Quatre vagues de poèmes dessinent les contours de ces îles de langage où accoste un Ulysse moderne, détrempé de vocables, en quête de son île d'origine, son île-oeuf aux volcans-vulves, son paysage matriciel qui est autant Ithaque que la langue d'Ithaque, cette parole d'enfance qui, à elle seule, est un paysage âme (« je rentre dans Ithaque, et c'est ma langue que je rallie, fleurant le fumet des phrases d'antan »).
Lionel- Edouard Martin nous convie, dans ce recueil, à une odyssée du langage. Foin d'aventures ici, si ce n'est celle d'un verbe ample, luxuriant, qui fait s'avancer, arrondie, la bouche du lecteur pour en « remâcher » la substance infusée de paysages
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