Le labyrinthe du mal est un roman Star Wars se situant juste avant La Revanche des Sith, et il a pour cela un petit goût d'inachevé. Forcément, rien ne peut se boucler ici: Sidious ne peut être démasqué, Anakin ne peut pas mal tourner, etc, etc. Dès le début, le lecteur sait que rien ne sera résolu, que les Jedi dont on admire de pages en pages les efforts et les exploits vont échouer et mourir, oui, mais dans le prochain tome. C'est une montée en puissance dans l'angoisse qui use un peu les nerfs d'un lecteur prêt à se laisser entraîner, même si le style n'est pas toujours extraordinaire. Résultat, pour une lecture que j'ai ouverte comme une distraction entre deux ouvrages plus sérieux, c'était un choix épouvantable ! Et l'auteur n'hésite pas en rajouter, d'ailleurs, pour faire monter l'ambiance et la certitude que tout ça va très, très mal finir, promettant à Obi-wan une infinie tristesse dans une confidence de la Force !
Un livre pour les amateurs de Star Wars qui aiment se faire du mal !
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Pour qui n'a jamais ouvert un roman Star Wars, celui-ci ferait un bon début:il est comme une introduction papier au troisième film. Regardez le numéro 2, dévorez ce roman, puis glissez le trois, la revanche des Sith, dans votre lecteur DVD.
Les amateurs de la trilogie d'origine retrouveront avec plaisir Anakin et Obi-wan, au mieux de leur forme, bien qu'évidemment tous leurs efforts ne serviront à rien: le livre s'achève sur leur départ pour Coruscant, où ils vont officiellement délivrer Palpatine, et où celui-ci manipulera en fait les cartes jusqu'à la victoire des Sith!
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J'ai toujours du mal avec le style de Luceno (ou de son traducteur). Reste que c'est l'histoire qu'il manquait entre l'épisode 2 et 3 de la saga.
La deuxième moitié du livre est palpitante.
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Dans les appartements que le Chancelier Suprême occupait au Sénat, Yoda s'assit en regardant au-delà du bureau la silhouette de Palpatine qui se découpait sur la fenêtre donnant sur l'ouest de Coruscant. Avec combien de Chanceliers s'était-il assis dans ce bureau ou d'autres similaires ? se demanda-t-il. Une bonne cinquantaine. Mais pourquoi discuter avec celui-là tournait-il si souvent à la confrontation - particulièrement quand le sujet tournait autour de la Force? Aussi inefficace fût-il comme dirigeant, Finis Valorum avait au moins essayé de se comporter comme s'il avait placé la Force au-dessus de tout. Avec Palpatine, elle ne passait même pas en dernier. Elle ne faisait tout simplement pas partie de ses préocupations.
-Je n'ai jamais prétendu être l'Élu . C'est Qui-Gon qui l'a affirmé. Même le Conseil ne le croit plus. Pourquoi vous obstinez-vous?
-Parce que je crois que toi, tu le crois, lui répondit calmement Obi-Wan. Parce que je pense que ton coeur te sait destiné à quelque chose d'extraordinaire.
-Et vous, Maître? Qu' est-ce que votre coeur vous dit de votre destinée?
-Qu' elle sera d'une infinie tristesse, lui répondit-il dans un demi-sourire.