Encore une fois, il faut souligner le magnifique travail d'illustrateur de
Fabrice Lavollay. C'est même un très beau livre. En revanc
he la qualité du traducteur me laisse perplexe. Dans la première partie, j'avais relevé deux ou trois choses qui m'avaient un peu dérangé sur le moment, sans que je le mentionne, comme l'absence de ponctuations. Dans cette deuxième partie, je ne compte plus les “foutrement” qui sont utilisés dans les dialogues, ni les expressions bancales “au jour d'aujourd'hui”. J'ai même remarqué le verbe avoir conjugué utilisé à la suite.
Si on s'abstient de ces anomalies, «
Famine, 2e partie » est un excellent livre, rien à voir avec la première partie. Si je déplorais une absence d'horreur et d'action, ici, on en a du début jusqu'à la dernière page. C'est le jour et la nuit. D'ailleurs, cette seconde trame démarre d'une façon étrange puisque l'on ne suit plus les acteurs principaux, mais bien des événements épouvantables qui se déroulent dans tous les États-Unis d'Amérique. Durant deux chapitres,
Graham Masterton nous plonge dans l'épouvante réalité d'un monde apocalyptique.
Outre ces textes glaçants et terrifiants, l'auteur nous apporte également les informations à travers tout le pays, un peu comme si nous suivions CNN et ses “breaking news”. Ces faits sont distillés tout au long du récit.
Alors bien évidemment, nous retrouvons les personnages du premier livre confrontés à l'horreur. Tout l'art de la torture, du démembrement,
Graham Masterton nous prouve qu'il est le Maître. Ce n'est pas tout. Les scènes de sexe se font plus rares – et c'est tant mieux.
Le récit se révèle bien plus cauchemardesque. J'en dévoilerai pas plus, mais sachez que ce titre va bien au-delà des frontières.
Je remarque que cet ouvrage a été imprimé à Barcelone. Qui sait, peut-être que la mention fabriquée en Espagne, rajoutera une rareté à ce livre. «
Le Sphinx » est l'autre roman de
Graham Masterton édité par Naturellement. Comme je trouve magnifique ce livre, j'essaierai de le trouver dans cette collection.