Ce roman raconte la carrière de baryton de Roger Ventos, né d'un amour malheureux, élevé par une mère artiste, émigrée espagnole pour fuir la dictature de Franco. le récit retrace principalement le parcours professionnel : le travail de la voix avec ses maîtres, l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle si inséparables… L'auteur ancre surtout le lecteur dans le cadre spectaculaire du théâtre des Merveilles, et avec lui le charme de la vie d'une troupe de théâtre, la vie d'un théâtre ainsi que ses conditions sous une dictature.
J'ai été fascinée par ce cadre et par le parcours professionnel. J'ai découvert, mot après mot, les détails du métiers de chanteur, mais aussi les métiers du théâtre, goûté les instants de solidarité et de chaleur comme ceux, plus compliqués du détachement, et des crises. J'ai noté quelques accents de Moulin Rouge dans l'effervescence, l'aspect loufoque qui ajoutent alors au cadre une note sympathique. C'était grisant, et intrigant.
Dans ce roman, la plupart des personnages sont guidées par leurs passions, et par leurs ressentis et il a fallu se mettre à leur école pour vivre avec eux. la passion pour un lieu – ce théâtre pour lequel il faut se battre, côtoie et rejoint la passion des uns pour les autres. Les personnages : le directeur du théâtre, sa fille, la mère de Roger Ventos, son frère, et d'autres se vouent une affection sans bornes qui dépassent les mots et les phrases. C'est cette passion qui se renouvelle et permet de lutter face aux rebonds de la dictature. Mais ces réactions loufoques, épidermiques, passionnées, ont eu selon moi leurs limites. Au bout, j'ai été lassée parce que je ne parvenais plus à comprendre les réactions de Roger Ventos et de son ami Juanito devant le destin de ce théâtre et sa dramatisation. Je suis restée complètement extérieure et j'y ai perdu quelques fils. J'ai été déçue de ne pas être transportée jusqu'au bout, mais heureuse d'avoir été grisée et dépaysée par moments.
Fallait-il s'obstiner à entrer de force dans un livre et ses composants ? Ou simplement penser que comme une infusion, les éléments mettent du temps à donner leur goût ?Ce roman raconte la carrière de baryton de Roger Ventos, né d'un amour malheureux, élevé par une mère artiste, émigrée espagnole pour fuir la dictature de Franco. le récit retrace principalement le parcours professionnel : le travail de la voix avec ses maîtres, l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle si inséparables… L'auteur ancre surtout le lecteur dans le cadre spectaculaire du théâtre des Merveilles, et avec lui le charme de la vie d'une troupe de théâtre, la vie d'un théâtre ainsi que ses conditions sous une dictature.
J'ai été fascinée par ce cadre et par le parcours professionnel. J'ai découvert, mot après mot, les détails du métiers de chanteur, mais aussi les métiers du théâtre, goûté les instants de solidarité et de chaleur comme ceux, plus compliqués du détachement, et des crises. J'ai noté quelques accents de Moulin Rouge dans l'effervescence, l'aspect loufoque qui ajoutent alors au cadre une note sympathique. C'était grisant, et intrigant.
Dans ce roman, la plupart des personnages sont guidées par leurs passions, et par leurs ressentis et il a fallu se mettre à leur école pour vivre avec eux. la passion pour un lieu – ce théâtre pour lequel il faut se battre, côtoie et rejoint la passion des uns pour les autres. Les personnages : le directeur du théâtre, sa fille, la mère de Roger Ventos, son frère, et d'autres se vouent une affection sans bornes qui dépassent les mots et les phrases. C'est cette passion qui se renouvelle et permet de lutter face aux rebonds de la dictature. Mais ces réactions loufoques, épidermiques, passionnées, ont eu selon moi leurs limites. Au bout, j'ai été lassée parce que je ne parvenais plus à comprendre les réactions de Roger Ventos et de son ami Juanito devant le destin de ce théâtre et sa dramatisation. Je suis restée complètement extérieure et j'y ai perdu quelques fils. J'ai été déçue de ne pas être transportée jusqu'au bout, mais heureuse d'avoir été grisée et dépaysée par moments.
Fallait-il s'obstiner à entrer de force dans un livre et ses composants ? Ou simplement penser que comme une infusion, les éléments mettent du temps à donner leur goût ?
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