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EAN : 9782226045676
155 pages
Albin Michel (01/08/1945)
3.4/5   5 notes
Résumé :

Ce livre, écrit en 1945, à l'époque où la France connaissait le régime déshonorant de la prostitution réglementée, n'a rien perdu de son actualité. Sans doute, la loi dû 13 avril 1946 a-t-elle fermé officiellement « les maisons de tolérance » mais la prostitution n'en continue pas moins à prospérer, pour le plus grand malheur de celles qui en sont les victimes et pour le plus ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La loi de 1946 a fermé les "maisons de tolérances" mais la prostitution n'en continue pas moins à prospérer, pour le plus grand malheur de celles qui en sont les victimes et pour le plus grand profit de ceux qui les exploitent, profiteurs du vice et de l'esclavage de la femme. le plaidoyer de #MaxenceVanDerMeersch est courageux, attachant. Bien documenté, on y sent le souffle de sa charité généreuse pour que finisse l'esclavage des malheureuses.
Le premier tiers du livre, insoutenable de misère, est un état des lieux de la prostitution en France, des vies des malheureuses prisonnières endettées par leurs patron(ne)s et souteneurs en maison de tolérance ou "cartées" dans la rue: obligées de se soumettre régulièrement aux contrôles de police inadéquats et abusifs, et d'hygiène. Citer des passages de ces témoignages, des agissements de l'État, police, souteneurs, de tout ce monde masculin et toxique qui se nourrit financièrement, carnivorement, (oui, je viens d'imaginer ce mot qui me semble être le plus approprié), moralement, socialement des prostituées, serait voyeurisme et manque de respect pour ces jeunes filles et femmes sacrifiées à "l'hygiène" d'une nation.
Puis l'auteur explique comment on en arrive à ce système : les religions, les maîtres d'école, les philosophes, prêchent la droiture des moeurs. Mais quand un jeune homme, un adolescent commence à "s'intéresser à la chose", l'État lui dit: "Pureté, propreté, santé morale… si tout cela ne te dit rien, j'ai mes bordels…".
C'est avouer ouvertement que le vice est nécessaire et inévitable et qu'on doit y sacrifier chaque année des milliers de femmes. L'État régit et contrôle ces boucheries à chair humaine où les femmes sont "vendues à l'encan" (enchère publique au plus offrant). Sous l'aspect décent et moral de la civilisation, il y a un cloaque.
L'auteur s'indigne. Pour les jeunes: le manuel d'éducation civique et le catéchisme. Pour l'adulte, l'homme averti: le bordel! Allons, il faut croire que nous avons besoin de ça, comme des égouts et des fosses d'aisance… Inévitablement, inéluctablement. Comment croire en l'homme?
"Voilà le climat, l'endurcissement de la conscience et du coeur, l'accoutumance au monstrueux que va chercher notre jeunesse au bordel!
Les lois les plus féroces, le code le plus draconien, ne peuvent rien sans les moeurs.
Ce qu'il faut s'est implanter dans l'esprit de notre jeunesse l'amour des bonnes moeurs, le sentiment du respect dû à notre propre corps, et à la femme."
Maxence van der Meersch (1907-1951), avocat, écrivain, ayant épousé une pauvre ouvrière du nord de la France où il vit, a une vision catholique de son époque, que je n'approuve pas en totalité, mais… mais dès la première ligne, on sent son coeur compatissant envers les femmes sacrifiées dont il a essayé, avec sa femme, de sauver certaines, qu'il aimerait pouvoir toutes aider. On aimerait crier avec lui contre cette société patriarcale, sans coeur ni morale, confondre les hommes d'extérieur respectable, mais qui trempent dans ce trafic immonde. Et tant qu'il y a du coeur, de l'humanisme, les différences et divergences sont bien peu de choses.
Pourquoi les voix des coeurs sincères sont-elles si peu diffusées ?
Alors, je pense au Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir qui explique comment on en est arrivé à ce système. Maxence van der Meersch fait le même constat:
"Pour en venir aux conséquences du "système français" sur la psychologie de notre jeunesse, il est facile de comprendre l'effet destructeur d'une pareille institution, tolérée et reconnue par les Pouvoirs Publics, par l'autorité imposante et respectée que représente l'État.
L'Église catholique, le protestantisme, le judaïsme, toutes nos religions, toutes nos écoles, libres ou laïques, tous nos maîtres, tous nos philosophes, prêchent à notre jeunesse la droiture dans les moeurs. L'enfant, l'adolescent, sont imprégnés de cette leçon. "La Pureté", le respect de l'acte sexuel, une certaine discipline, la maîtrise de soi, une certaine continence, même en mariage, sont les éléments indispensables d'une vie noble.
Or, brusquement, vers l'âge de quinze ou dix-huit ans, voilà notre jeune homme placé devant les plus bouleversantes révélations. Voilà l'État, celui qui a payé ces maîtres, ces écoles, conseillé cet enseignement, favorisé ces leçons, voilà l'État lui-même qui vient insinuer: "Oui… bien sûr… Pureté, propreté, santé morale… Mais en tout cas, si tout cela ne te dit rien, j'ai aussi mes bordels…"
C'est avouer ouvertement que le vice est nécessaire et inévitable. C'est avouer qu'on doit y sacrifier chaque année quelques milliers de malheureuses femmes en victimes nécessaires. C'est faire entrer dans l'esprit du jeune homme la plus terrible, la plus dissolvante des idées : celle de la fatalité. Fatalité de la débauche. Fatalité des destinées immolées pour les satisfaire. Comment voulez-vous, après cela, qu'ils croient encore à la justice, vos jeunes ?
Croyez-le, c'est souvent pour l'adolescent un choc, une émotion, cachée soigneusement, sans doute, mais profondément ressentie, d'apprendre un jour, par des camarades plus avertis l'existence de ces maisons et de leur caractère officiel. D'apprendre que l'État régit et contrôle ces espèces de boucheries à chair humaine vérifiée et estampillée. Il semble tout à coup qu'on découvre, sous l'aspect décent et moral de la civilisation, un cloaque.
Hé, quoi? C'est cela, la vie? La morale? Derrière tout ce qu'on nous enseigne, il y a cela? Alors, pour nous, les jeunes, il y a le manuel d'éducation civique et le catéchisme, et pour l'adulte, l'homme averti, il y a le bordel? On nous a menti, en somme, la vie n'est qu'une immonde saleté, cachée sous le mensonge. Comédie humaine ! Voilà l'impression confuse et puissante qui en demeure. La sensation d'un effondrement. le doute, le scepticisme, en face de l'État, de l'édifice social, de la civilisation, de l'humanité, contrainte, malgré tous ses beaux discours et ses appels à l'idéal, de conserver intacte l'institution du boxon. Allons! Il faut croire que nous avons besoin de ça, comme des égouts et des fosses d'aisance… Inévitablement, inéluctablement.
Mais de quel oeil un garçon de quinze ans regarde, après cela, ceux qui viennent lui parler de croire en l'homme, en la destinée de l'homme!
Le monde, la civilisation, la vie, seraient-ce des choses qui mériteraient qu'on luttât pour les sauvegarder, pour les perpétuer, s'ils avaient besoin, pour durer, de pareilles injustices, d'une pareille et permanente immolation de victimes vouées aux plus abjectes déchéances? Oseriez-vous parler de foi en la vie, de devoirs envers la vie, si celle-ci ne s'entretenait qu'au prix d'une pareille putréfaction nécessaire? Or, en accordant droit de cité à la maison de tolérance, au vice, c'est justement là l'idée que vous implantez, sciemment ou non, dans l'esprit de notre jeunesse. Et vous osez vous plaindre après d'un certain scepticisme égoïste, d'un certain pessimisme stérilisant chez nos jeunes? (…)
Estimez-vous qu'une pareille dévastation de la mentalité chez nos adolescents soit une chose négligeable?
Estimez-vous, par ailleurs, qu'il soit indifférent pour une nation que ses fils prennent de l'amour et de la femme cette conception hideusement matérialiste et bestiale? Quels époux feront-ils plus tard? Mamans de chez nous, vous avez des fils, des fils de vingt, dix-huit et quinze ans. Les voyez-vous entrant dans ces bouges, choisissant une femme, l'estimant d'un coup d'oeil, depuis le visage jusqu'aux seins, jusqu'aux cuisses, refusant celle-ci parce qu'elle est "mal foutue", et le lui déclarant carrément, refusant celle-là parce que trop chère, et se contentant d'une troisième après long examen et marchandage? J'exagère? Les hommes qui sont passés par là savent bien que non. C'est bien cela, l'atmosphère du bouge. C'est bien ainsi qu'un adolescent y fait son choix! Voilà le climat, l'endurcissement de la conscience et du coeur, l'accoutumance au monstrueux que va chercher notre jeunesse au bordel!
(…)
Les lois les plus féroces, le code le plus draconien, ne peuvent rien sans les moeurs.
(…)
Ce qu'il faut s'est implanter dans l'esprit de notre jeunesse l'amour des bonnes moeurs, le sentiment du respect dû à notre propre corps, et à la femme.
(…)
En 1927, la SDN (Société des nations, mère de notre Europe), conseille l'abolition des maisons de tolérance. Mais seule la France résiste. En 1945, "la maison de tolérance fait la richesse de toute une lie, d'une véritable bande de trafiquants de chair humaine qui s'acharnent à défendre l'existence d'une institution dont ils vivent grassement.
La maison de tolérance? Si vous cherchez un bon placement, il n'y a pas meilleure affaire! Et tel "grand écrivain" et tels ministres de notre Troisième République le savaient bien, qui patronnaient quasi officiellement les plus célèbres bordels de Paris et qui comptaient parmi leurs gros actionnaires. (…) Ce n'est pas tant pour la maison de tolérance elle-même que les trafiquants de chair humaine tiennent si âprement à perpétuer son règne: c'est parce qu'elle est le paravent, la façade derrière laquelle tout le trafic de la traite (des blanches, et de la drogue) peut s'abriter et subsister.
La maison de tolérance "légalisée", c'est le tenancier devenu un personnage public, reconnu officiellement, quasi fonctionnarisé. C'est la police obligée d'entrer en contact quotidiennement avec lui. C'est entre elle et lui la familiarité devenir inévitable et presque nécessaire. Familiarité qui ira très vite jusqu'à la camaraderie. Ne collaborent-ils pas au maintien du bon ordre et de la morale? D'autre part, quel homme agréable que le tenancier du bordel! Quel accueil! Quelle hospitalité! Quelle facilité, quelle générosité dans le geste!... Police subalterne et tenanciers, dans bien des villes de province, font ensemble le meilleur ménage qui soit."
(…)
"La maison de tolérance a été, en France, un foyer de décomposition administrative, policière, politique.
C'est le maire d'une commune qui, par un simple arrêté municipal, peut donner autorisation d'ouvrir un "établissement" de ce genre.
Donc les maires acceptaient quelquefois de forts pots de vin pour accorder l'ouverture.

Lien : https://www.gabrielle-dubois..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Pour en venir aux conséquences du "système français" sur la psychologie de notre jeunesse, il est facile de comprendre l’effet destructeur d’une pareille institution, tolérée et reconnue par les Pouvoirs Publics, par l’autorité imposante et respectée que représente l’État.
L’Église catholique, le protestantisme, le judaïsme, toutes nos religions, toutes nos écoles, libres ou laïques, tous nos maîtres, tous nos philosophes, prêchent à notre jeunesse la droiture dans les mœurs. L’enfant, l’adolescent, sont imprégnés de cette leçon. "La Pureté", le respect de l’acte sexuel, une certaine discipline, la maîtrise de soi, une certaine continence, même en mariage, sont les éléments indispensables d’une vie noble.
Or, brusquement, vers l’âge de quinze ou dix-huit ans, voilà notre jeune homme placé devant les plus bouleversantes révélations. Voilà l’État, celui qui a payé ces maîtres, ces écoles, conseillé cet enseignement, favorisé ces leçons, voilà l’État lui-même qui vient insinuer: "Oui… bien sûr… Pureté, propreté, santé morale… Mais en tout cas, si tout cela ne te dit rien, j’ai aussi mes bordels…"
C’est avouer ouvertement que le vice est nécessaire et inévitable. C’est avouer qu’on doit y sacrifier chaque année quelques milliers de malheureuses femmes en victimes nécessaires. C’est faire entrer dans l’esprit du jeune homme la plus terrible, la plus dissolvante des idées : celle de la fatalité. Fatalité de la débauche. Fatalité des destinées immolées pour les satisfaire. Comment voulez-vous, après cela, qu’ils croient encore à la justice, vos jeunes ?
Croyez-le, c’est souvent pour l’adolescent un choc, une émotion, cachée soigneusement, sans doute, mais profondément ressentie, d’apprendre un jour, par des camarades plus avertis l’existence de ces maisons et de leur caractère officiel. D’apprendre que l’État régit et contrôle ces espèces de boucheries à chair humaine vérifiée et estampillée. Il semble tout à coup qu’on découvre, sous l’aspect décent et moral de la civilisation, un cloaque.
Hé, quoi? C’est cela, la vie? La morale? Derrière tout ce qu’on nous enseigne, il y a cela? Alors, pour nous, les jeunes, il y a le manuel d’éducation civique et le catéchisme, et pour l’adulte, l’homme averti, il y a le bordel? On nous a menti, en somme, la vie n’est qu’une immonde saleté, cachée sous le mensonge. Comédie humaine ! Voilà l’impression confuse et puissante qui en demeure. La sensation d’un effondrement. Le doute, le scepticisme, en face de l’État, de l’édifice social, de la civilisation, de l’humanité, contrainte, malgré tous ses beaux discours et ses appels à l’idéal, de conserver intacte l’institution du boxon. Allons! Il faut croire que nous avons besoin de ça, comme des égouts et des fosses d’aisance… Inévitablement, inéluctablement.
Mais de quel œil un garçon de quinze ans regarde, après cela, ceux qui viennent lui parler de croire en l’homme, en la destinée de l’homme!
Le monde, la civilisation, la vie, seraient-ce des choses qui mériteraient qu’on luttât pour les sauvegarder, pour les perpétuer, s’ils avaient besoin, pour durer, de pareilles injustices, d’une pareille et permanente immolation de victimes vouées aux plus abjectes déchéances? Oseriez-vous parler de foi en la vie, de devoirs envers la vie, si celle-ci ne s’entretenait qu’au prix d’une pareille putréfaction nécessaire? Or, en accordant droit de cité à la maison de tolérance, au vice, c’est justement là l’idée que vous implantez, sciemment ou non, dans l’esprit de notre jeunesse. Et vous osez vous plaindre après d’un certain scepticisme égoïste, d’un certain pessimisme stérilisant chez nos jeunes? (…)
Estimez-vous qu’une pareille dévastation de la mentalité chez nos adolescents soit une chose négligeable?
Estimez-vous, par ailleurs, qu’il soit indifférent pour une nation que ses fils prennent de l’amour et de la femme cette conception hideusement matérialiste et bestiale? Quels époux feront-ils plus tard? Mamans de chez nous, vous avez des fils, des fils de vingt, dix-huit et quinze ans. Les voyez-vous entrant dans ces bouges, choisissant une femme, l’estimant d’un coup d’œil, depuis le visage jusqu’aux seins, jusqu’aux cuisses, refusant celle-ci parce qu’elle est "mal foutue", et le lui déclarant carrément, refusant celle-là parce que trop chère, et se contentant d’une troisième après long examen et marchandage? J’exagère? Les hommes qui sont passés par là savent bien que non. C’est bien cela, l’atmosphère du bouge. C’est bien ainsi qu’un adolescent y fait son choix! Voilà le climat, l’endurcissement de la conscience et du cœur, l’accoutumance au monstrueux que va chercher notre jeunesse au bordel!
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En 1927, la SDN (Société des nations, mère de notre Europe), conseille l’abolition des maisons de tolérance. Mais seule la France résiste. En 1945, "la maison de tolérance fait la richesse de toute une lie, d’une véritable bande de trafiquants de chair humaine qui s’acharnent à défendre l’existence d’une institution dont ils vivent grassement.
La maison de tolérance? Si vous cherchez un bon placement, il n’y a pas meilleure affaire! Et tel "grand écrivain" et tels ministres de notre Troisième République le savaient bien, qui patronnaient quasi officiellement les plus célèbres bordels de Paris et qui comptaient parmi leurs gros actionnaires. (…) Ce n’est pas tant pour la maison de tolérance elle-même que les trafiquants de chair humaine tiennent si âprement à perpétuer son règne: c’est parce qu’elle est le paravent, la façade derrière laquelle tout le trafic de la traite (des blanches, et de la drogue) peut s’abriter et subsister.
La maison de tolérance "légalisée", c’est le tenancier devenu un personnage public, reconnu officiellement, quasi fonctionnarisé. C’est la police obligée d’entrer en contact quotidiennement avec lui. C’est entre elle et lui la familiarité devenir inévitable et presque nécessaire. Familiarité qui ira très vite jusqu’à la camaraderie. Ne collaborent-ils pas au maintien du bon ordre et de la morale? D’autre part, quel homme agréable que le tenancier du bordel! Quel accueil! Quelle hospitalité! Quelle facilité, quelle générosité dans le geste!... Police subalterne et tenanciers, dans bien des villes de province, font ensemble le meilleur ménage qui soit.
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La tenancière de cette ignoble maison prend 10 francs à la pensionnaire de ce bouge.
Les femmes sont nourries à raison de vingt et un francs par jour, ce qui fait que sept hommes leur passent sur le corps, à raison de trois francs l’un, pour payer leur nourriture.
Celles qui ne subissent pas les passions de ces sauvages, dont beaucoup sont invertis, sont mises à la porte.

page 22
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Ce qu’il faut s’est implanter dans l’esprit de notre jeunesse l’amour des bonnes mœurs, le sentiment du respect dû à notre propre corps, et à la femme.
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La maison dans la dune (1988), extrait.
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