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Praërie tome 1 sur 2
EAN : 9782367401584
445 pages
Scrineo (22/05/2014)
3.68/5   58 notes
Résumé :
En 1994, un centre de recherche et un village entier disparaissent mystérieusement dans une petite vallée du sud de la France, sans laisser de traces… Vingt ans plus tard, le lieutenant Vincent Marty est envoyé sur les lieux dans le plus grand secret. Objectif : récupérer les travaux de ce laboratoire perdu… des travaux portant sur la miniaturisation. Plus facile à dire qu'à faire, quand on vous réduit à la taille d'une fourmi et que vous disposez de seize heures po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 58 notes
Nouvelle lecture jeunesse, à partir de 12 ans.

Ce roman se veut être une immersion dans un monde miniature, se retrouvant coincé en pleine nature. L'idée était plus qu'intéressante et j'étais très enjoué à l'idée de lire ce livre, gracieusement offert par les éditions Scrinéo et l'opération Masse critique de Babelio.

Hélas, j'ai vite déchanté quand j'ai lu le premier chapitre. Pour moi, le premier chapitre, la première page, il faut que ce soit accrocheur. J'estime qu'on ne doit pas se forcer pour une lecture. Si les premières choses que l'on voit nous rebutent, il n'y a pas de plaisir.

Pas de plaisir donc une fois ce livre terminé. C'est long, lent et lourd. Des descriptions interminables pour un brin d'herbe, il ne faut pas exagérer. Alors, oui, on peut être amoureux de la nature, mais la surenchère de descriptions toutes plus idiotes les unes que les autres, alourdis avec des épithètes a chaque mot. Non, c'est indigeste. Un exemple :

« Alors que l'astre du jour dardait enfin un fragment de feu au-dessus d'un chêne vert excentrique... »

En quoi, un chêne peut-il être excentrique ?? Dans la même page, on compte de nombreuses formules pour décrire l'aube qui se lève. Plus tard, pour essayer de nous faire ressentir la détresse du personnage, on use de tous les synonymes pour nous expliquer à quel point le pauvre enfant est triste. On peut broder, rendre la chose plus jolie ou plus dure, mais au bout d'un moment la surenchère destinée à remplir les pages, c'est malheureux, mais ça se remarque.

Mais bon, malgré ces gros défauts tout au long du livre, je me dis, allez, ce n'est pas grave, on continue. Et puis je tombe sur d'autres soucis. Les notes en bas de page, par exemple. L'auteur a introduit de nombreux insectes, et des races d'insectes bien précises. Donc lorsqu'il écrit « se faire épingler par le dard d'un volmort* », il faut se reporter au bas de la page pour voir ce qu'est un volmort. Normal me direz-vous, sauf qu'en bas de page, on trouve ça : « Guêpe. Pour toute précision, se reporter au lexique dans les annexes en fin d'ouvrage. »

Et voilà comment on se retrouve à peu près toutes les trois pages à devoir aller à la fin du livre pour lire les annexes ou le bestiaire. Déjà que le récit n'est pas bien brillant, lourd et lent, si en plus, on doit casser sa lecture toutes les trois pages, c'est pénible.

Mais bon, il a voulu créer un monde, avec son bestiaire etc... Donc malgré tout, on continue à se forcer. Puis, a certains moments dans quelques passages, on se demande si ce livre est vraiment pour les enfants à partie de douze ans. Car lorsque l'on voit dès le chapitre deux, qu'un jeune garçon qui doit partir à sa première chasse et qu'en récompense, il pourra choisir je cite « une jeune vierge en âge d'infanter » J'ajoute même qu'avant que ces petits garçons ne partent à la chasse, les vierges sont présentées par les prêtresses de Douventre (sans commentaire pour le nom...) dénudées, la poitrine, le ventre et les cuisses oint du sang sacrificiel.

Alors les jeunes filles sont un peu gênées, forcément, être exposées ainsi à douze ans, ça gêne un peu. Mais moi, ce qui me dérange le plus, c'est la réaction du petit chasseur. Je cite encore une fois : « Il la voulait, la désirait, il voulait s'enraciner dans ce ventre qu'il devinait déjà chaud et accueillant. »

Moi, personnellement, je trouve que c'est un peu fort pour un gosse de tout juste douze ans, que se soit le héros ou le lecteur.

Un dernier détail et après je stoppe cette critique. Les prénoms des personnages. Il est vrai que ce n'est jamais simple de trouver des prénoms originaux. Soit on fait du classique, soit on en invente. Et bien ici, on se retrouve avec une autre méthode. On enlevé une lettre ou deux a chaque fin d'un prénom, et hop ! Ça fait un style. On se retrouve donc avec : Serg, Clem, Jul. On devine aisément Serge, clément et Jules.

En règle générale, je ne suis pas tatillon, mais là, trop, c'est trop. L'auteur n'avait pas grand chose à raconter comme histoire, car c'est un peu « Chérie j'ai rétréci les gosses », mais là c'est un village entier. Hormis ça, ce livre n'est qu'un prétexte pour nous emmener dans la nature et se manger pendant plus de 400 pages (sans compter le bestiaire et le glossaire) des descriptions interminables.

Une grosse déception de bout en bout.
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Bon d'habitude, les mondes minuscules ce n'est pas mon truc... Arthur et Tobie en ont fait les frais. Mais étonnamment ce livre là m'a plu. Plus mature peut-être ? La description/construction de cette nouvelle civilisation de survie est étonnante. Au début j'étais dubitative sur le fait même de renommer les insectes : pousscrott, grouillepinces et chantepattes ? Et pourquoi ne pas garder bousier, fourmis et grillons ? Et puis finalement, oui, cela nous aide à nous plonger dans ce nouvel univers, à lui faire prendre une dimension toute autre.
L'aventure des héros sommes toute est presque banal : un incident scientifique, une mission quasi impossible, un monde hostile à affronter, des alliés particuliers. Mais on est assez loin du manichéisme. Les "gentils" ont de vrais côtés sombres, les "méchants" cachent certainement des douleurs profondes, difficile de porter un jugement sur des pratiques barbares mais qui permettent la survie d'un peuple. Les moeurs et coutumes, les règles de la survie, les questions philosophiques, le sexe et la violence, tout cela crée une ambiance plus mature pour un roman à destination des ados.
Je ne sais pas si je me jetterai sur le tome 2 dès sa sortie, mais je lirai la suite, oui.
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Je continue mes lectures pour les Imaginales, et approfondis ma découverte du catalogue des Editions Scrineo par la même occasion, avec ce chouette roman qui nous fait voir ce qu'il y a sous nos pieds d'une façon vraiment originale.

Et si vous deviez vivre dans un endroit complètement perdu du sud de la France, au milieu d'un champs... en ayant la taille d'un grain de riz ?! Après une expérience qui a mal tournée, c'est ce qui arrive à tous les habitants d'un petit village. C'est avec cette idée au goût de déjà-vu que Jean-Luc Marcastel nous plonge dans une aventure à la découverte d'un peuple qui a su survivre et s'adapter à ce milieu inattendu. Et au final, l'histoire des Sinks a vraiment su me surprendre ! Avant de m'y plonger, j'étais en effet persuadée d'avoir un livre pour enfants dans les mains, je m'attendais à une histoire sympathique à la manière d'un Chérie, j'ai rétréci les gosses, mais pas spécialement originale, et je me suis vraiment trompée !

L'immersion dans ce milieu dangereux est tout aussi brutale pour le lecteur car on suit l'histoire à la fois du point de vue d'un humain, qui, vingt ans après, va être envoyé en mission et se faire lui aussi rapetissé pour essayer de comprendre ce qui s'est passé et récupérer les recherches sur la miniaturisation ; et d'un Sink, un descendant de ces humains victimes de cette expérience qui a mal tournée et qui ont su, au fur et à mesure des années, survivre et créer une société adaptée à leur nouvel environnement (à savoir qu'un Sink ne vit que 2 ans, de nombreuses générations ce sont donc succédé en vingt ans) Et cette société est vraiment très bien pensée, riche et surprenante ! J'ai vraiment adoré découvrir ses particularités au fur et à mesure des observations de l'humain, Vincent, un point de vue qui est le même que le lecteur, ne connaissant pas cette société, ses croyances, sa langue si différents de ce que l'on connaît et cet univers que l'on ne soupçonnais pas si dangereux. Pourtant, ce sont les passages à travers le point de vue du Sink, Lo'Hiss, que j'ai préféré car ce sont eux qui nous plongent complètement dans les différentes coutumes de ce peuple : la chasse, le passage à l'âge adulte ou tout simplement la vie de tous les jours dans leur cité, Forroc, avec sa hiérarchie et ses croyances.

Et c'est en en apprenant toujours plus sur les Sinks que j'ai compris que ce livre n'était pas du tout un livre jeunesse : ils vivent sans cesse menacés et affrontent la mort très souvent, parfois de façon très violente. Pour survivre, ils ont du sacrifier beaucoup de choses : la communauté est plus importante que l'individu, et les femmes, à la manière des insectes, sont vues uniquement comme des pondeuses, la notion de famille n'existe plus. On découvre ainsi un univers cruel mais nécessaire, car ce n'est vraiment pas facile de survivre quand on fait 5mm de haut, menacé par le plus petit des insectes.

Le lecteur et Vincent, l'humain, vont donc être confrontés à tous ces changements ; cette nouvelle société qui pratiquent des choses impensables dans le nôtre, soulevant des questions qui vont bousculer toutes les croyances des Sinks ; l'angoisse d'être sans cesse une proie et la nécessité de toujours être aux aguets. A cela s'ajoute un impératif de temps : Vincent en a en effet très peu pour découvrir la vérité et retrouver les recherches sur la miniaturisation, recherches qui sont nécessaires à sa survie car, sans elles, il ne peut pas reprendre sa taille humaine. Heureusement, il va être aidé par des Sinks et une étrange fille-guêpe dont j'ai hâte d'en apprendre plus, ils vont devoir quitter la sécurité de Forroc et traverser le champs plein de dangers à la recherche du laboratoire.

Le livre est plein d'action et on découvre avec horreur tous les dangers auxquels doivent faire face les Sinks, des dangers parfois insoupçonnés. J'ai vraiment adoré cette immersion dans le monde des insectes et j'ai vraiment été impressionnée par l'imagination de Jean-Luc Marcastel, sa société d'humains miniatures et la construction des personnages qui dévoilent des passés surprenants. Tout comme dans Tellucidar, j'ai aussi aimé son style très descriptif, il prend le temps de bien nous expliquer, immergeant encore plus le lecteur.

J'ai donc définitivement été transportée par cette lecture, surprise par cette société loin d'être utopique et portée par l'action très présente. J'ai vraiment hâte de découvrir la suite car je ne sais vraiment pas comment Vincent et ses compagnons vont réussir à s'en sortir. Et quels nouveaux dangers, nouveaux insectes vont se trouver sur leur route ? Vite ! la suite de l'aventure !
Lien : http://bookshowl.blogspot.fr..
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Une fois n'est pas coutume, je vous conseille de commencer par la fin. Non pas du roman, mais du livre, enrichit d'une annexe présentant le monde merveilleux des sinks. Leur géographie, leur langue, les créatures de ce pays appelé Praërie, et leur rapport au temps et aux distances. Cela vous permettra de mieux comprendre ce monde extraordinaire, et je vous certifie qu'après cela, vous ne verrez plus de la même manière ce qui se passe sous vos pieds. Je ne sais même pas si j'aurais encore envie de m'allonger dans l'herbe !

Dans ce monde délimité par un muret de pierres sèches, les descendants des hommes ont survécut à un accident de laboratoire, dans lequel des expérimentations étaient menées sur la miniaturisation. C'est pour cela que Vincent, agent d'une certaine Agence, est envoyé sur place, pour le retrouver, et inverser le processus de trente ans plus tard. Mais passer de la taille d'un homme adulte à à peine cinq millimètres, cela change le point de vue. Lorsqu'un brin d'herbe est désormais, dans cette nouvelle proportion, de la taille d'un arbre, imaginez le rapport de taille avec tous les êtres vivants de la prairie ! Qu'elles soient volantes, rampantes ou gambadantes, toutes ces charmantes bestioles deviennent des monstres aux fortes mandibules, prêtes à croquer ces mimimoys en un rien de temps.

Et finalement, le lecteur se rend compte, que quelque soit la société dans laquelle ils se trouvent, des hommes, qu'ils soient sinks ou haoms, cherchent toujours à prendre le pouvoir, à endoctriner, et à se créer des ennemis, seuls moyens de rassembler derrière un chef tout puissant en évitant la contestation.

Imaginez qu'à la moindre contestation, vous risquiez d'être dévorer vivant par des larves d'ombronges, cela suffit à calmer les ardeurs. Sauf à quelques braves, prêt à tout pour leur vie, leurs proches et leur liberté…

Un petit bémol dès les premières pages de ce roman, il y a un peu trop d'adjectifs et d'images à mon goût. Cela permet certes de planter le décor, on a l'impression de découvrir un monde bucolique avant de plonger dans la réalité de la nature, mais c'est parfois un peu trop et cela ralenti la narration.
Comme de juste, ce roman se termine à un moment stratégique, il faut lire le volume suivant pour connaitre la suite de l'aventure. Vincent réussira-t-il à inverser la miniaturisation et à retrouver sa taille normale ?

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Je commencerai cette chronique ainsi, en soulignant d'emblée ce qui accroche, avant d'en venir à l'histoire.

Le mystère du peuple Sink est bien amené.


Nous sommes dans un monde de l'infiniment petit et animal, nous ne savons pas encore au début si les Sink sont humains ou insectes.



Leur origine d'anciens hommes, rapetissés quelques générations auparavant, vient doucement à tâtons et crée la curiosité, donne déja de l'intérêt à l'aventure.

L'aventure de l'homme au pays des insectes n'est pas nouveau, toutefois Jean-Luc Marcastel va y ajouter une dose de crédibilité et un bon soupçon de réalisme, les deux ménagés pour un public de grands ados qui saura apprécier et fera la différence face à d'autres propositions du même thème pour un lectorat plus jeune.


La découverte des Sinks et de leur univers Praërie ne sera pas la seule intrigue de départ, nous en arrivons donc à l'histoire, le héros, Vincent Marty, militaire sous les ordres de son oncle du département NBC ( Nucléaire/Biologique/ Chimique), est dépêché pour une mission à l'endroit même où 20 ans plus tôt, un village entier et un centre de recherche disparurent comme par "enchantement".

Le père de Vincent, travaillant sur un projet de miniaturisation de la matière, disparu ce jour là corps et biens.



En quelques détails personnels tirés du passé de Vincent, préoccupations se mêlant à sa préparation mentale avant son arrivée sur le terrain, l'auteur brosse astucieusement et rapidement la biographie du personnage.

C'est un biais assez bien choisi car les deux points sont antagoniques, émotionnels et concentration professionnelle doivent être difficile à concilier pour Vincent qui est très directement concerné.

Cela donne du départ un peu de densité au personnage, capable de surmonter ses propres fantômes pour mener à bien la mission que son oncle lui a fixé.

Vincent est un agent bien entrainé et solide, toutefois des regrets intimes le ramèneront à des choix difficiles, de l'ordre du coeur plus que du devoir, face à la posture qui sera à tenir.

L'oncle se distingue comme quelqu'un d'un peu moins affectivement expansif, voire même un monolithe imperturbable.



Rapetissé par son agence qui détienne les secrets de la miniaturisation, Vincent va retrouver des traces des disparus, rencontrer les nouvelles générations qui n'ont pas conscience de leur véritable histoire de grands hommes et nous sommes face à des tribus.

Régression ou évolution ou adaptation imposée par son environnement?



Les premiers mini-personnages croisés sont des chasseurs, le clan est organisé par de catégories sociales, cadré par de nombreux rituels et règles qui peuvent être qualifiés de barbares suivant notre point de vue, le rapport hommes-femmes va choquer Vincent et le ramener à sa propre histoire encore une fois.

Jean-Luc Marcastel travaille énormément autour du lien humain avec tout ce que cela implique d'émotions, de considération et d'équité entre les sexes et les groupes sociales, le petit peuple va en apprendre aussi.

Il y a un glissement du langage qui est intéressant mais les Sink et Vincent vont arriver à communiquer.



Les scènes d'action face aux insectes, grandeur maxi, sont aussi saisissantes et difficiles que de se trouver face à des bêtes fauves.

Les carapaces des insectes remplaceront les peaux de bêtes des peuples barbares, pour se parer et s'emparer des forces vitales des créatures soumises.



C'est une aventure initiatique pour Vincent qui a un temps imparti avant que la miniaturisation ne prenne fin, pour apprendre ce qui est arrivé à son père, relever un maximum d'informations sur ces peuples Sinks, sans risquer de se faire tuer par un insecte sauvage ou en s'opposant aux règles de la tribu.


Certains personnages du peuple Sink, dont le jeune Lo'Hiss qui passe les épreuves initiatiques pour devenir chasseur et homme, vont reconsidérer cette société très rude, en rencontrant Vincent, en cherchant l'amour et en considérant les liens d'amitié qui peuvent les lier les uns aux autres en opposition parfois aux règles tribales.


C'est une aventure humaine et animale vraiment très étonnante et captivante.

Elle est à découvrir.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Imaginons qu’un simple brin d’herbe nous soit un arbre…Et ce champ-là, où nous nous trouvons…un continent.
Voici le monde des Sinks.
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Au voyageur averti…Cherche à l’endroit ou s’échangent les premiers baisers.
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Enlève ton masque, Pyr. Je veux que tu l'enlèves, chaque fois que tu viens me voir.

Pourquoi ?

Parce que c'est l'homme que j'aime, pas le carapatte. Le carapatte n'est que le masque derrière lequel vous cachez vos faiblesses, vos sentiments, vos émotions, vos secrets et l'ombre qui est en vous… Ce masque, vous le portez si bien qu'à force, il vous dévore tout entier, vous et tout ce que vous pourriez être… CE que je veux de toi, c'est ce qu'il y a dessous, ce que tu dissimules aux autres, bon ou mauvais … Je te veux toi, Pyr, pas l'image que tu veux donner à tous…
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Le temps est une notion très subjective, en particulier quand on parle du temps biologique et de l'appréhension que nous en avons. Imaginons, par exemple, que nous ne vivions qu'une journée, comme les éphémères... Il y a fort à parier que ces derniers, dont la vie adulte ne dure que vingt-quatre heures, ont une tout autre appréhension de la durée que la nôtre. Pour vous en convaincre, imaginez une journée en compagnie de votre belle-mère et une autre dans les bras de la femme de vos rêves...
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La bête qui grondait en lui, ayant comblé tous ses désirs, toutes ses pulsions, s’était assoupie en même temps que lui.
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