Guitou

Guiton ça lui irait bien aussi en fait. Superbe photo de couverture : une femme ( ?) à tête de chien, style Anubis, porte sur son porte-bagage de vélo un petit garçon hilare. La petite fille de Fabrice (Melquiot très certainement, un Fabrice écrivain de théâtre), Armance, se met un jour à fouiller dans les tiroirs de la maison pour en sortir de vieilles photos. La bigoudène bretonne de la carte postale devient sa Bonne Copine, comme Atsuko la japonaise rencontrée par Fabrice. Bref, elle se fait des films la petite avec ces trésors qu'elle ressort des cachettes de la maison. Sauf que. Sauf que Guitou. Un beau jour, une belle nuit, c'est Guitou, son Meilleur Copain d'enfance pour de vrai que Fabrice trouve assis sur le lit de sa fille ! En chair et en os le Guitou, inchangé depuis 40 ans. L'étonnement passé, la Petite Amie du papa, le papa et Armance vont l'adopter et se raconter des souvenirs de Modane, de gamins, rejouer aux playmobil et sauter dans les flaques en chaussettes. Banania et pain au chocolat ! Les photos vivent, leurs personnages prennent souffle, et repartent. Guitou aussi. Mais comme c'est bon la nostalgie, le futur n'en est que meilleur. Guitou : tendre guimauve pour enfants crédules qui ne demandent qu'à croire pour grandir, pour adultes qui veulent rejouer à leurs jeux d'enfants avec les meilleurs copains enfouis dans le coeur.