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3,18

sur 71 notes
Au fin fond de l'Australie, au coeur d'un endroit hostile, un petit groupe de personnes dont une seule femme essaie de survivre. Soudain, des morts inexpliquées vont faire basculer le destin de cette communauté.

J'ai eu la bonne idée de lire ce bouquin pendant la canicule, afin d'être dans l'atmosphère étouffante des personnages. Quelle idée ! Cela dit, ne mettez pas un pied, ou plutôt un oeil à Cotton's Warwick car vous n'en reviendrez pas… du moins vous serez absent pendant quelques heures le temps de finir ce roman qui va vous prendre aux tripes. Âmes sensibles s'abstenir. C'est noir, c'est sanglant, on étouffe… Mais quel bouquin mes aïeux !

Merci à Belette, du blog The Cannibal Lecteur, pour cette découverte.
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Ce véritable pulp, à l'outrance et au côté dégueulasse assumés, est servi par une écriture pleine de créativité pour nous plonger non seulement dans l'horreur la plus crue, l'immoralité la plus totale, mais aussi la folie sans limite. Cotton's Warwick est une cocotte-minute sur le point d'exploser, un huis clos bien crade, aux allures de "Dix petits nègres" trash, à déconseiller aux âmes sensibles.
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Énorme navet !
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Du fond de l'Australie , j'avais déjà lu un roman: Cul de sac, de Douglas Kennedy. En ayant gardé un bon souvenir , je dégustais d'avance mes retrouvailles avec l'Outback.

Dans un village perdu , survivent quelques personnes , des hommes et une femme. Les habitants sont là, sans perspective si ce n'est de durer. La consanguinité est forte, la débilité profonde, la violence une passion, l'alcool une religion....tableau noir d'individus perdus, sans morale, sans avenir vivant en autarcie quasi complète dans ce trou.

Là où il ne se passent rien, des évènements vont venir troubler les vies de Cotton's Warwick. Une mort étrange, puis une autre et enfin une grande flambée de violence qui emportera le peu d'humanité qui pouvait subsister en chacun ....

J'ai été déçue par ce roman . J'ai trouvé la première partie sur la vie dans ce bled intéressante mais l'envolée lyrique sur la vengeance des animaux m'a laissée très dubitative et je n'ai pas réussi à trouver une quelconque crédibilité à toute cette partie -dommage l'Outback semble un bon terreau pour écrire des romans noirs , très noirs!
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Bienvenue ! C'est une blague ou quoi ?!! Sans déconner mais quel sale bled.
Ceci dit, ce n'est pas pour cette raison que je n'ai pas aimé ce livre. Parce que je n'ai pas aimé ce livre. du tout. Les sales bleds, les trous du cul du monde, ça ne me gêne pas (en mode lecture en tout cas, dans la life c'est autre chose bien sûr), non ce n'est pas ça le souci. Les dégénérés loqueteux congénitaux alcooliques et violents, pareil, dans la vraie vie bof bof mais dans les bouquins why not. Faut de tout pour faire un monde et j'aime mieux ça que de lire des histoires qui se passent dans le monde des Bisounours.

Ok, mais ce bled ! ce bled ! Cotton's Warwick, je n'y mettrai plus les pieds. Ou alors avec une bombe et boOoum, finito, on n'en parle plus (et l'histoire dure deux pages, c'est amplement suffisant). Eh oui, comme je le disais déjà plus haut, j'ai pas aimé ce roman (du tout) car pour moi il se déploie comme un mauvais film français, j'ai détesté ce style qui se veut en adéquation avec le sujet (est-ce vraiment nécessaire ?), cette tendance “arty bobo poético trash” à la con. Un calvaire.
Je suis certaine que j'aurais pu apprécier ce livre s'il avait été écrit par un Australien ou un Américain. C'est peut-être catégorique (dans tous les sens du mot) mais c'est comme ça. Je m'en fiche, je lance un pavé dans la mare, ça me défoule.
Cru pour rien, dégueulasse avec affectation, vas-y que je te branle un taureau agonisant pour espérer encore engrosser une vache maigre, vas-y que je te viole l'idiot du village, ce fils de pute (au sens propre eh oui quand c'est pas une insulte c'est propre) alors qu'il est forcément le fils de l'un des seize débiles mâles qui vivent ici (enfin les quinze puisque le seizième c'est lui)... Et j'en passe, et des bien crades encore. Et tout ça, je le répète, avec un style qui me donne juste envie d'attacher l'auteur dans un arbre, comme le barde dans Astérix. (Oups, Cotton's Warwick a su réveiller en moi des instincts basiques et meurtriers ;)

Bref, si vous tenez vraiment à lire ce bouquin, un conseil, mettez un masque, ça pue la carcasse et la merde. Je vais m'arrêter là et lancer une machine 100% coton à 90 degrés pour essayer de nettoyer un peu tout ça...
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J'ai lu quelques pages et je me suis dit wow on ne va pas se marrer avec la bande de dégénérés qui sévit à Cotton's Warwick.

Une poignée d'hommes et seulement une femme vivent quasiment en autarcie, sur les terres australiennes.
Shaun et Tyler, les jumeaux aux cerveaux atrophiés, retrouvent Pat, un des leurs, en haut d'un poteau plus mort que vif.
Ils s'empressent de rapporter le corps aux autres habitants du village, tous s'en remettent à Quinn, le ranger pourri jusqu'à la moelle.
Plusieurs morts vont suivre et Cotton's Warkick pourrait voir son équilibre bien huilé, basculer...

Ça, c'est de l'ambiance, elle est pesante et malsaine, c'est du bon travail on peut le dire.
Parfaite pour finir en apothéose sur une telle idée de récit.
Les personnages sont tous plus inquiétants les uns que les autres, quand à votre tour vous mettrez les pieds dans ce petit coin d'enfer, faites-vous discret et repartez sans faire de bruit.
Les morts suspectes se cumulant je ne voudrais pas que vous soyez le prochain sur la liste.

C'est noir, c'est brut et j'ai adoré ça, chers lecteurs vous serez confrontés au chaos digne d'un film d'horreur.
Ici il n'y a pas de place pour la tendresse, il va falloir mettre de côté tout état d'âme.

Pour une première lecture avec Michaël Mention, on peut dire que ça dépote, je ne peux que valider.
Les prises de risque s'enchaînent, j'avoue avoir préféré la première partie du roman, mais je reste sur un très bon ressenti.
Le public ciblé est un public averti, adepte du noir et des thrillers mais c'est maîtrisé et réfléchi.
A un moment donné, la mise en page spéciale m'a assommée devant l'horreur de la situation, c'est original et ça fait son effet c'est sur.

Je crois qu'après une telle lecture, je ne regarderais plus jamais les hommes de la même façon, il faut dire que ceux de Cotton's Warwick sont gratinés.
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Bon. J'imagine que toi, contrairement à moi, t'as plein de temps pour aller sur les salons du livre. T'as de la chance. Moi, j'y vais pas souvent, parce que dans le Sud, on a du soleil, et puis on a la mer, et puis tout ça, ce qui fait que les salons, bon, y en a pas des masses. Donc, si tu suis mes pérégrinations, t'as vu que je suis allé au Lavandou. J'ai vu des gens, et puis j'ai récupéré des livres aussi. Normal. Salon du livre, tu récupères des livres, pas des photos. Les photos, c'est sur les salons de la photo. Je sais, comme d'hab, je m'égare.

Tu connais la chanson « Blackbird Song » de Lee DeWize ?

Va l'écouter, et après je te dis pourquoi. C'est là : https://youtu.be/O8YQ_-0jLFw

Voilà.

Quand j'ai eu fini ce roman, j'ai immédiatement pensé à ce morceau et à cette voix cassée qui te dit d'emballer tes affaires, et puis de te casser. Sans doute parce que dans le roman de Michaël, personne peut se barrer, et toi non plus quand tu l'auras commencé. On est tous coincés au milieu de nulle part. Et nulle part, question qualité de vie, ça reste très aléatoire.

Vite fait, je te présente le début de l'histoire, pour une fois. 17 habitants. 16 mecs, qui descendent en droite ligne du porc de « Délivrance ». Tu l'as pas vu ?

Ben ouais, mais je peux pas refaire ta culture ciné, on va manquer de temps…

Quand t'auras lu le bouquin, tu comprendras.

Donc 16 types, consanguins, sans doute, tarés, sûrement, et Karen. Ils vivent dans un bled qui s'appelle Warwick. 16 type qui pensent pas comme toi et moi. Ils réagissent, c'est tout, à l'instinct. T'imagine le Paradis pour la fille ? Y a Dieu qui regarde, et qui se marre… ou le Diable, je les confonds tout le temps.

C'est mon premier roman de Michaël Mention (je sais que j'ai des lacunes, c'est bon…)

C'est lui qui me l'a conseillé, comme son texte le plus abouti, et je comprends. C'est un roman noir qui va te faire sentir le vomi et la merde à t'en boucher le nez, et c'est justement ça qu'est bon.
La suite, ici :
Lien : http://leslivresdelie.org/bi..
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Australie.
Dans l' Outback on ne vit plus depuis longtemps, on survit.
16 hommes et 1 femme totalement isolés passent leurs journées entre ennui, alcool et sexe .
Bienvenue en enfer aufin fond de l' horreur.
On sue et on s' imprègne des odeurs .
Canicule 57 degrés le jour et 48 dès le matin.
De quoi devenir fou !
Difficile d' éprouver de l' empathie pour les personnages.
J' admire la construction de cette histoire à l' écriture très visuelle qui pourrait être le scénario d' un bon film.
Cet auteur a un style que j' ai beaucoup aimé
A découvrir
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J'ai découvert Michaël Mention avec son superbe le carnaval des hyènes un regard sombre sur la société et ses médias. Puis j'ai lu Jeudi noir qui m'a un peu moins enthousiasmé, le sujet me touchait beaucoup moins puisqu'il traite de la demi-finale de foot de 1982 . Avec ce nouveau roman, il y a une chose incontestable que l'on peut dire, c'est qu'il peut tout écrire ! Sa plume s'adapte tel un caméléon à l'histoire qu'il souhaite nous faire vivre. Que l'on aime ou que l'on n'aime pas le sujet, Michael Mention est un grand auteur !

Pour revenir à Bienvenue à Cotton's Warwick, l'auteur m'embarque dans un roman noir. S'il existe une couleur plus sombre alors, c'est là que se situe ce roman.

Une canicule en Australie, un village d'hommes et UNE femme, l'alcool, les mouches et le sexe. Tel est le tableau de Cotton's Warwick. Il ne fait pas rêver, pas de carte postale ni de tourisme. Au contraire, c'est glauque, étouffant et arrivent par-dessus le marché des morts suspectes .

Descendants de bagnards et d'aborigènes violées jusqu'au sang , les Warwickiens sont fiers de leurs origines comme de leur consanguinité
Dans ce roman il y a deux choses qui m'ont bloqué.. La première est cette violence, beaucoup trop pour moi, elle va au-delà de mes limites. Que cela soit sombre, noir, un brin violent oui d'accord, mais là y a une bonne partie du roman qui n'est que violence physique et morale. Si bien que je me suis perdue dans ma lecture, aucune identification à un personnage. Je me suis détachée.

La seconde est le fond de l'histoire que je ne dévoilerai pas ici, car sinon je vous raconte l'intrigue même du roman. Mais cela tire un peu sur le fantastique. Habituellement cela ne me gêne pas, mais si le roman n'est que cela or pour moi « Bienvenue à Cotton's Warwick » est surtout un roman noir. Donc le mariage des deux genres ne m'a pas convenu dans ce cas précis.

En dehors de cela, je reviens sur l'écriture de l'auteur qui est très immersive ! C'est d'ailleurs à cause de ce talent que cette violence m'a été insupportable. Car je suffoquais avec les personnages et que lorsque je lis j'aime m'évader surtout.

Ce roman est donc pour les coeurs bien accrochés avec une grande ouverture d'esprit ! Chose que je ne suis apparemment pas 😉
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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"Ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu" Stephen King dans Rose Madder.

Mon avis :

En ce moment je dois dire que j'aime bien découvrir de "nouveaux" auteurs et je suis ravie de ce que le paysage polar français nous propose tant les initiations sont enrichissantes. Je ne suis pas habituée à lire du Stephen King mais personnellement je trouve qu'il y a chez Michaël Mention et son livre "Bienvenue à Cotton's Warwick" une certaine atmosphère de l'incontournable auteur américain. Un soupçon d'Alfred Hitchcock, le réalisateur du très célèbre "Les Oiseaux", est également décelable. Quelles que soient les influences de Michaël Mention, l'on sent qu'il sera bon de compter sur sa plume dans les années à venir.

L'auteur nous entraîne en Australie, dans un territoire désertique et hostile. Un groupe de survivants totalement isolé régit par sa propre loi. Un Ranger, Maire et Pasteur pour la représenter, des habitants aux moeurs plus que douteuses. Une ambiance de vieux western avec des personnages que l'on déteste facilement tant l'incivisme dont ils font preuve est poussé à son paroxysme. La chasse, l'alcool, les idées bien arrêtées, la façon de traiter les femmes, la xénophobie font partie de leur quotidien. Karen seule femme dans ce groupuscule machiste semble être une anomalie dans le décor.

Je trouve que la touche fantastique amène un contre-pied très intéressant et accentue la folie des hommes, une aliénation incontrôlable qui fait ressortir le pire chez eux alors que l'on doutait, vu les spécimens, cela possible. C'est un roman noir, très noir qui ne peut pas laisser indifférent tant par l'histoire que par la construction du récit, très atypique et déroutante mais très attirante.

Une découverte fort séduisante que je vous recommande si vous êtes prêts à coiffer votre Stetson et que la chaleur ne vous fait pas peur. Yipee !!!

Défi Lecture 2017, catégorie 76 : un livre qui évoque les droits de l'homme bafoués (génocide, apartheid, esclavage...)
Lien : http://the-love-book.eklablo..
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