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EAN : 9791028113490
416 pages
Bragelonne (13/01/2021)
3.51/5   66 notes
Résumé :
La jeune Hannah Green est persuadée que son existence est plus banale que la moyenne, mais elle ne va pas tarder à découvrir que les ombres de sa vie cachent depuis toujours un monde où rien n'est ce qu'il paraît ; qu'il existe une machine secrète qui convertit les mauvais tours en énergie diabolique ; qu'il y a des champignons qui parlent ; que son grand-père est copain avec le diable depuis plus de cent cinquante ans, et qu'ils ont besoin de son aide.
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Acheté il y a presque un an au format numérique lors d'une promotion intrigué par la couverture et le résumé, ce roman aurait pu rester encore un moment dans ma PAL sans le challenge mauvais-genre. Cela aurait été dommage car je dois dire avoir passé dans l'ensemble un super moment de lecture avec ce roman totalement déjanté.

C'est le roman le plus barré que j'ai lu depuis un moment. En général je n'aime pas vraiment tout ce qui est trop loufoque, je n'ai par exemple pas du tout accroché à Alice au pays des merveilles mais il faut bien avouer que Michael Marshall Smith m'a très rapidement embarqué dans son histoire rocambolesque.

La vie ô combien ordinaire d'Hannah Green fait partie de ces livres ou vous savez dès les toutes premières pages que vous vous embarquez dans une lecture plus atypique, moins conventionnelle que les précédentes. Dès la première ligne l'auteur brise le 4e mur en s'adressant à nous. J'ai trouvé l'idée du prologue superbe et c'est vraiment avec curiosité que je me suis penché sur l'histoire que l'auteur déploie peu à peu.

On fait la connaissance d'Hannah, qui vit à Santa Cruz avec son père, ses parents viennent de se séparer et la jeune fille trouve sa vie beaucoup trop prosaïque, jusque-là rien de palpitant me direz-vous. C'est vrai mais quand Hannah va passer quelques jours chez son grand-père, sa vie va se retrouver bien plus mouvementée, peut-être même un peu trop. Quand le diable vient voir son grand-père pour lui demander de l'aide car ce dernier s'avère être son ingénieur et avoir plus de 200 ans, il s'en passe des choses. Des voyages en enfer, des morts, des champignons qui parlent et j'en passe. L'auteur a une très belle imagination et je me suis laissé embarquer même sans savoir vers où il m'emmenait.

J'ai adoré la narration, le ton, l'humour, la plume de l'auteur ainsi que la réflexion sur la vie, ses aléas, ses problèmes, à quoi on la consacre mais aussi sur le bien et le mal. Certains passages sont très beaux et bien trouvés. C'est un roman que j'ai refermé le sourire aux lèvres et que je suis vraiment content d'avoir découvert.
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Comment pourrais-je qualifier ce roman ? Amusant ? Dépaysant ? Distrayant ? Divertissant ? Fantastiquement et diaboliquement jouissif ? Ah zut, j'aurais aimé une rime en « ant »…

Maintenant, comment arriver à vous en parler sans déflorer l'affaire tout en vous donnant l'envie de vous y plonger ?

Premièrement, je n'ai pas été relire le résumé avant de commencer, ce qui fait que j'ai été surprise par le départ qui semble commencer comme dans un conte avant que le narrateur ne nous explique qu'il vaut mieux comment l'histoire autrement…

Sachez juste que vous allez mettre les pieds dans l'univers du fantastique et qu'il sera excitant, emballant, entraînant (oh, les rimes reviennent) et j'en passe.

Sachez juste que vous aller accompagner Hannah, une petite fille de 11 ans qui se plaint que sa vie est banale, que ses parents se séparent et qui, sur décision de son père qui n'en peut plus, va être envoyée quelques jours chez son papi…

Banal, me direz-vous, oui mais non parce que son papi n'est pas un homme banal et que son métier d'ingénieur n'est pas le même que celui d'un autre ingénieur, quand bien même serait-il le meilleur du monde.

Le récit est barré, couillu, sorte de fable fantasmagorique, de récit de vie initiatique où aucun personnage ne jouera le rôle qu'on aurait pu lui croire dévolu si un autre auteur avait été à l'écriture.

Rassurez-vous, chacun des personnages est bien à sa place, mais l'auteur est allé plus loin que d'autres auraient été et cela donne un truc pétillant à souhait car les conventions sont envoyées à la gare et ça fait un bien fou dans ce genre de récit d'envoyer tout balader, sauf le respect dû au lecteur, d'écrire un récit qui, au premier abord, semblerait être celui d'un enfant (je le dis avec tendresse) mais qui, lorsqu'on y regarde d'un peu plus près, possède une profondeur énorme.

Un roman fantastique barré, extrêmement jouissif à lire, dépaysant, très bien construit, qui ose amener son récit d'une autre manière et qui, sous ses airs enfantins possède une profondeur dans son écriture et son scénario.

Un roman fantastique qui sent bon le conte initiatique et qui vous emmènera là où peu de gens sont allés pour un voyage de folie qui ne vous laissera pas un seul moment de répit. Apprêtez-vous à courir, à transpirer et à en redemander.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Il était une fois… Cette histoire pourrait démarrer ainsi. Sauf que non, pas du tout, pas de la manière dont veut la raconter Michael Marshall Smith.

« Imaginez » : c'est le premier mot du livre, celui qui définit tout, celui qui raconte. MMS y va à pas posés pour commencer, avant de vite laisser s'envoler son inventivité sans se fixer de barrières.

La vie ô combien ordinaire d'Hannah Green est un récit fantastique tout sauf ordinaire. L'écrivain britannique joue et se joue de vous avec un tel titre, et avec son conte contemporain aussi noir que ludique, sombre et vraiment drôle.

Elle a l'air simple cette histoire, mais en fait non. Les ingrédients traditionnels du conte sont présents, mais l'auteur explose les conventions, les limites des genres et la narration, pour nous proposer de revisiter complètement la guerre éternelle entre le Bien et le Mal.

Neil Gaiman conseille ce livre ? C'est tout sauf une surprise, vu son style, sa loufoquerie bien british et son inventivité de tous les instants, utilisant des thématiques et ingrédients ancestraux pour complètement les dépoussiérer.

Vous allez y rencontrer une formidable fillette de 11 ans, et son étrange grand-père. Mais aussi le Diable ou encore un gnome accidenteur qui ressemble à un champignon.

Entre anges déchus et personnages de fantasy, et télescopages de protagonistes bibliques avec des personnages de contes et d'autres bien réels, ce roman foisonne d'une inventivité de tous les instants.

Dit comme ça, le résultat semble complètement loufoque. Il l'est, de manière assumée, follement divertissant. Mais il est bien plus. C'est aussi un récit philosophique détourné, tout comme une touchante histoire d'une relation forte entre cette petite fille (au sacré caractère) et son grand-père (qui est différent qu'il n'y parait).

Une sorte de parabole apocryphe et irrévérencieuse, doublée d'une quête initiatique pleine d'enseignements.

L'écrivain ne respecte rien, sauf le lecteur. Ni les conventions, ni les structures narratives ordinaires, ni les rôles imposés habituellement aux différents acteurs. L'imagination au pouvoir permet tout, elle ose tout, mais ce récit franchement barré a pourtant réellement du sens.

L'auteur est un amuseur qui sait donner de la profondeur derrière ses facéties. Qui questionne aussi sur le sens de la vie, sur le libre choix.

Et quelle plume ! Impertinente, créative, surprenante, dynamique, amusante. En un mot : vivante ! Un talent protéiforme au service de nombres univers et ambiances (il écrit des romans de l'imaginaire sous ce nom, comme des thrillers sous celui de Michael Marshall ou Michael Rutger).

Il n'y a bien que les anglo-saxons qui osent se lâcher à ce point (cf par exemple L'ami imaginaire de Stephen Chbosky paru en 2020) pour un plaisir de lecture toujours plus intense.

La vie ô combien ordinaire d'Hannah Green est une fiction inclassable, follement inventive. Michael Marshall Smith joue avec les codes du conte pour mieux les dévoyer au sein d'une intrigue moderne, merveilleusement divertissante. Extravagante, un brin timbrée, mais plus profonde qu'il n'y paraît.
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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Voilà un joli petit brin de roman, mené avec légèreté, et qui aborde pourtant des thématiques assez sombres. A travers le regard d'Hannah, jeune Américaine de onze ans, on découvrira le revers du monde contemporain : les luttes de pouvoir entre Dieu et le diable, les anges déchus, les démons mineurs, la malveillance gratuite de certains humains, et toutes les forces qui sous-tendent notre univers.

Mais comment un petit bout de femme a bien pu se retrouver embarqué dans une telle aventure ? Je vous rassure : ce n'est pas sa faute.

A l'écriture, on dirait presque un roman à destination de la jeunesse. Mais ce n'en est pas un. En jouant sur tous les tons, l'auteur offre une oeuvre riche et forte, bien écrite et marquante. La première moitié de l'ouvre m'a embarquée par surprise (et c'était une bouffée d'air frais : j'ai enchaîné les petites déceptions, le mois dernier), mais la seconde m'a lassée : j'ai fini par anticiper les rebondissements, les tournures de phrases et l'humour. J'ai même dû un peu me forcer pour arriver jusqu'au point final. le problème ? L'histoire n'évolue pas assez pour moi . Et cela devenait de plus en plus capillotracté.

C'est donc un livre qui aurait gagner à se faire raccourcir (ce qui n'aurait pas été possible, compte tenu des événements), ou à voir ses personnages évoluer plus vite (ce qui n'aurait plus été crédible de toute façon), ou bien encore à voir son ambiance évoluer.

Légèrement en demi-teinte, cette lecture n'en reste pas moins une bonne découverte pleine de fraîcheur. Pour un auteur habitué à écrire des thrillers, Michael Marshall Smith ne s'en tire pas si mal.
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"La vie ô combien ordinaire d'Hannah Green" est dans la lignée des ouvrages de Neil Gaiman, notamment "Good Omens" et le comics "Sandman" en terme d'ambiance ; le loufoque côtoie l'horreur, l'amusement n'est jamais très loin du frisson.

A travers les yeux d'Hannah, petite fille de 11 ans s'ennuyant dans sa vie trop monotone à son goût, nous découvrons un univers où notre réalité a une version alternative en Enfer, où les gnomes porteurs de malchance ressemblent à des champignons, et où les mauvaises actions font office de carburant à une machine maniée par le diable en personne.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, le ton léger malgré certains sujets sérieux, voire difficiles. Si vous avez déjà vécu dans une famille de parents divorcés, peut-être l'expérience que vit Hannah dans cet ouvrage vous parlera, j'ai trouvé les images et impressions très justes, parfois même dures.
Le récit ne fut pas un coup de coeur pour autant, car avec du recul (cela fait désormais deux semaines que je l'ai terminé) je n'en retient que peu de choses. Je dirais que la toute dernière partie (le roman étant découpé en trois segments) m'a peut-être moins plût que le reste, car tout se précipite assez soudainement, là où les deux premiers tiers prennent davantage leur temps et pose une ambiance lente, allant à petits pas. le final, à côté de ça, fait un peu figure d'immense bazars, comme si nous étions dans une douce pesanteur et BIM le réveil sonne et il ne nous reste que cinq minutes avant de devoir filer au travail.

Malgré ce léger point négatif, je n'ai objectivement pas grand chose à reprocher à cette histoire qui est plaisante, et qui n'a définitivement rien de prosaïque.
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critiques presse (2)
Elbakin.net
16 mars 2021
La Vie ô combien ordinaire d’Hannah Green constitue donc un livre moins déjanté et plus profond qu’il n’y paraît. Un roman que l’on se surprend au bout du compte à savourer plutôt qu’à dévorer.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
SciFiUniverse
23 février 2021
Un petit plaisir plein d'espoir à savourer en ce début d'année froid et tendu.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Les êtres humains sont les nuages d’où pleuvent les histoires, mais nous sommes également les éclats de verre qui en réfractent la lumière, qui en polarisent les rayons jusqu’à les rendre brûlants.
Humains et histoires ont besoin les uns des autres. On les raconte, certes, mais elles nous racontent aussi, nous. Les bras grands ouverts, les mains douces, elles nous invitent à venir nous réfugier contre elles, surtout lorsque nous nous retrouvons englués dans une vie qui n’a plus de sens. On a tous besoin d’un chemin à suivre, et les histoires nous aident parfois à ramener nos pas dessus.
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Non, non. Pardon. Arrêtez tout.
Je m’y suis mal pris. J’ai voulu raconter cette histoire depuis le début.
C’était une erreur ; ça ne marche jamais. J’ai retenu la leçon, depuis, et je me demande même si c’était précisément ça que j’ai commencé à entrevoir vaguement par ce froid après-midi révolu depuis longtemps. La vie, ce n’est pas une montre ou une horloge, un objet qu’on peut assembler puis mettre en mouvement.
Il n’y a pas de début qui tienne. On est toujours en plein milieu.
Bon. Je recommence.
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[...] que la vie est courte et qu'on doit se contenter de l'aborder une page après l'autre, voire une ligne à la fois [...] même si on fait partie du même livre que les gens qu'on aime, on n'est pas obligé d'être toujours à la même page.
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Hannah comprit que même si la vie était devenue bizarre, le bizarre avait parfois du bon. Les jours où on a envie de se lamenter font partie de la vie au même titre que ceux où on rit aux éclats et où on va manger des glaces. Souvent, ils sont même plus précieux dans le long terme.
Nul besoin de gommer quoi que ce soit. En revanche, on peut toujours tourner une page blanche et y écrire quelque chose de neuf.
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- Ce n'est pas juste, souffla-t-elle.
Alors, pour la première fois, elle comprit que ces quelques mots - qu'elle avait bien dû prononcer un million de fois dans sa jeune vie - ne voulaient absolument rien dire. Le diable se fichait pas mal de la justice - et, dans l'ensemble, le monde aussi.
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Videos de Michael Marshall Smith (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michael Marshall Smith
Vidéo en anglais. M.M. Smith parle de son roman "The Servants" ("Les domestiques").
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