Avec Natacha de Pontcharra, Eddy Pallaro, Emmanuelle Destremau, Pauline Peyrade & Rémi de Vos
Imaginé par Fabrice Melquiot et Emmanuel Demarcy-Mota, le bal littéraire est un moment incontournable de Paris en toutes Lettres. le principe : cinq auteurs se réunissent à l?aube autour d?un litre de café et d?un stock de leurs tubes préférés pour constituer une playlist de chansons (très connues). Ils élaborent ensuite une fable commune et se répartissent les épisodes, textes courts dont chaque fin doit énoncer le titre de l?un des morceaux choisis.
Le soir les spectateurs sont en piste et les auteurs livrent à plusieurs voix cette histoire unique, écrite à dix mains dans un temps record pour ce Bal Littéraire, qui dure environ une heure trente. Les spectateurs-danseurs sont invités à écouter sagement chaque texte et à danser follement sur chaque morceau. L?occasion cette année de fêter le 10ème anniversaire de Paris en toutes Lettres !
Bal accompagné par les images Super 8 d?Olivier Lubeck.
C'était le samedi 9 novembre 2019 au Centquatre-Paris
#PETL
Production : Rama Productions
https://www.maisondelapoesieparis.com/
Fabrice Melquiot/5
4 notes
Résumé :
Le portrait est une biographie « ponctuelle ». Une biographie, en revanche, est un portrait étendu dans le temps. Ici, nous sommes en face d’autre chose : deux représentations du succès artistique et de son contraire qui captent l’instant précis comme la durée.
Eileen Shakespeare. L’histoire, fictive au plus haut point, de la sœur de William Shakespeare qui mène la vie d’une femme dans le Londres de la Renaissance, une société qui ne lui permet pas de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Jackson Pollock boit, à s'en faire péter le foie, c'est au bar qu'il se sent le mieux «entre ma bière et mon coeur de sept kilos», il boit et il peint, il peint son impuissance à aimer ce qu'il peint, sa capitulation devant l'objet du désir: «Peindre et me tuer, je ne fais rien d'autre». Lee Krasner, sa femme, également peintre, subissant écarts et violences, sait qu'elle vit avec un génie, victime d'une «maladie infantile très difficile à soigner». Lui : «Tu ne veux pas que je guérisse». Tandis que Lee cuisine plus qu'elle ne peint, Jack the Dripper laisse déborder son ego − ici au-dessus de Die : «Je suis la nature (…) le plus grand peintre d'Amérique à ce qu'on dit… les gens parlent tous de moi». Elle : «Tu es le plus séduisant des bipèdes». Lui : «Pour une femme tu es un bon peintre»...
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