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EAN : 9782375480564
138 pages
les indés (02/07/2018)
4/5   3 notes
Résumé :
L'idéal, l'utopie d'une vie merveilleuse, dans des villes et des pays merveilleux, dirigés par des gens merveilleux pour des peuples merveilleux, c'est ce que chaque nouvelle de ce recueil raconte à sa manière. Mais l'idéal implique des renoncements, des compromis avec la vie, et alors les rêves peuvent se transformer en cauchemars, des cauchemars dont les personnages de ces histoires vont avoir bien du mal à se sortir.
S'ils s'en sortent... Dominique Lebel e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Peut-être me suis-je dit que le monde en mieux, ça ne ferait de mal à personne ?
Le début, je le confesse, a été laborieux. Si j'ai tout de suite reconnu une plume habile, j'ai eu en revanche énormément de mal à rentrer dans les premières nouvelles. D'ailleurs, n'ayons pas peur des mots, je n'y suis pas rentré du tout. Je suis resté à la porte.
Je voyais bien qu'il y avait quelque chose de l'ordre du courant surréaliste dans tout ça. Hélas pour moi, ce mouvement m'a toujours laissé de glace. Je voyais bien aussi qu'il y avait du symbolisme et de l'allégorie, mais de quoi, j'avais du mal à l'entrevoir. Hermétique, hermétique, vous dis-je ! et un peu frustrant, car je me sentais, pour tout vous dire, un peu bête de ne pas réussir à percevoir la substantifique moelle que je sentais exister quelque part.
Une première petite embellie s'est fait jour avec "Annie", et, dans une moindre mesure, avec l'histoire de la ligne de métro.
Et puis, il y a eu la dernière. Heureusement, c'était la dernière, et fort heureusement, c'était en fait une novella qui prenait un peu plus de la moitié de la taille totale du recueil, ce qui permet de rester finalement sur une doublement bonne impression, parce que là enfin, je me suis délecté.
Les ingrédients des premières nouvelles étaient pourtant toujours là : une bonne dose de surréalisme, de l'absurde, de l'humour (généralement noir, et efficace : j'ai ri), un très appréciable sens de la formule sont au service de cette espèce d'uchronie intemporelle. Intemporelle à tous les sens du terme, en fait. Cette fois, j'accédais à la lettre et à l'esprit, enfin !
Au final, un avis qui restera mitigé sur cette expérience proprement dite, mais la découverte d'une belle écriture pour une voix singulière, ce qui n'est pas si fréquent que l'on pourrait croire.
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Le commentaire de Martine :
Un bon recueil de nouvelles, qui a comme sujet, le passé, le présent et le futur, ces textes nous entraînent dans une réflexion sur nous, notre façon de vivre, et notre rapport au bien-être. Quelques-unes ont attiré mon attention la couleur du ciel bleu, qui démontre toute la folie du monde.
Je dois avouer que ma préférée de tous, c'est le grand chemin, qui m'a vraiment amené à me questionner sur la vie, les voies que nous choisissons de prendre. le style d'écriture de Dominique Lebel a une ouverture sur les sens et aussi un double sens qui amène le lecteur à se demander s'il est dans la réalité ou bien dans un rêve. Elle a une belle répartie qui permet de mener son intrigue dans un élan crescendo continuel jusqu'à l'apogée de sa nouvelle qui quelques fois m'a surprise et d'autres où je m'y attendais.
J'ai passé un beau moment de lecture, la plume de Dominique Lebel porte en elle une poésie à sa couleur distincte qui m'a vraiment plu. Ce recueil est une oeuvre inqualifiable, parce qu'il démontre de la beauté, de l'humour, de l'anticipation et de la concrétisation de l'auteure assumée et bien dans ce qu'elle écrit.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les vieux n'arrivaient pas à mourir d'un coup, la vie s'accrochait à eux comme une araignée à ses fils.
— Crève ! hurlait l'interprète en s'épongeant le front. Crève vite, vieillard de merde !
Et il a donné un coup de pied à un corps qui s'agitait encore.
— Calme-toi, lui a dit l'un des hommes. Tu es là pour traduire, pas pour tuer. Tu veux mourir toi aussi ?
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— Nous respectons vos coutumes, a-t-il ajouté en s'épongeant le front, comme s'il avait lui-même porté le corps. Nous-mêmes n'avons pas grand respect pour les morts, tant la vie nous préoccupe, avec ses imprévus, ses caprices. La vie est passionnante, autrement plus passionnante que la mort, qui revient au même pour tout le monde et s'avère inéluctable, donc si peu intéressante. Mais nous comprenons votre besoin d'honorer vos morts, nous ne sommes pas des monstres.
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