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EAN : 9782226254412
300 pages
Albin Michel (03/02/2014)
3.52/5   53 notes
Résumé :
Après dix-sept ans passés dans une prison de haute sécurité, Leland King revient dans sa ville natale du nord de l'Ontario où tout le monde a encore en mémoire le crime horrible qu'il a commis adolescent. Sa mère est en train de mourir et il veut passer du temps auprès d'elle. Il est bien décidé à prendre un nouveau départ grâce au métier de charpentier appris en détention. Stan Maitland, un flic désormais à la retraite, n'a pas oublié Leland King et la violence ine... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Bien qu'il y ait passé dix-sept ans, Lee n'est pas de ceux que la prison a pervertis. Son diplôme de menuisier en poche, il en ressort plein de bonne volonté, déterminé à repartir à zéro. Un boulot, une petite amie (et pourquoi pas des enfants, un jour ?), il ne demande rien de plus.

En liberté conditionnelle, il revient vivre près de ses proches dans l'Ontario. Il retrouve sa mère en fin de vie, sa soeur, son beau-frère pasteur, et fait la connaissance de son neveu Pete. Ce gentil petit, qui lui envoyait chaque année une carte, a dix-huit ans. Ces deux-là s'apprivoisent, malgré la méfiance du jeune homme curieux de savoir ce que l'oncle a bien pu faire pour récolter une si longue peine. On ne lui en a jamais rien dit, parce que chez ces gens-là, on ne parle pas, Monsieur, on prie...

On croise de temps en temps dans la littérature des personnages qu'on se prend à aimer douloureusement. Des "gens bien", que l'on sent vulnérables, trop bons, finalement innocents en dépit de ce qu'ils ont pu endurer par le passé. J'en ai aimé trois ici - de quoi avoir la gorge nouée tout au long du livre, trembler pour eux, éprouver parfois un sentiment de gâchis.

L'auteur a l'art de plonger son lecteur dans une ambiance - en l'occurrence celle d'une petite ville nord-américaine (canadienne) où les religions pèsent, où les ardoises ne s'effacent pas.
Et beaucoup de talent pour décrire des relations, des échanges entre des individus complexes et attachants.
A la lecture, on pense notamment à RJ Ellory, Dennis Lehane, et au McDonald de 'Rafael derniers jours'. Bref, ce premier roman du canadien Matt Lennox est une réussite.

Mes seules réserves
- beaucoup de personnages en scène, beaucoup de noms et d'événements du passé à retenir
- dommage que le titre original n'ait pas été gardé ('Le Charpentier' me semble particulièrement adapté)

Brillant. ♥
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Entre plusieurs romans français qui parlent du père- de Moulins, Taylor et bientôt le dernier Pascal Brukner- j'ai fait une petite pause pour découvrir un roman américain sorti également en début d'année, et qui ne pouvait que me séduire sur le papier.

En effet, l''attachée de presse d'Albin Michel m'avait vendu Redemption, le premier roman de l'américain Matt Lennox- édité en janvier de cette année- comme un mix entre le cinéma de James Gray et les romans de Denis Lehane, soit quasiment mon cinéaste et mon romancier préféré, bref des arguments imparables à mex yeux pour que j'ai envie de me jeter dessus.

Et si Matt Lennox ,33 ans, ancien capitaine dans les forces armées (comme Kevin Powers, auteur du génial Yellow Birds), avec lesquelles il a combattu en Afghanistan, n'arrive peut-être pas ( encore?) au niveau de ces deux maitres, il nous livre avec ce premier essai un roman puissant et passionnant autour de la thématique du pardon et de l'éternel combat entre le bien et le mal.

On suit un homme Leland King, qui, après dix-sept années passées dans une prison de haute sécurité, revient dans sa ville natale de l'Ontario, où sa mère est en train de mourir. Pete, son neveu, né pendant sa détention, l'ignore et ne s'en soucie guère. Mais, dans ce patelin où l'on ne vénère que Dieu et la loi, il est bien le seul : personne n'a vraiment pardonné à Leland son passé criminel. Surtout pas Stan Maitland, un flic à la retraite, qui ne peut s'empêcher de voir un lien entre le retour du «hors-la-loi» et la récente découverte du cadavre d'une jeune femme dans une voiture abandonnée… Il faudra bien, un jour ou l'autre, que Pete affronte la terrible vérité.

Rédemption est avant tout donc un récit choral qui nous entraine sur 3 histoires qui se croisent et se décroisent, celle de Lee mais également de Pete son neveu et de Stan l'ancien flic.

Matt Lennox réussit à tisser ces trois histoires avec une vraie maestria et une belle fluidité, et on est souvent surpris par la tournure des évenements. Redemption ( avec un titre français un peu trop parlant, le titre original "The Carpenter"- le charpentier étant plus réussi) est aussi un livre formidable sur le libre arbitre et les conséquences que peuvent avoir sur soi et son entourage les choix importants que l'on doit faire dans une vie, et à quel point le moindre faux pas peut nous dévier du chemin que l'on s'était tracé.

Loin d'être une grande fresque flamboyante, Matt Lennox opte pour un récit psychologique tout en nuance qui laisse place aussi bien à une athompshère de province américaine parfaitement réussie, jusqu'à un dénouement final étonnant et assez explosif.

Bref, peut-être pas encore aussi génial que Gray ou Lehane, Matt Lennox nous offre avec ce Rédemption, au moins 4 à 5 bonnes heures d'un immense plaisir de lecture, et cela est déjà beaucoup!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Pour commencer, on va s'attarder un peu sur l'histoire que l'on trouve en quatrième de couverture. Car en la relisant, je me suis demandé si j'avais bien lu le livre, si je ne m'étais pas retranché dans des pensées si préoccupantes ou si enivrantes que j'aurais occulté les éléments clés de l'histoire. Mais si cela m'arrive de me perdre ainsi dans des turpitudes ou des béatitudes intérieures, je crois qu'en l'occurrence, pour cette fois au moins, le problème n'est pas venu de moi. de deux choses l'une, soit l'éditeur a voulu appâter le chaland en pimentant un peu la sauce, histoire d'en relever le goût, soit la personne qui a rédigé le résumé n'a pas lu le livre... Jugez plutôt :

Après dix-sept années passées dans une prison de haute sécurité, Leland King revient dans sa ville natale de l'Ontario, où sa mère est en train de mourir. Quel crime a-t-il commis pour avoir été aussi longtemps privé de liberté ? Pete, son neveu, né pendant sa détention, l'ignore et ne s'en soucie guère. Mais dans ce patelin où l'on ne vénère que Dieu et la loi, il est bien le seul : personne n'a vraiment pardonné à Leland son passé criminel.

Jusque là, tout est correct, rien à redire. C'est ensuite que ça se corse :

Personne n'a vraiment pardonné à Leland son passé criminel. Surtout pas Sam Maitland, un flic à la retraite qui en peut s'empêcher de voir un lien entre le retour du hors la loi et la récente découverte du cadavre d'une jeune femme dans une voiture abandonnée.

Le truc, c'est qu'en réalité Sam Maitland n'a aucune rancoeur particulière vis à vis de Leland. Au contraire, il est plutôt amène avec lui, pour des raisons qui ont à voir avec sa propre culpabilité. En tout cas, à aucun moment, je dis bien aucun moment, Leland ne sera suspecté de la mort de la jeune femme évoquée dans le résumé. Bref, on ne va pas s'éterniser non plus sur ces écarts éditoriaux qui pourraient nous laisser penser qu'on nous refourgue du thriller ou du suspense là où il n'y a même pas besoin d'en avoir. Concentrons nous plutôt sur le bouquin qui vaut tout de même le détour.

Avec un titre et une histoire pareille on se doute bien que les questions d'ordre moral et religieux seront abordés à un moment où à un autre. Matt Lennox campe d'ailleurs très vite le décor en focalisant sa narration autour de trois personnes : Leland, de retour dans la ville même où il a perpétré un crime - dont on ne saura la véritable nature qu'en fin d'ouvrage - est soumis au regard des gens, oscillant entre hostilité manifeste, défiance et crainte. Il doit faire face à l'épreuve de la réinsertion, du retour à une vie qu'il sait ne pas pouvoir être normale ; ensuite, il y a Pete, son neveu, dont l'intention manifeste, après avoir quitté le lycée, est de fuir la bourgade ; et puis il y a Sam Maitland, le flic retraité, lequel compte faire en sorte de réparer les fautes du passé, si tant est qu'il y ait réellement fautes.

Tous trois évoluent dans une petite ville comptant à elle seule plusieurs églises et donc autant d'écoles de la foi qui excluent plus qu'elles ne rassemblent. L'authenticité des personnages s'exprime par leurs doutes, leurs questionnements et leur fragilité. Ils ne sont jamais dans la sanction ni dans le jugement, n'assènent rien de façon péremptoire, à l'inverse de ceux dont le vernis de respectabilité, érigé dans la foi, se craquèle à l'heure où s'invitent les intérêts personnels. Au-delà des principes et des dogmes, la véritable nature se révèle...

Cette approche, Matt Lenox l'effectue à l'échelle d'une petite ville, sorte de concentré de l'humanité. Il dépeint un monde qui nous ressemble sans le présenter de façon ultra-manichéene, et sans, non plus, à l'image de ses personnages principaux, porter un jugement systématique sur la foi et l'expression de celle-ci. S'il adresse un regard pathétique sur ceux ayant recours en toute circonstance à la religion au point d'occulter l'essentiel, il laisse surtout, avec cette belle histoire, toute latitude à l'introspection et au libre arbitre.

Lien : http://bibliomanu.blogspot.fr
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Leland King sort de prison après 17 ans d'enfermement. Il retourne chez les siens, dans une petite ville de l'Ontario, qui vit encore sous la coupe de la religion et de sa morale bien pensante. C'est d'ailleurs son beau-frère, pasteur de son état, qui le prend en charge et l'aide à se réinsérer. Leland dégotte un petit boulot d'ouvrier et de charpentier sur un chantier et s'installe à proximité de la maison familiale. Il vient régulièrement voir sa mère, qui se meurt tout doucement, tout en supportant l'accueil très froid de sa soeur qui ne semble pas lui pardonner son passé et la surveillance implicite de son mari. Seul Pete, son neveu de 18 ans, tente de lier connaissance en faisant fi des préjugés.

De fait, difficile de se réinsérer lorsque tout le monde vous regarde d'un mauvais oeil. Sa famille qui ne dit rien mais dont l'accueil semble manquer singulièrement de chaleur, les flics du coin qui ne voient en lui qu'un futur fauteur de troubles, ses collègues qui ne lui font pas confiance.
Pourtant, Leland semble tout disposé à mener une vie paisible, loin des ennuis. Il loue un petit studio en ville, redécouvre les joies de se promener simplement en ville et fait même la connaissance d'une jolie serveuse au café où il prend ses habitudes. Un gars discret comme un autre donc, qui a décidé de se passer de l'alcool et de fuir ses anciennes mauvaises fréquentations. C'est une lutte quotidienne qu'il compte bien remporter.
Las, ce sont pourtant ses anciens amis qui vont le faire faillir et entraîner notre homme dans une spirale bien malgré lui.

Comme son titre l'indique, c'est le roman de la rédemption. Auteur d'un crime qui se dévoilera peu à peu, Leland cherche le pardon de ses proches. Il porte le poids de ses choix, de ses erreurs qui se manifestent encore aujourd'hui d'une certaine façon et se rappellent à son bon souvenir : Stan, le flic désormais à la retraite qui l'a autrefois arrêté et qui voit un lien entre son retour et le meurtre d'une jeune femme, le visage fermé et hostile de sa soeur qui semble cacher en son sein d'autres souffrances, des habitants de la ville qui eurent leurs rôles à jouer autrefois, d'anciens complices qui se plaisent à se mettre sur sa route. La narration se fait lente et prend le temps de poser l'intrigue, l'atmosphère devient peu à peu lourde et le lecteur ne peut qu'absorber le conflit intérieur qui mine l'ancien criminel. L'auteur fait un portrait réussi d'une ville imprégnée par la bonne vieille morale chrétienne qui, tout en prêchant le pardon, le refuse à ceux qui se repentent. Mais Leland est coupable, tout comme le sont ses proches ou les habitants de la ville. Coupable d'un crime de vengeance, coupable d'avoir cru à une possible rédemption, coupable d'avoir dévoilé le secret de famille qui est à la base de son acte.

Qu'on le veuille ou non, le mal est là, tapi dans un coin sombre, prêt à vous dévorer. Finalement, la rédemption n'existe pas ou tout du moins, pas dans la forme que l'on espère.
Avec ce premier roman, Matt Lennox signe un roman fort et authentique sur la notion de péché et de pardon, sur le Bien et le Mal. Loin d'être une grande fresque détonante, le récit se joue d'une psychologie toute en nuances qui laisse aussi place à un décor et une atmosphère marquante.
Un vrai roman noir en somme qui a su revisiter un sujet classique tout en lui offrant une belle ampleur !
Lien : http://grenieralivres.fr/201..
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Rédemption est le premier roman (après un recueil de nouvelles) de Matt Lennox, un canadien qui a d'abord endossé l'uniforme en Afghanistan avant de se mettre à écrire.
Le titre de la VO est The carpenter (le charpentier) : la profession de Joseph et de Leland King, dit Lee.
Lee vient de sortir de prison où une bonne quinzaine d'années lui auront permis d'apprendre la menuiserie et d'échapper à l'emprise de l'alcool.
Le voici donc de retour au pays où un pasteur rigoriste lui a proposé une réinsertion et un job sur des chantiers.
Lee retrouve sa famille (mère, soeur, neveux, …), d'anciens amis et connaissances, et quelques fantômes …
Les années de prison en effet, n'ont effacé ni la dette de Lee ni le souvenir du crime commis (on découvrira tout cela peu à peu) et le moins qu'on puisse dire c'est que tout le monde n'est pas ravi ravi de voir Lee de retour.
Étrange fascination qu'exercent ces bouquins où l'on sent d'entrée de jeu, après quelques lignes seulement, que tout cela va très très mal finir.
Chapitre après chapitre, on est partagé entre l'envie de voir l'ami Lee réussir sa réinsertion malgré l'hostilité rampante de ses concitoyens, et la certitude que le faux-pas ne va pas tarder parce que dans ce genre d'histoire, l'échec est à peu près garanti.
Matt Lennox prend tout son temps pour nous amener là où il veut. Il nous décrit minutieusement la vie de cette petite ville de l'Ontario, trop petite et peuplée de préjugés, il nous dépeint soigneusement toute une galerie de personnages. Lee bien sûr, son jeune neveu Pete qui n'a pas connu les événements du passé, et Stan un flic à la retraite qui lui, sait déjà à peu près tout.
Et plein d'autres encore.
Effet emblématique du rythme patient que Matt Lennox donne à son histoire, c'est dès les premières pages que l'ex-flic Stan découvre un suicide qui sent la mise en scène. Et pourtant, l'enquête avance à peine, c'est d'ailleurs tout juste s'il y a vraiment enquête. Matt Lennox nous balade de personnage en personnage, alors qu'à chaque page on sent bien que la fatalité va finir par rattraper Lee et que ce crime ou un autre va lui être collé sur le dos.
Lee fait pourtant de louables efforts pour supporter les sermons du pasteur, pour obéir aux ordres de son patron, pour éviter les pièges de ses anciennes fréquentations, … Ambiance pesante et étouffante.
Le rythme est lent, provincial mais inexorable : ce n'est que vers le troisième quart du bouquin que tout bascule. On apprend enfin les secrets du passé de Lee, comment il sait manier le marteau de charpentier et ce qui l'avait conduit à la case prison. Au même moment, la mécanique d'horlogerie patiemment et minutieusement mise en place par Matt Lennox se met en branle, les connexions entre les personnages se font, les rouages s'enclenchent qui vont finir par broyer notre ami Lee. Redoutable.
Il n'est pas question de destin ici mais des choix que l'on fait (ou ne fait pas), des petites décisions, des actes quotidiens qui s'enchaînent peu à peu. Dans la mauvaise direction.
L'étiquette polar est bien réductrice. On tient entre les mains un roman noir, bien noir.

Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/s..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
[La mutinerie] avait duré quatre jours. A la fin l'armée avait pris position devant la prison et installé ses mitrailleuses. Les soldats n'attendaient plus que l'ordre de tirer. En haut sous la verrière, [il] restait à l'écart. Au début, il s'était bien amusé comme tout le monde, saccageant tout, allumant des feux. La première fois depuis des années qu'il s'amusait autant. Mais ensuite plusieurs mutins avaient revendiqué le droit de ceci, le droit de cela. D'autres voulaient rendre la justice. Ce qui signifiait ligoter tous les violeurs, les pervers et les mouchards, et s'en prendre à eux avec un chalumeau ou à coups de barres de fer. Un type qui avait peloté des écoliers s'était retrouvé avec les yeux énucléés et les oreilles brûlées. (p. 212)
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[...] dans la maison où j'ai grandi, on parlait tout le temps de Dieu. Et pas de grand-chose d'autre. A mon avis, tout ce en quoi je peux croire prend le contre-pied de ce dont on parlait chez moi, parce que je me répétais que ça ne tenait pas debout et je cherchais les failles. (p. 403)
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- Clifton [puritain] n'aime pas le tabac, reprit-il. Ni l'alcool. Flynn est trop souvent venu travailler avec la gueule de bois et Clifton l'a viré. Si tu veux mon avis, il n'aime pas le sexe non plus.
- Eh bien c'est lui le patron. Tant qu'il a du travail pour moi, il n'est pas obligé d'aimer quoi que ce soit.
(p. 38)
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[…] Je me souviens de vous, dit Stan.
– Ah bon ?
– Oui. Vraiment. J’ai été flic pendant des années. » Lee ne répondit pas. Stan lui avait fait un croque-monsieur et il avait réussi à en avaler quelques bouchées.
« J’avais entendu dire que vous étiez revenu, poursuivit Stan. Je ne sais pas si vous l’avez oublié ou non, mais c’est moi qui vous ai conduit à la prison provinciale. Vous n’étiez pas bien vieux…
– J’avais vingt-deux ans.
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[…] « Il y a quelque chose que je voudrais savoir, dit-il.
– Quoi donc ?
– Si avec tout ce que j’ai pu faire, voilà où j’en suis, c’est que tout était écrit d’avance, non ?
– Je ne sais pas, répondit Stan. Vous croyez que c’est le cas ?
– Non, je ne crois pas. J’ai beau me creuser la tête, je ne vois pas comment ce serait possible. »
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