Dans les années 20, nait un couple de légende F. Scott et
Zelda Fitzgerald qui vont s'aimer autant que se haïr.
La belle d'Alabama, intelligente, douée, fantasque et désespérée tombe amoureuse du lieutenant à la gueule d'ange !
Ils sont jeunes en 1918, ils vont
grandir et traverser les années folles pour le meilleur et pour le pire, surtout le pire.
Dans cette autobiographie, un peu comme une longue rêverie écrite à la première personne, se confie Zelda, fille du Sud, de Montgomery en Alabama, fille du juge, petite fille d'un sénateur et d'un gouverneur. Elle s'éprend de l'aspirant écrivain, piètre cavalier, divin danseur, fils de savonnier en déroute.
Et bientôt son mauvais génie.
Un mariage à l'encontre de tous et de tout, une mascarade qui aurait pu annoncer la couleur de la vie à venir. Zelda en a la prescience mais elle persiste.
Elle danse, elle peint, elle écrit mais Scott n'a besoin de rien d'autre qu'une muse, Zelda sombre. Une première fois, en toute conscience !
Mais toujours elle le suit de New York à Paris la vie est une fête, une fête parfois triste et souvent avinée.
Quand, sur la Riviera, elle rencontre son officier Français, Edouard Jozan, elle tombe amoureuse de cet homme qui l'aime et la considère enfin, simplement et loin des lumières et des soieries mais Zelda contrainte restera auprès de Scott et décidera finalement de l'aider à devenir le grand Fitzgerald.
L'alcool devient un allié, les excentricités sont courantes, les crises de folie se succèdent et conduiront Zelda un peu plus près du précipice à chaque fois.
Un précipice sans fond d'où elle ne reviendra pas, lobotomie et électrochocs ramèneront Zelda dans le sud des États-Unis auprès de cette mère qui ne l'aimait pas, et quand Scott disparaitra prématurément, Zelda ne s'en remettra pas.
Amour, désamour, à la vie, a la mort !
Prix Goncourt 2007,
Alabama Song est un de mes livres préférées, il apporte une version inédite entre rêve, réalité et mélancolie, à celle que la légende a souvent rendu antipathique.
Que serait-il devenu sans elle et elle sans lui ?