retard, à ce que je vois, nota-t-elle.
Kristofer leva l’index droit.

— Bientôt, vous serez très fière de moi.

Elle esquissa un sourire. D’un signe de la tête, elle le pressa de regagner sa place.

— Oh, je le suis déjà, jeune homme. Je vous prierais cependant de ne pas abuser de mes bons sentiments à votre égard. Vos camarades se plient volontiers aux consignes, eux.

— Message reçu.

Kristofer traversa le local en direction de son pupitre où il prit place.

La professeure poursuivit la remise des copies. Pour la première fois depuis septembre, le jeune Norvégien d’origine n’était pas le seul à jouir du prestige d’une note parfaite. Son camarade Philippe Mandeville partageait avec lui la première position pour avoir rédigé un brillant compte rendu sur les explosifs.

Après le cours, dans le corridor menant vers les casiers, ce dernier s’approcha de Kristofer.

— Pour le prochain projet de sciences, on pourrait travailler ensemble, proposa le garçon.

— Dans tes rêves! persifla Kristofer, le regard droit devant lui, sans ralentir le pas.

Philippe ne se laissa pas démonter par le refus acerbe de son camarade.

— Comme on est les deux meilleurs de la classe, je me disais qu’on…

Kristofer s’arrêta net.

— Je ne fais pas équipe avec des gars dans ton genre! trancha-t-il en lui enfonçant l’index dans l’épaule. Dégage ou bien je…

Il suspendit sa menace. D’autres élèves les observaient avec curiosité.

— Ne t’approche pas de moi, lui intima Kristofer, les dents serrées. Compris?

À peine eut-il prononcé le dernier mot qu’il fendait la cohue pour disparaître à l’autre bout du couloir. Philippe Mandeville demeura interdit. Il ne comprenait rien à l’attitude de Gunnarsen ni à ses allusions. Il reprit sa route vers les casiers, convaincu que la frustration de ne plus être le meilleur élève en sciences faisait dire n’importe quoi à son camarade.
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«Toute chose a une fin: les êtres, les sentiments, les objets, les tendances… Alors, ça devait forcément arriver», se disait Sophia Brunelle en regardant le grille-pain d’un air fâché.

L’adolescente débrancha l’appareil et réintroduisit aussitôt la fiche dans la prise de courant. Elle abaissa le levier pour faire disparaître les deux tranches de pain; il se releva dès qu’elle le relâcha, incapable de rester en place et d’activer, par le fait même, les serpentins servant à dorer la mie. Elle inspecta l’objet, vérifia que le ramasse-miettes était bien en place. Rien ne clochait. Elle tenta un nouvel essai, en vain.

— Foutue machine de pacotille! pesta-t-elle. Si au moins tu fonctionnais avec des piles ou à l’énergie solaire! Il serait temps que tu te mettes à la page et que tu entres enfin dans le 21e siècle!

Sophia avait une faim de loup. Son bol de gruau aromatisé au sirop d’érable tiédissait sur la table. À ses yeux, manger des flocons d’avoine sans toast représentait une sorte de sacrilège. Elle saisit une des tranches de pain et y piqua les pointes de deux fourchettes. D’une main, elle maintint le tout au-dessus de la cuisinière électrique tandis que, de l’autre, elle réglait au maximum la température d’un des éléments. En vacances au chalet, elle avait vu des centaines de fois son grand-père faire ainsi dorer du pain sur le vieux poêle à bois.

Comme elle agitait le bout de pain pour qu’il grille uniformément, celui-ci se détacha des fourchettes et s’écrasa sur la source de chaleur. Du bout des doigts, Sophia essaya de récupérer la tranche avant qu’elle ne flambe. Des volutes de fumée s’élevèrent, puis une flamme jaillit. Le détecteur de fumée s’activa aussitôt, émettant un cri strident. L’adolescente se dépêcha de couper l’alimentation de la cuisinière. Elle sortit du réfrigérateur une boîte de bicarbonate de sodium et étouffa le feu en le saupoudrant généreusement de sel basique. Elle empoigna un linge de vaisselle et exécuta de grands mouvements sous le détecteur. Elle ouvrit la porte de la cuisine afin de créer un appel d’air. Cela ne suffit pas à calmer la sirène. Elle se hissa donc sur une chaise et, sur la pointe des pieds, plaça l’interrupteur en position off.
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La jeune fille remit pied à terre. Il fallait tout ranger et réparer le grille-pain hors service. Un technicien lui facturerait au minimum une heure pour la main-d’œuvre, ce qui équivalait à une trentaine de dollars, sans compter le coût de la ou des pièces à changer. À bien y penser, en acheter un neuf reviendrait moins cher. Pour vingt dollars environ, il serait facile de se procurer, dans n’importe quelle grande surface de la Cité, un nouvel appareil assorti d’une garantie d’un an.

Elle croisa les doigts en espérant qu’elle pourrait mettre la main sur un modèle identique. Avec un peu de chance, sa mère n’y verrait que du feu.
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— Bonsoir, Szabo!

— Monsieur Fraser! salua-t-il le nouveau venu en se levant et en lui serrant la main. Je ne croyais pas vous retrouver ici. Avez-vous reçu mes messages?

L’homme d’une soixante d’années se débarrassa de son paletot de laine. Il héla un serveur et commanda une pinte de Guinness. Il promena son regard sur la clientèle. Son balayage visuel captura au vol deux jeunes femmes, accoudées au bar. Il afficha un sourire carnassier avant de revenir à Szabo et à sa question.

— Vous savez comment c’est, le retour des vacances. Une multitude de suivis d’appels et de courriels, des dossiers à trier, des factures à approuver. Vous étiez le prochain sur ma liste.

Szabo approuva par politesse à l’égard de son patron. Il but une gorgée de son pineau des Charentes tandis qu’on apportait un stout coiffé d’un large col de mousse à William Fraser. ...
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