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Les enquêtes de Roderick Alleyn tome 9 sur 29

Roxane Azimi (Traducteur)
EAN : 9791039202633
400 pages
Archipoche (12/10/2023)
3.02/5   22 notes
Résumé :
Allongée sur un banc en face du bar, la victime avait les yeux grands ouverts. Ils semblaient fixer le plafond avec stupéfaction. Les pupilles étaient noires et dilatées. Il avait serré les poings ; son bras droit était replié sur sa poitrine, et le gauche pendait : à l'endroit où elles touchaient le sol, les jointures de ses doigts étaient maculées de sang, tout comme le dos de sa main. Nul doute, il était mort.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Tome qui m'a fait découvrir la plume de Ngaio Marsh, contemporaine néo-zélandaise d'Agatha Christie et de son personnage principal Roderick Alleyn.

Les couvertures de la dernière réédition sont très bien pour les challenges, les enquêtes sont indépendantes et la mise en place du décor, des paysages et de l'intrigue est très bien, assez lente mais intéressante. Les personnages sont faciles à imaginer, les moeurs de l'époque bien restituées et les paysages du Devon donnent envie d'aller séjourner en bord de mer !

Une enquête en quasi huis-clos, car le village est isolé par un tunnel impraticable par temps de pluie et l'intrigue se déroule dans l'auberge, autour du jeu de fléchettes, baignant dans l'alcool et la simili amitié !

L'écriture est moins fluide que celle d'Agatha Christie mais elle colle bien à l'ambiance développée. Les personnages récurrents sont humains, compréhensifs mais je présume qu'il faut débuter par le premier tome pour comprendre leurs relations.

J'aime beaucoup l'atmosphère et j'ai bien envie de continuer à lire cette série qui a une trentaine de tomes !

Challenge 50 Objets 2023/2024
Challenge Pavés volumétrique 2024
Lecture Thématique Polar mars 2024 : Tome d'une série
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Luke Watchman, son cousin Sebastian Parish, et Norman Cubitt, un ami peintre se retrouvent pour des vacances à l'auberge du Bouquet de Plumes à Ottercombe dans le sud du Devon dont le propriétaire est Abel Pommeroy. Luke est un avocat de renom, arrogant et volontiers provocateur. le premier soir, les clients de l'hôtel participent à un jeu de fléchette. À la faveur d'une panne électrique, Luke Watchman est retrouvé mort assassiné, près de la cible. Qui est le coupable ?
Il y avait sept personnes dans la pièce dont deux femmes : une irlandaise, Violet Darragh, qui touche un peu à la peinture et Decima Moore, qui est éprise de Will, le fils de l'aubergiste. C'est Nicholas Harper, le commissaire de police d'Illington, qui conclut un peu trop rapidement à une négligence de la part de M. Pommeroy ; le coroner appelé à la barre résume la situation et conclut à un empoisonnement au cyanure. le jury n'ayant pas de preuves pour savoir comment ce poison avait pu être administré, établit un verdict en conséquence. L'affaire en serait resté là si l'aubergiste n'était pas allé à Londres demander à Rodrick Alleyn, inspecteur à Scotland Yard de poursuivre l'enquête. Qui va se révéler fort complexe pour notre plus grand plaisir.
C'est le premier roman policier que je lis de cette écrivaine de Nouvelle-Zélande. Une affaire de meurtre à l'ancienne (ce fut écrit en 1939) donc pas trop de détails sanguinolents et tout est dans la finesse de l'analyse du crime. Un meurtre digne de Mme Agatha Christie. J'ai aimé.
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Luke Watchman, avocat de la Couronne, reprend avec bonheur la petite route d'Ottercombe, village de pêcheurs du Devon, aux abords duquel les peintres installent leur chevalet face à la Manche. Période de vacances d'autant plus appréciée qu'il va rejoindre à l'auberge du "Bouquet de Plumes" son cousin et y retrouver d'autres visages familiers. L'histoire débute agréablement, emportant Luke, en même que le lecteur, dans ce cadre enchanteur et apaisant. Mais… L'auteure possède de grandes qualités de narratrice et une intelligence démontrées dans d'autres de ses romans. Ses personnages sont souvent atypiques (ici les plus intéressants sont les deux femmes), le ton, les dialogues sont « modernes » (« Au jeu de la mort » a pourtant été écrit en 1939) et souvent emprunts d'humour. Comment se fait-il alors que ce roman bien vite nous ennuie, donne le sentiment de piétiner ? Sa longueur (350 pages) ? Les hypothèses retournées dans tous les sens ? L'impression de n'être que dans l'enquête (alors que le cadre est idyllique, très peu d'échappées hors de l'auberge) ? L'absence de mystère ? Je mets toujours un point d'honneur à terminer un roman d'un auteur apprécié, mais comme celui-ci m'a paru long et fastidieux !
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J'avais beaucoup de mal à lire en ce moment, et ce roman m'a quand même pris 2 mois !
Cette auteure contemporaine d'Agatha Christie, bien que moins connue, a écrit de très nombreux romans policiers whodunit avec l'inspecteur alleyn, mondain et aristocrate.
Ce roman se situe dans une auberge du Devon, où quelques privilégiés se retrouvent pour une semaine de congés. Les personnages sont intéressants, l'intrigue se tient, mon seul regret est qu'on ne profite pas du décor, on reste enfermés dans l'auberge sans profiter de la région.
Ce livre m'aura donc accompagnée dans me lasser durant ces semaines presque sans lecture.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Déjà tout au début de sa carrière, Alleyn avait dû mettre un frein à l'habitude de réagir instinctivement devant chaque nouveau visage. A maintes reprises, il s'était répété la mise en garde élémentaire que la malhonnêteté n'était pas incompatible avec le charme. Mais il n'avait jamais réussi à dépasser entièrement une certaine tendance aux élans de sympathie spontanée ; et son austérité apparente n'était qu'un garde-fou, une sorte de vernis protecteur, un uniforme de comportement.
Ainsi, en rencontrant Violet Darragh, il avait pressenti qu'elle allait l'amuser et l'intéresser, qu'il serait plaisant de l'écouter et de lier avec elle un semblant d'amitié. Il savait qu'il lui serait difficile de la soupçonner de mener un double jeu. Aussi fit-il appel à toute la rigueur d'un système qui développe chez ses membres un haut degré d'objectivité. Son attitude se fit polie à l'extrême.
- J'espère que vous me pardonnez, dit-il, de vous avoir suggéré de venir ici. M. Pommeroy a mis cette pièce à notre disposition, et comme tous nos papiers...
- Ah ! ne vous inquiétez donc pas, répondit Miss Darragh.
Elle s'assit dans le fauteuil que Fox avait rapproché, et, s'enfonçant dans les coussins profonds, ramena ses pieds sous elle.
- C'est plus confortable ici, ajouta-t-elle, et je suis un peu fatiguée. Je suis descendue à l'aube dans le port pour peindre, et avec toutes ces marches, il y a de quoi avoir une crise cardiaque.
- Il doit y avoir de jolis sujets en bas, murmura Alleyn. Tout au bout de la jetée, par exemple.
- Vous avez un bon oeil en peinture, répliqua Miss Darragh. C'est là où je suis allée. Ou peut-être m'y avez-vous vue ?
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Comme il faisait doux, Parish était vêtu d'un short et d'une chemisette bleue. Sur lui, ces vêtements avaient tant d'allure que les fabricants l'eussent imploré de porter leurs shorts et chemises gratuitement, en saison et hors saison, jusqu'à la fin de ses jours. Ses jambes couleur de bronze luisaient légèrement ; sa poitrine bronzée était recouverte d'un duvet doré. Son apparence semblait avoir été soignée jusque dans les moindres détails. Ses cheveux, d'un or sombre, étaient en désordre, comme si son habilleur s'était précipité derrière lui dans les coulisses pour passer une main experte dans ses boucles. Une illustration si spectaculaire de la beauté masculine, c'en était presque gênant. Parish réunissait en lui les traits les plus admirés du parfait gentleman, du dieu grec et du jeune Anglais idéal. A côté de lui, dans son costume gris bien fonctionnel, Fox parut prosaïque à pleurer.
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- Je crois que ça s'appelle "routine. Vous voyez, je connais mes classiques.
- C'est la routine, dit Alleyn. Vous avez parfaitement raison. La routine représente l'âme même de l'investigation policière. Finis les beaux jours où les auteurs lisent des livres sur Scotland Yard et potassent les manuels de police. Sachant que la routine est tout ce qu'il y a de plus ingrat et fastidieux pour un roman, en bons commerciaux, ils choisissent le compromis. Il suffit d'intituler un chapitre "La routine", d'expédier six semaines de besognes laborieuses en autant de phrases, de couper court au radotage et de s'attaquer à l'essentiel. Dieu sait que j'aimerais pouvoir suivre leur exemple !
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Il se leva, s'étira et se pencha par la fenêtre. La lune était haut dans le ciel ; et les toits d'Ottercombe au dessin contrasté noir et blanc, ressemblaient à une gravure. C'était une vue à vol d'oiseau, le décor d'un conte de minuit. Un chat assis sur un toit pentu regardait la lune. Peut-être attendait-il l'heure de son rendez-vous avec une petite créature en chemise de nuit, qui allait se pencher rêveusement par la fenêtre d'une mansarde. Alleyn, qui aimait bien les vieux contes de fées, ne put s'empêcher de songer à ceux qu'il avait lus, enfant. Le village dormait, silencieux, au clair de lune.
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La surveillance représente l'une des tâches les plus ingrates du détective. Les profanes parlent de "filature", un terme poétique qui désigne une corvée des plus pénibles. A ses débuts au Yard, Alleyn avait détesté cette pratique, dans laquelle il excellait, du reste, fait révélateur de l'évolution de sa carrière de détective. Les policiers connaissent deux sortes de surveillance. On peut suivre quelqu'un en restant dans son champ visuel, mais sans qu'il vous remarque. On peut aussi être obligé de suivre un homme dans un contexte où l'on doit passer totalement inaperçu.
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Video de Ngaio Marsh (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ngaio Marsh
La Reine du Cosy Mystery. #ngaiomarsh #agathachristie #cosymystery
« Si vous aimez Agatha Christie, vous allez adorerez ! », The Guardian
Réédition de deux enquêtes des 32 romans de Ngaio Marsh mettant en scène son personnage fétiche, l'inspecteur Roderick Alleyn de Scotland Yard. Lauréate du Grand Master Award décerné par la Mystery Writers of America pour l'ensemble de son oeuvre, elle fut à son époque la grande rivale d'Agatha Christie. Un classique de la littérature policière qui n'a pas pris une ride.
« Chaque roman de Ngaio Marsh est une pépite, et celui-ci ne fait pas exception. » New York Times
Les enquêtes : - "Le jeu de l'assassin" : https://www.lisez.com/livre-grand-format/le-jeu-de-lassassin/9791039200189 - "L'assassin entre en scène" : https://www.lisez.com/livre-grand-format/lassassin-entre-en-scene/9791039200349
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