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EAN : 9782359493191
208 pages
Don Quichotte éditions (07/05/2015)
4.1/5   10 notes
Résumé :
Trente ans avant les événements de Ferguson, Spike Lee créait la polémique avec Do The Right Thing, brûlot sur les tensions raciales et de frustration urbaine à Brooklyn.
Jamais avant Spike Lee un cinéaste n'avait filmé le ghetto du point de vue d'un accro au crack se vantant d avoir fumé la télé Sony de sa mère ou d'un sneaker addict entrant dans une rage folle lorsqu'un cycliste caucasien (on ne disait pas encore hipster à l'époque) a roulé sur sa paire de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Je dois vous avouer que, contrairement au cinéma des Coen que j'ai appris à apprécier progressivement au gré de ma cinéphilie, les films de Lee ont d'emblée ont été un choc énorme pour moi lorsque je les ai vus au début des années 90, que ce soit "Mo Better's Blues", "Jungle Fever" ou bien évidemment "Do The Right Thing", exceptionnel brûlot sur les tensions raciales et de frustration urbaine à Brooklyn qui m'avait laissé totalement sur le cul carreau la première fois que je l'ai vu, tant ce film qui commence comme une pochade solaire et caniculaire finit de façon tragique et brutale, avec une mise en scène de Lee assez ahurissante.

J'imagine qu'étant à l'époque dans un lycée de banlieue plutôt à fond dans la culture urbaine, ce cinéma là m'a parlé aussitot- et bien que j'écoutais plus Phil Barney que le rap US comme dit la semaine dernière- et les thématiques embrassées par le cinéma de Lee ne pouvait que me parler.

Du cinéma filmé à l'américaine certes, mais très attaché à la question sociale, à la question identitaire également, souvent focalisé sur la communauté noire à laquelle appartient Spike Lee. Et malheureusement, au vu de l'actualité américaine plus que récente, on se dit que 30 ans après ce film, rien n'a changé et que Spike Lee était sacrément visionnaire.

Si Do The Right Thing consacra définitivement Spike Lee comme une nouvelle voix, originale et essentielle d'une vague du cinéma américain, dans la veine des frères Singleton ou Hugues qui arrivaient à ce moment là, mais avec un sens de la mise en scène bien plus ambitieuse et novatrice.

Journaliste pour de nombreuses revues spécialisées dans les cultures urbaines et la musique afro-américaine, Karim Madani propose, à travers cet essai biographique paru début mai aux éditions Don Quichotte, une radiographie de l'Amérique des ghettos des années 1970's à aujourd'hui, à travers la vie et l'oeuvre de Spike Lee...suite de l'article sur le blog..
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A quand remonte mon premier film de Spike Lee vu sur un écran télé? Pour être très honnête, je ne sais pas. Peut-être que mon premier rapport avec le cinéaste américain remonte à ses publicités de la fameuse Nike Air Jordan que l'on pouvait suivre sur MTV à Brazzaville. Ou son clip, toujours avec Michael Jordan et Michael Jackson, Jam. Mais si on veut creuser plus loin, je convoquerai RedHead Kingpin and the FBI et leur morceau Do the right thing. Quand je reçus à Brazzaville, ce rap original, je me souviens que le titre de ce tube renvoya à celui d'un film qui marquera à la fois l'univers du Hip-Hop, de l'Amérique. Do the right thing...


C'est un des premiers DVD que j'ai acheté en France. Spike Lee à la fin des années 90 est un mythe. Et à l'instar de ma relation avec l'écrivaine Toni Morrison, à partir du moment que j'ai commencé à visionner une de ses productions, je ne me suis plus détaché de son travail qui pendant longtemps a été doublé en français, pour mon grand plaisir. Do the right thing, Jungle fever, Mo' Better blues, Malcolm X (vu au cinéma), Clockers, He got game, Bamboozled (The very black show, vu au cinéma), She hate me (Vu au cinéma). Karim Madani a eu le privilège de voir le film Do the right thing à sa sortie. Quand en parcourant les chroniques de la youtubeuse Sarah Estelle, je découvre cette biographie du cinéaste américain, je suis piqué à vif. J'abandonne ma lecture de Faulkner pour m'immerger dans l'ouvrage que Karim Madani, critique de cinéma et de musique, a écrit.


Karim Madani aborde le sujet par le moyen le plus approprié à mon sens : l'oeuvre de l'artiste. C'est le meilleur des hommages, celui qui repose sur la production d'un auteur. Pas de clichés people ici. Même si certaines prises de paroles de l'auteur américain sont utilisées, elles font généralement suite à des polémiques ou échanges liés à la sortie d'un film. le critique français se propose de décrire le contexte de création pour les films qu'il choisit de mettre en exergue. Et c'est extrêmement intéressant.

Prenons Do the right thing. Karim Madani revient sur des épisodes douloureux sur lesquels Spike Lee s'est appuyé pour bâtir cette journée tragique, chaude, très chaude dans un quartier de Brooklyn qui conduira à l'explosion de vivre ensemble précaire de ce block et une violente émeute. La trame du film est connue. Je ne reviendrai pas dessus. Mais, Madani rappelle le caractère malheureusement actuel du scénario. le meurtre de Radio Raheem (Radio Barjot dans la version française) par un policier qui déclenche l'émeute n'a rien de très différent avec celui récent d'Eric Garner lors d'un banal contrôle de police. La chronique des violences policières aux Etats Unis est d'une fâcheuse récurrence. Faut-il rappeler celle - anecdotique - du tennisman James Blake ou l'assassinat de Michael Brown à Ferguson pour ne parler que de quelques cas. Mais au-delà de l'actualité d'un phénomène qui résiste au temps, Madani nous plonge dans Brooklyn, développe son analyse de certaines scènes croustillantes qui - à l'époque de la sortie du film - mettaient le doigt sur des problèmes extrêmement profonds comme la gentrification de certains blocks, l'équilibre fragile entre les différentes communautés habitant de manière assez inhabituel dans un même espace. Même la chaleur qui est une donnée essentielle du film est réanalysée, auscultée, dans ce film où tout le monde est en sueur. Une portion du film nous échappe si on ne réalise pas le caractère explosif de certaines conditions climatiques à New York. Si je ne m'arrêtais que sur ce film, je ne dirai pas que Madani me fait redécouvrir le film. Mais, sa connaissance du terrain, ses multiples interviews ou analyses des interviews de Spike Lee permettent de mesurer la profondeur du point de vue du cinéaste de Brooklyn. D'ailleurs, Madani revient un peu plus loin sur une conséquence que Lee n'avait surement pas envisagé de son film. le mythique délire sur les baskets Air Jordan que vénèrent Buggin'Out (personnage incarné par Giancarlo Esposito). de manière assez étonnante, on réalise que le film a participé au développement d'une fascination mortelle envers cette paire de baskets. Des adolescents tuaient ou été tués pour s'en procurer. En filigrane, Madani montre l'origine du consumérisme autour de certaines marques de baskets dans les banlieues françaises.




Le critique français a toutefois un angle d'attaque précis. D'ailleurs la filmographie choisie le montre bien. Il observe principalement dans le discours De Lee, la question économique qui gravite souvent autour du business de la drogue. Même Do the right thing plus centré sur les émeutes raciales n'échappe pas à cette analyse d'accès ou pas à la consommation. Ainsi Jungle fever, qui pourtant explicitement dans son affiche continue d'explorer les rapports inter-raciaux, apparaît au travers du personnage secondaire de Gator (incarné par Samuel L. Jackson) - selon Madani - centré sur l'impact de l'introduction du crack dans les ghettos afro-américains. Et c'est l'unique reproche que je ferai à l'excellent critique de hip-hop : il aborde trop peu les tensions esthétiques de ce film si cette expression peut avoir un sens pour les lecteurs exigeants que vous êtes. Qui a vu Jungle fever a le sentiment que Lee part sur deux directions, qu'il est moins cohérent que dans Do the right thing qui un des rares films de Spike où le cinéaste ne s'autorise pas de longues digressions n'ayant à priori rien avoir avec le sujet initial. Dans Jungle fever, est avant tout observé le complexe d'infériorité que traîne certaines élites noires et que Frantz Fanon avait exploré avec maestria dans son essai Peau noire, masques blancs. Spike Lee va plus loin en traitant la représentation que font les italo-américains du sujet. Ce que j'entends dans le propos de Madani, c'est que dans les films cités, la volonté première du cinéaste de Brooklyn est de traiter la question de la drogue et devoir comment elle rattrape même ceux qui semble avoir parfaitement réussi à quitter le ghetto comme Flipper Purify.

L'article tire en longueur. Mais j'ai encore quelques points à surligner. le choix de Clockers par exemple. En effet, en dehors de Do the right thing et dans une certaine mesure Jungle Fever, on aime Spike Lee pour ce qu'il dit. Il a certes apporté une nouvelle manière de filmer avec des techniques sur lesquelles Karim Madani ne s'attardent pas trop. Il rappelle que dans He got game, le cinéaste fait le choix de filmer ce quartier new-yorkais situé près de l'Atlantique avec une approche originale. Et j'avoue que rien que pour cette analyse, je vais revoir He got game. Madani choisit de porter sa critique sur l'évolution du regard de Spike Lee sur le ghetto. ll s'agit d'une american urban story. Personnellement, je m'attarde beaucoup plus sur des questions identitaires traitées par Spike Lee. Clockers est donc un film lent, lourd, triste sans rythme où rien ne semble se passer en dehors de certaines tirades de Delroy Lindo ou de Harvey Keitel. La critique sociologique qu'en propose Madani là aussi me pousse à avoir une relecture de ce film.
La question des guetteurs et des jeunes dealers traités par Spike Lee
Elle confirme pour moi le fait de Madani a un fil directeur précis. Des premiers grands films de Spike Lee, il est l'un des plus soporifiques. On retient la figure de Mekhi Phifer, gamin au moment de la réalisation du film et du jamaïcain Delroy Lindo.

Je comprends pourquoi La 25ème heure compte plus pour le critique français que Bamboozled qui est pour moi un des meilleurs films de Spike Lee. Il me semble qu'avec Bamboozled, le cinéaste n'est pas dans la description d'une frange de l'Amérique urbaine fragmentée. Dans un film où Lee expérimente de nouvelles manières de filmer avec les caméras numériques, la question de la représentation des noirs dans les médias par une remise en scène du funeste show de "minstrels" est traitée avec maestria avec un drame construit un peu comme dans Do the right thing. Lee y fait une critique en règle de l'entertainment américain. Avec Damon Wayans assez étonnant dans son rôle de manager tant on est habitué de la voir dans des rôles de comique.

Ce que j'apprécie dans la lecture du livre de Madani, c'est la passion du critique qui après chaque analyse vous donne envie de revoir le film décortiqué par ses soins. Il travaille sur le fond du discours du cinéaste américain plus que sur la forme de son art qui - parfois - aurait gagné en esthétique si la volonté de dire, de dénoncer une certaine approche de l'Amérique, n'avait pas hanté Spike Lee et primé dans ses choix de créateur. le livre de Karim Madani nous donne donc une analyse sur l'impact d'un artiste sur toute une génération d'artistes, de jeunes issus des ghettos afro-américains mais aussi européens. Car au final, en regardant New York, Brooklyn ou le Bronx, nous regardons de manière détournée Saint-Denis, Aubervilliers ou Grigny.
Lien : http://gangoueus.blogspot.fr..
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Je tiens tout d'abord à remercier Babélio, pour son opération Masse Critique ainsi que les Editions Don Quichotte , pour ce très joli cadeau...
Quand , j'ai postulé pour recevoir Spike Lee de Karim Madami, je m'attendais à recevoir un livre dans la lignée du Hitchcook de Truffaut, question format . Je pensais qu'il y aurait de belles photos, une biographie, et des analyses de plans , bref un livre de cinéphile pour cinéphile....
Oubliez tout ça!
Le Spike Lee de K Madani, c'est presque un livre au format poche et ça se lit comme un article de journal, comme une B.O de film.
C'est un auteur qui vous jette littéralement dans le New-York des cinquante dernières années, dans la culture Black ( ses ghettos, sa musique , ses gangsters, ses films et sa fièvre.). C'est un auteur qui maîtrise parfaitement et passionnément, son sujet .
C'est une écriture nerveuse qui donne envie de voir ou revoir toute la filmographie de Spike Lee.

Et pour finir sur une touche plus personnelle...
J'ai eu l'occasion ( au festival de Cannes , alors que j'étais étudiante ) , de discuter avec Spike Lee . Je me souviens de sa gentillesse , de son respect, et de sa modestie ... Rien à voir avec l'image énervée et anti-blancs , que certains de nos (chers ?) journalistes donnent de lui .
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Lu dans le cadre de Masse Critique (merci à Babelio et aux éditions Don Quichotte), je l'avais sélectionné car je connaissais très peu ce réalisateur et son travail. J'avais entendu des bribes par-ci par-là mais toujours pour raconter ces coups de gueule. Totale découverte donc pour moi... et quelle découverte.
On est loin de la biographie classique et traditionnelle. Karim Madani en bouscule les codes. Cela rend le récit encore plus vivant. J'avais l'impression que c'était un ami qui me racontait le travail de Spike Lee, m'expliquait ses films et à travers cela ce personnage si atypique dans le monde du cinéma américain, si remuant. L'écriture est très contemporaine (expressions très imagées, langage très quotidien) et cela correspond très bien au récit, au contexte mais aussi au personnage en lui-même.
L'autre intérêt de cette biographie est la contextualisation. Karim Madani inscrit Spike Lee dans son époque : politique, sociale (voire "raciale") mais aussi culturelle. On y apprend donc les conditions de vie dans les quartiers noirs, la violence policière contre les afro-américains, la naissance du hip hop et ses racines "jazzy", etc.
Bref, je me suis laissée emporter par le flot de paroles de Karim Madani, par la vie artistique mouvementée de Spike Lee, par les leçons d'histoire, culturelle et socio-politique que je prenais grâce à la lecture de cette biographie.
Encore merci à Babelio et aux éditions Don Quichotte pour cette très belle découverte !
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J'ai lu ce livre dans le cadre de la masse critique et j'avoue que je ne savais pas trop à quoi m'attendre.

Spike Lee n'est pas un total inconnu pour moi puisque je connais bien sur son film sur Malcom X. En revanche je ne connaisse absolument pas tout ces documentaires et je dois dire que je suis assez intrigué de les voir maintenant que j'ai lu ce livre.

Je dois avouer que j'ai eu de mal à accrocher à ma lecture surement du au fait que je connais assez peu ce réalisateur et que le livre ne part pas vraiment de zéro et démarre sur le conflit budgétaire qui opposait Warner avec Spike Lee durant le tournage de Malcom X. J'ai aussi eu de mal avec le style employé par l'écrivain mais j'ai rapidement compris qu'il collait au réalisateur.

Car oui globalement j'ai aimé ma lecture, j'ai apprécié de savoir plus sur ce réalisateur engagé qui souligne les travers de l'Amérique et qui malheureusement à matière pour ces documentaires. C'est un sujet qui me touche énormément et j'ai apprécié que le sujet soit abordé même si j'aurai aimé que la thématique sur le racisme ambiant soit un peu plus abordé.

Je tiens à souligner le travail de la maison d'édition Don Quichotte que je découvre par la même occasion. le livre malgré son apparence simple est très travaillé et l'ensemble est fluide à lire grâce également au style de l'auteur.

Je remercie ainsi Babelio et la maison d'édition pour l'envoie mais aussi Inès pour son mot à l'intérieur du livre.

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critiques presse (1)
NonFiction
07 septembre 2015
Karim Madani plonge au cœur de la communauté afro-américaine à travers l'œuvre de Spike Lee.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je joue pour évacuer tout ce stress, cette pression.Regarde autours de toi, mec, c'est un monde froid, un monde merdique. Ils ont kidnappé l'amour, ils l'ont foutu dans un van blanc et l'ont balancé dans l'Hudson. Ils ont carjacké le véhicule de l'espoir et il a servi à braquer la compassion, ils ont fait une tournante avec la paix dans une cave puante, ils ont sodomisé l'harmonie, mais ils n'auront pas la foi. ma foi. Ma poësie.
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Le hip-hop est ainsi né dans ces contre-utopies architecturalement aberrantes.Les Bronx River Houses (1200 appartements), les Millbrook Houses (1200 appartements), les Bronxdale Houses (1500 appartements), les Patterson Houses (1700 appartements) poussent comme des champignons toxiques à la pointe sud d'un arrondissement boursouflé et malade des magouilles de promoteurs véreux et avides.
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Dans un de mes précédents films, tu pouvais voir une fresque sur laquelle est inscrite: Do or die. Cela veut dire "marche ou crève", mais aussi "le fric ou la mort".ça se rejoint en un sens , puisque dans ce pays, si tu n'as pas d'argent, tu es socialement mort.
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C'est un cinéaste indépendant qui a crée sa propre société de production, Forty Acres & A Mule, clin d'oeil à la période où l'esclavage fut aboli et où le gouvernement des Etats_Unis avait promis à chaque esclave noir 40 acres et une mule en guise de réparation.
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Videos de Karim Madani (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Karim Madani
Cette rencontre avec Karim Madani s'est tenue à la bibliothèque Elsa-Triolet de Bobigny le 5 avril 2022 dans le cadre du festival Hors limites, suite à la parution du son livre "Tu ne trahiras point" publié aux éditions Marchialy en 2021. Maricygne di Matteo a fait résonner la voix et le style si particulier de l'auteur sur le sujet, pendant que l'ancien graffeur vandale Stesi a réalisé in situ plusieurs graffs.
Dans les années quatre-vingt à Paris, le graffiti n'appartient pas encore aux galeries et aux commandes publiques, et le métro parisien est un véritable champ de bataille. Tu ne trahiras point est l'histoire très documentée de ces graffeurs vandales adolescents, pour qui cartonner le métro et les murs de toute l'Île-de-France de tags et de blazes à la bombe aérosol vaut bien toutes les courses-poursuites et les ennuis judiciaires qui en découlent.
Affiliés au grand banditisme et traités comme les pires délinquants du moment par la RATP et la police nationale, les cinquante six prévenus finissent par être présentés à la Justice en 2012 lors du procès de Versailles, onze ans après l'immense coup de filet réalisé grâce à des moyens alloués inédits en la matière. Entre récit et enquête, le livre que Karim Madani a tiré de cette affaire, retrace avec fougue et passion une époque méconnue de ce qu'a été la genèse du graffiti parisien, sa sociologie et ses protagonistes, avec pour fil rouge la trajectoire de l'un d'entre eux, le graffeur Comer.
Une production de l'Association Bibliothèques en Seine-Saint-Denis Captation : Wael Sghaier & Thomas Dudan Interview : Lucie Nebas & Élodie Alexander, de la bibliothèque Elsa Triolet de Bobigny
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