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Claire Cayron (Traducteur)
EAN : 9782714307132
531 pages
José Corti (30/03/2000)
3/5   2 notes
Résumé :

Je rentre de trois nuits passées en manoeuvres, quatre jours entiers en quelque sorte hors de moi-même. Ce qui m'impressionne (même si j'en reconnais la nécessité), c'est que je ne m'adonne pas aux activités diverses de ma vie de façon totale. Dans mes relations avec l'armée, je ne m'implique pas car je sens que la littérature en souffre. Et quand je me plonge dans les livres, c'est en pensant à mon mé... >Voir plus
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je crois que vous avez beaucoup de choses à regretter à moi je sais d’autres côtés que vous n’ignorez pas que moi aussi je les ai. Je sais que vous et moi nous aimons la vérité - Faire profession de cela c’était notre idéal - mais nous savons que ce n’est pas possible. Ainsi comme je vous désire de tout mon cœur être sincère être bon et juste mais cela ne nous est pas permis. Mon désir le plus grand c’est avoir confiance en chacun de mes amis et correspondre à la confiance mise en moi-même. Est-il possible ? Non, je le sais : je ne peux pas confier à personne mais sentiments les plus intimes et vous aussi ne pouvait le faire. Peut-être la chose plus triste de notre condition soit savoir tout cela et rien pouvoir faire pour la métamorphose. Nous sommes toujours deux: un à penser, autre à agir; un à dire autre à faire; un à désirer les choses à faire l’autre à souffrir les choses faites. Dans un moment nous avons de la conviction; dans le suivant nous éprouvons de l’angoisse, de la tristesse ,de l’anéantissement.
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Aujourd'hui, deux cafards seulement. Ils sont arrivés par des voies opposées, et sont passés sans me prêter attention.
L'un a glissé derrière la malle et, imprudemment, s'est vu coincé contre le mur. Le sang blanc a giclé loin. L'autre a poursuivi sa marche indifférente jusqu'au tuyau du lavabo, dans la cour. Il s'est arrêté près d'un petit tas de poudre bleue et, attiré par la saccharose, a mangé goulûment. Je n'ai pas eu le courage d'attendre l'action du poison et, avec ma chaussure, j'ai recouvert l'animal et la petite montagne bleu-de-prusse.
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Près de vingt minutes à tuer des cafards à ma nouvelle adresse : Rua Delamare, 1325.
Le colonel est rentré de permission et sa première mesure a été de me supprimer l'avantage d'habiter à l'Infirmerie, gratuitement. Motif : il a dû déplacer récemment quatre aspirants qui ne se conduisaient pas bien :
– Ils se montraient à la fenêtre torse nu. Comme ils sont encore affectés ici, je n'ai pas voulu créer d'injustice.
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Je crois que l’une des raisons pour lesquelles je ne me suis pas engagé à fond dans la publication de mon livre de nouvelles est qu’à la certitude d’avoir échoué, je préfère l’incertitude d’avoir réussi.
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