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Noir burlesque tome 1 sur 2
EAN : 9782505083733
96 pages
Dargaud (05/11/2021)
3.74/5   219 notes
Résumé :
Philadelphie, années 1950. Une chambre d'hôtel, la nuit. Assis dans un fauteuil, un homme attend, un revolver à la main. Il s'appelle Slick et guète l'arrivée de Caprice, la femme qui l'a trahi. En ouvrant la porte, Caprice comprend aussitôt : il est venu pour se venger. Quelques mois plus tôt, Slick a loupé un casse. Il doit de l'argent à son commanditaire, Rex, un boss de la mafia irlandaise. Ce dernier compte bien épouser Caprice, danseuse dans sa boite de nuit, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 219 notes
Ah, les femmes fatales ! Quelque fois, il ne vaut mieux pas les rencontrer pour ne point sombrer ! Mais que voulez-vous, quand on est un homme de la trempe de Slick dans le genre mafieux, on n'a peur de rien.

Les deux personnages principaux qui forment un couple maudit dans l'Amérique des années 50 ont assurément de la classe. C'est vrai qu'il y a toujours un petit côté racoleur mais c'est tellement bien réalisé. La sensualité n'est pas un défaut. Par ailleurs, j'ai adoré la qualité des dialogues qui fait dans le haut de gamme.

Graphiquement, le dessin d'Enrico Marini est sans doute l'un de ceux que je préfère le plus. C'est tout simplement grandiose dans les décors. Il frappe fort et c'est sublime. le découpage fait dans hollywoodien. C'est un travail où il n'y a rien à redire ce qui est plutôt rare, j'en conviens.

Je retiens également la recette du cocktail « white slick » avec du lait frais et du whisky et deux feuilles de menthe sans glaçons. L'atmosphère du polar est très bien campé. A lire également les dix commandements du boss, ton dieu.

Certes, cette oeuvre qui est une incontestable réussite graphique qui fait dans l'élégance. Au niveau du scénario, c'est plutôt classique mais on se laisse transporter aisément dans ce polar car c'est fluide. Entre la garce et le gangster, il va falloir choisir son camp. La suite et fin dans le prochain tome ! En tous les cas, cela ne m'a pas déçu, loin de là !
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L'effeuilleuse fatale, l'ex, voyou, et le futur mari, plus riche et plus puissant. .. Marini revisite le Trio incontournable du roman noir (et du film noir) dans cette bande dessinée somptueuse, toute en noir et blanc, avec une petite touche de Rouge Passion pour la Femme Fatale.
« Déjà vou », comme disent les Américains? Oui, mais superbe hommage que ce scénario digne de Gilda, de Charles Vidor où la rousse flamboyante (Rita Hayworth) retrouvait son ancien amour, mauvais garçon rustre et bagarreur (Glenn Ford) dans le casino de son mari mafieux (George Macready). Comme dans Gilda, c'est « Je t'aime, moi non plus », entre les deux héros, la belle Caprice, reine du strip qui a tout appris de sa mentor Lili St-Cyr (elle reprend même le numéro de la baignoire) et le beau Slick, qui pourrait dire, comme Glenn Ford dans Gilda, « I hated her so I couldn't get her out of my mind for a minute. » le tout sur fond de braquages, de dettes à honorer, d'enquête menée par un flic opiniâtre.
Très bel hommage, donc, avec des répliques dignes du Grand Ecran des Fifties, « Tes lèvres ont un goût de pêche… Et sur les tiennes, je goûte le pêché. », des planches superbes, et des dessins sensuels comme sait si bien les faire Marini (Ahhh , le Scorpion!!!!) Vivement la suite.
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En lisant la BD noir burlesque, c'est comme si j'avais visionné un polar noir et blanc américain de l'âge d'or hollywoodien .

Cette BD splendide a en effet un grand pouvoir d'évocation par la précision du trait et ses personnages bien campés. Les dialogues ne sont pas nombreux mais les dessins très expressifs et sobres parlent plus que tous les mots. Il suffit d'avoir l'oeil pour que l'histoire se déroule impeccablement, et que l'on s'y accroche. Et pour ma part, j'ai vraiment accroché dès le départ au duo bien assorti que forment le beau ténébreux à la mâchoire carrée et au veston complet Terry Slick et la troublante Miss Hollow à la chevelure rousse flamboyante acoquinée à Rex, le chef des gangsters.

le graphisme net et précis en noir et blanc (mis à part le rouge de la passion) nous fait entrer immédiatement dans l'ambiance citadine chic et dangereuse des rues de la clinquante Philadelphie des années 50 bardées de grands immeubles qui clignotent d'affiches publicitaires, des dinners aux grandes vitres et des night clubs privés plus ou moins louches.
J'ai beaucoup apprécié cette recherche d'authenticité du dessin qui colle à la réalité dans les moindres détails même en matière de mode comme la splendide robe Dior de Miss Hollow dite Caprice sur scène que je préfère voir habillée.

L'auteur Enrico Marini fait revivre ici tout un monde de bons et méchants, de starlettes en quête de gloire, d'acteurs ratés affiliés aux escrocs et d'obscurs désirs de revanche dans un scénario savamment intriguant.

Il s'agit ici du premier tome mais le début commence par la fin alors le mystère plane entier sur ce qui s'est bien passé entre le bel inconnu Terry Slick (d'ailleurs qui est-il ?) et Miss Hollow qui ne semble pas être toute blanche dans l'affaire pour qu'ils en arrivent au revolver.

J'ai hâte de lire le prochain tome avec tous ses personnages croqués au couteau comme l'inspecteur ilrandais Connely ou la bande de sbires de Rex, le vraiment méchant.
Un rififi américain qui me plaît beaucoup par la virilité masculine sans en abuser et la volupté du charme féminin vénéneux à souhait comme si on était à LA confidential de James Ellroy.

Alors qui est Terry Slick et que veut-il ? La suite bientôt.

Merci à Babelio et aux éditions Dargaud pour m'avoir faire découvrir cet ouvrage dans le cadre de la Masse Critique mauvais genre.
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BD POLAR / ROMAN NOIR.
Plus classique tu meurs, car le fantôme de Raymond Chandler plane au-dessus de tout le scénario. Mais c'est aussi la force du récit, car Enrico Marini ne connaît que trop bien ses classiques. Car le dur-à-cuir comme la femme fatale n'ont pas oublié les coeurs d'artichauts qu'ils ont été… le talentueux auteur italien s'occupe de tout : ses qualités ne sont plus à prouver, donc hâte d'avoir sous les yeux la deuxième et dernière partie de ce récit de roman noir !
Lien : https://www.portesdumultiver..
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- Terry B. Cole est de retour !
- Retour d'où ?
- Mais de la guerre bien entendu. Il retrouve sa « petite amie », Debbie. Elle est fiancée à un grand boss mafieux irlandais.
- Pourquoi ne l'a-t-elle pas attendu ?
- Mais si, elle l'a attendu… Trois mois !
- Ah, ben dis donc, ça en dit long sur l'amour qu'elle lui portait…
- Faut comprendre. Son actuel fiancé n'est pas n'importe qui, et il lui assure qu'il va lui faire ouvrir toutes grandes les portes d'Hollywood !
- En attendant, elle se fait surtout remarquer par ses talents de stripteaseuse !
- C'est la meilleure ! C'est une reine ! Que dis-je ? Une impératrice !
- Mouais… En attendant, le fiancé l'exploite bien dans sa boîte où certains n'hésitent pas une seconde à venir voir son spectacle tous les jours.
- Ouais ! Mais on ne peut la toucher que des yeux. le boss ne tolérerait pas qu'on aille plus loin avec sa future femme.
- Mais Terry n'est pas là pour présenter tous ses voeux de bonheur aux futurs mariés, non ?
- Terry est venu pour rembourser les dettes de son connard de beau-frère…
- Ah, bon ? Terry a du fric, maintenant ?
- Il s'est servi dans une bijouterie avant de venir…

Critique :

Voilà du bon gros polar, bien noir. On se serait crus revenus des décennies en arrière avec ces truands machos au possible, fumeurs et buveurs invétérés. Et la femme fatale n'est pas loin. Aime-t-elle vraiment Terry ? Seule la suite de l'histoire nous le révélera.

Marini a accompli un travail graphique extraordinaire : crayon, encre de chine, lavis et juste une touche d'aquarelle rouge pour créer un contraste par la chevelure de la belle, de l'imparable séductrice, Debbie, qui tranche dans toute cette noirceur.

L'ambiance graphique créée par Marini est tout simplement fabuleuse et nous replonge dans le meilleur des films noirs en noir et blanc. du grand art, et tant pis pour ceux qui trouveront le scénario un peu léger… avant même de connaître la suite de l'histoire.


PS : Critique refusée par les stupides boots d'Amazon.. Si quelqu'un peut m'expliquer pourquoi, je suis preneur...
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critiques presse (5)
Sceneario
17 janvier 2022
Avec ce premier tome de Noir Burlesque, Marini arrive à nous surprendre une nouvelle fois et s'impose vraiment comme un artiste majeur dans le monde du neuvième art. Ne passez pas à côté de cet excellent premier tome de cet étonnant polar noir "burleque".
Lire la critique sur le site : Sceneario
LigneClaire
07 janvier 2022
Le tout se déguste, se regarde mais comme un bon plat dont on connait la recette, les regards en coin, durs et ironiques. Noir Burlesque est un modèle du genre et le dessin de Marini l’excellence. En deux tomes.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Sceneario
06 janvier 2022
C’est au niveau du scénario que Noir Burlesque pêche surtout ! Celui-ci tourne vite en rond, notre héros Slick courant après la sulfureuse Caprice, qu’un méchant mafieux, Rex, lui a enlevé. Le tout est prétexte à exhiber les courbes de la belle stripteaseuse, ce qui ravit le lecteur mâle hétérosexuel, surtout lorsque c’est Marini qui s’en charge, mais provoque tout de même un certain ennui au fur et à mesure de la lecture de ce tome 1…
Lire la critique sur le site : Sceneario
Auracan
08 décembre 2021
Ce premier tome de Noir Burlesque constitue un vrai plaisir de polar qui comblera les amateurs du genre en BD et au cinéma. Nul doute qu'il présage -une fois de plus- d'un diptyque remarquable.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
10 novembre 2021
Simple parenthèse ou recherche d’un nouveau registre d’expression, sans révolutionner le genre, Noir burlesque offre l'occasion de lire une bonne vieille histoire que n’aurait pas renié Hollywood ! Avec un bourbon aux senteurs de vanille boisée et, en fond sonore, Devil Doll sur Queen on pain, tout cela se lit sans problème !
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
- De mon point de vue, tu me dois encore au moins 5000 dollars pour payer les dettes de Randy.
- De mon point de vue, je te dois un coop de poing dans ta belle gueule.
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- Hey, Ray, tu te rappelles ? Gamins, on aimait jouer au flic 3t au voleur derrière le speakeasy de ma grand-mère. Tu préférais toujours jouer le voyou. C'est drôle, comment on a tourné, non ?
- Avec cette différence que toi, tu n'as pas changé. Tu n'as jamais été crédible dans le rôle du flic.
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LES DIX COMMANDEMENTS DU BOSS :

1. Je suis le Boss, ton Dieu.
2. Tu n’auras point de fausses idoles face à moi.
3. Tu n’invoqueras point mon nom en vain.
4. Ton jour de repos, tu te le colles au cul.
5. Tu oublieras ton père et ta mère et m’honoreras.
6. Tu tueras pour moi.
7. Baise avec qui tu veux, mais n’essaie pas de me baiser.
8. Tu ne me voleras pas.
9. Tu ne porteras point de faux témoignages contre moi.
10. Tu ne convoiteras point ma femme ni aucune chose qui m’appartienne.
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- Je te croyais mort en Europe. Comment pouvais-je attendre un homme qui n’allait peut-être plus jamais revenir ? J’ai pourtant essayé…
- Combien de temps ?
- Trois mois…
- Sympa ! Je suivais l’entraînement, je n’avais même pas encore quitté le pays !
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- De mon point de vue, tu me dois encore au moins 3000 dollars pour payer les dettes de Randy.
- De mon point de vue, je te dois un coup de poing dans ta belle gueule.
- Ha, c’est vraiment à cause d’elle. Je ne te savais pas si mauvais perdant.
- Perdant ? C’est toi qui vas te marier.
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