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Griselda Blanco, l'incroyable histoire de la reine de la cocaïne🌺. - 286 pages - 22,00€
Pour une histoire incroyable, elle l'est. Je n'avais jamais entendu parler de Griselda.
On parle beaucoup des hommes mais peu des femmes.
Griselda est née en Colombie, à Medellin et vit avec une mère qui n'hésite pas à foutre une torgnole et des beaux-pères qui n'hésitent pas à faire des attouchements sur une pauvre gamine. Elle vit donc entre les cris, des assiettes souvent vides et la pauvreté aux alentours.
Très rapidement, elle tombe dans la délinquance pour pouvoir survivre. Elle devient vite chef de meute et fait son premier kidnapping à 11 ans qui se termine par le meurtre du gamin. Aucun remords, avec sans froid et le regard mauvais.
C'est la guerre civile en Colombie et fouiller les cadavres ne l'a jamais rebooté. Plus rien ne l'effraie, ni la mort, ni le sang.
A 14 ans, les coups de trop de sa mère, elle quitte la maison et se prostitue pour Angela, la maquerelle qui l'a trouvé sale et affamé dans la rue. Ça durera 3 ans, jusqu'à ce que Angela lève la main sur elle.
Elle se casse avec Carlos, un trafiquant de passeport. Elle aura un fils. Elle en veut plus et part à New York puis à Miami où elle deviendra la reine de la cocaine.
Elle achète des granges en Colombie pour préparer la drogue et envoie des mules pour la transporter à l'étranger.
La corruption de la police à Medellin lui permet de vivre tranquillement sans soucis.
Elle aura 4 enfants, elle n'hésitera pas à éliminer tout ce qui la gêne sur son passage.
Ce livre est incroyable quand on sait que pendant les années 70, c'est le patriarcat qui l'emporte. C'est une femme impitoyable.
La plume de l'auteur #karimmadani est très addictive.
Je vous recommande ce true crime de chez @darkside.editions
« Griselda est une légende fuyante à Miami. Elle est en cavale depuis quatre ans, depuis qu'elle a failli se faire choper dans le Queens (New York) après avoir monté une opération narcotique de la plus grande envergure, du jamais vu aux Etats-Unis.Dans le Queens, ces fils de putes de macaronis lui mangeaient dans la main. »