Notes d'un voyage en Corse

-L'histoire commence le 16 août 1839, au petit matin, sur le port de Bastia, La Lialone, bateau postal en provenance de Toulon, déverse sur le quai d'amarrage, un petit groupe de voyageurs passablement "chiffonnés" par l'inconfort de la traversée. Parmi ceux-i, un homme jeune-il a 36 ans-à l'allure distinguée. Il est Inspecteur des Monuments historiques de France et sa venue en Corse a un motif officiel: celui d'inventorier les "antiquités" du département. Prosper Mérimée occupe cette fonction depuis le mois de mai 1834. Il l'a acceptée, aime -t-il à dire "parce qu'elle convient fort à ses goûts, à sa paresse, à ses idées de voyage" ( p. VII- Préface de Paul Lucchini)

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Mérimée – – Notes d'un voyage en Corse – Colomba
Publié le 05/10/2018 par miriampanigel
LIRE POUR LA CORSE



Avant le départ pour une contrée inconnue, j'aime bien me choisir un guide, un passeur.

Pour la Grèce ce fut d'abord Lacarrière, pour l'Italie, Dominique Fernandez.

Mérimée et ses notes de voyage s'est imposé. Ces notes sont un inventaire des monuments mais aussi un petit résumé de l'histoire de la Corse et enfin de traditions populaires et des superstitions et des poésies « populaires corses ». Malheureusement, la plupart des monuments, si ce n'est tout ce que Mérimée décrit ne se trouve pas dans les régions que nous visiterons, les dolmens de Sartène, les églises du Cap Corse, ou de Bonifacio, nous ne les verrons pas. J'ai donc parcouru rapidement ces descriptions.

En revanche, je me suis bien intéressée aux traditions et poèmes qu'il a compilés et traduits comme la Lamentation Funèbre du Niolo ou la Sérénade d'un Berger de Zicavo.
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