Le 1er tome était très bon, le 2ème excellent, ce 3ème tome est... je commence à manquer de superlatifs. Quel est le mot pour dire plus qu'excellent ? En effet, ce 3ème volet est encore meilleur que les précédents.
L'intrigue et les personnages s'étoffent encore d'avantage, et cela sans que jamais ça ne paraisse fouillis ou incompréhensible. Tout ça est très immersif et complètement addictif. Il y a de belles trouvailles scénaristiques. Visuellement, c'est toujours la fête pour lse yeux.
Ce 3ème tome ne se lit pas, il se dévore. Que dire de plus, si ce n'est qu'après un tel épisode, qui touche au sublime, j'ai maintenant une petite crainte, celle que le dernier volet ne soit pas à la hauteur. Il ne me reste plus qu'à le lire pour le savoir.
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Nouveau tournant avec ce T3 et notamment l'entrée en scène d'A Hitler dans le rôle d'un illustrateur de revue scientifique.
Le scénario, toujours centré sur l'enquête de l'inspecteur Gabriel Faune prend une dimension SF supplémentaire : Métropolis et l'Interland ne seraient-ils pas qu'une gigantesque machine, un décor voire une illusion d'optique?
Une seule façon de le découvrir : le T4
(Toujours un dessin et une ambiance cinématographique excellents)
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Je me lance dans cette série grâce (ou à cause) SPOILER : A CAUSE ! de Dram00n, je n'en avait jamais entendu parlé et y vais donc à l'aveugle.
Si le premier tome est sympathique, il ne casse pas trois pates à un canard mais instaure un climat et un mystère qui laisse présager de bonnes choses pour la suite.
A la lecture du deuxième tome, mon avis sur la série commence à en prendre un coup, tant ce tome est vide et n'avance pas l'histoire d'un iota.
Le troisième tome m'a quelques peu remis en selle avec des éléments d'enquête assez intéressants, mais toujours sans être brillant.
Enfin, nous voila au quatrième et dernier tome, les débuts sont bons, le meilleur depuis le début de la série. Mais... parce que oui il y a un mais, et un gros ! La fin part sur quelque chose de vraiment très spécial et je n'ai pas du tout accroché.
Ce tome 4 m'aura donc offert mes meilleurs moments sur la série, mais aussi mes pires...
Je conclurais par dire que cette série avait des choses à offrir mais ne tient pas ses promesses.
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Le monde étrange et inquiétant de Metropolis se développe dans ce troisième tome où l'inspecteur Faune veut au plus vite conclure l'affaire des meurtres et de l'attentat de la tour de la Réconciliation.
Un tome 3 bien plus intéressant que le précédent. L'atmosphère étouffante et inquiétante est encore plus palpable dans cet album, notamment avec les découvertes étranges de la part de l'inspecteur Faune.
On navigue entre policier, uchronie, fantastique, thriller et ésotérisme, un mélange des genres qui densifie le récit et fait monter la tension... le suspense est donc très bien entretenu et on s'attend à un quatrième tome passionnant, en espérant des révélations stupéfiantes dans ce monde uchronique...
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Si le succès en bande dessinée est aléatoire, pour certains albums, scrupuleusement pensés et esthétiquement maîtrisés, il peut aisément se comprendre !
Lire la critique sur le site : BDGest
Ce troisième volet de Métropolis, est tout aussi réussi et prenant que les tomes précédents et nous donnent très envie de découvrir le prochain (et dernier ?) tome !
Lire la critique sur le site : Sceneario
- On crée un nouveau monde, ici, Erich. Une civilisation fondée sur la coopération et la science. la seule forme de vérité que tous les hommes puissent partager. C'est difficile parce que dans un tel monde, il n'y a pas beaucoup de joie, sauf pour les scientifiques. La joie vient de la signification. Du sentiment de contempler des vérités éternelles... C'est une chose réservée aux mathématiques désormais. Les citoyens ordinaires doivent se contenter d'ersatz et d'applications pratiques.
- Les affaires. Les machines. Les rêveries sur l'homme artificiel et l'exploration des planètes.
- Ça ne vaut pas la vie éternelle mais c'est mieux que rien.
- Et à ceux à qui ça ne suffit pas? Ceux qui se sentent déshumanisés?
- Nous nous occupons d'eux ici. Même si j'admets que cela revient à traiter la question du sens de la vie comme une maladie mentale. Tout était plus simple à l'époque de la psychoanalyse...
On crée un nouveau monde ici Erich, une civilisation fondée sur la coopération et la science. La seule forme de vérité que tous les hommes puissent partager. C'est difficile parce que dans un tel monde, il n'y a pas beaucoup de joie, sauf pour les scientifiques.
La joie vient de la signification ou sentiment de contempler des vérités éternelles.... c'est une chose réservée aux scientifiques désormais.
- Kurten avait raison. Nous sommes tous des automates. Quand l'un de nous se dérègle, on le répare à coups de chocs électriques ou de dosages chimiques mais ça n'a rien à voir avec la santé mentale. La ville elle-même n'est qu'une gigantesque machine. Regarde l’emblème qu'elle s'est choisie.
- Tu n'es pas guérie...
- Je n'ai jamais été malade. Mais j'ai joué le jeu pour rassurer Freud. Je me suis rapprochée de Lohmann. J'ai trompé le système, Gabriel. Et tu peux le faire aussi!
- Il faut que j'aille travailler.
"On peut vivre en n'ayant pas les mêmes souvenirs que la foule jusqu’à un certain point". Mais pas au-delà de ce point. Pas dans le "rien".
Ptit Cab Saint-Elme ( Tome 5 - Les Thermopyles )