AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Colorado saga tome 1 sur 2

Jacques Hall (Autre)Jacqueline Lagrange (Autre)
EAN : 9782253017578
Le Livre de Poche (30/08/1997)
4.22/5   125 notes
Résumé :
C'est l'histoire entière du Nord-Ouest américain que James Albert Michener reconstitue en racontant la naissance et l'essor de Centennial, une ville du Colorado, dans les montagnes Rocheuses. Centennial est d'ailleurs le titre sous lequel le livre a paru en langue américaine, mais Colorado Saga qui lui est substitué pour la version française n'en trahit ni la lettre ni l'esprit.
Vraie de la vérité des légendes qui fait agir des personnages imaginaires sur le... >Voir plus
Que lire après Colorado saga, tome 1Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
4,22

sur 125 notes
5
6 avis
4
3 avis
3
0 avis
2
1 avis
1
0 avis
Ayant adoré la série diffusée au début des années 80, j'ai acheté le bouquin de J.A Michener dont l'action démarre lors de la formation géologique de ce qui deviendra plus tard l'état du Colorado.Cette galerie de personnages imaginaires mais tellement attachants fait de ce livre l'un des plus beaux souvenir de ma vie de lecteur.
Commenter  J’apprécie          222
Salut les Babelionautes
Avec ce roman, James Michener, nous emmène dans le Colorado, célèbre pour son Grand Canyon.
Tout commence aux Temps Préhistoriques, dans un lieu a l'abri d'une grande falaise de Grés, et tout au long du récit ce sera l'endroit ou tout commence.
Après les dinosaures, viendront les bisons et leur corolaire les Peaux Rouges.
Ensuite se sera la colonisation par les Blancs, et leur mauvaises foi pour justifier ce que de nos jours on qualifierait de Génocide.
C'est ma deuxième lecture de ce roman de plus de 900 pages que j'ai acquis, il y a de ca de nombreuses années, chez France Loisirs.
Que dire de plus pour vous convaincre d'ouvrir cette brique, mais attention si vous l'ouvrez vous aurez du mal a le poser.
merci à Jacqueline Lagrange pour la traduction
Commenter  J’apprécie          123
Du magma en fusion des premières pages de l'ouvrage, le lecteur passe aux ancêtres des chevaux montant au Nord pour franchir le détroit de Béring beaucoup plus large à l'époque, puis aux bisons qui suivent l'itinéraire inverse avant d'en arriver à l'homme dont nul ne sait quand il s'installa au Colorado. Quelques tribus indiennes ayant sans doute suivi le même itinéraire commencèrent donc à s'installer dans l'Ouest. Parmi lesquelles, « Notre Peuple », celle de Castor Eclopé qui vit enfin son destin changer quand enfin elle disposa des premiers chevaux volés à une tribu voisine. Puis ce fut l'arrivée des premiers trappeurs européens avec Pasquinel, le Français qui avait une femme indienne et quelques enfants métis dans la prairie et une femme blanche en ville. Il constitue une fine équipe avec un grand Ecossais aussi roux que sérieux dénommé McKeag. Mais un jour, les castors trop chassés commencèrent à disparaître. C'est alors que le lecteur assiste à la longue, lente et pénible progression vers l'Ouest du couple improbable formé par Elly l'orpheline et Levi, le Mémmonite mis au ban de sa communauté pour n'avoir pas su se comporter correctement avec une « allumeuse »… Bientôt, la fièvre de l'or s'empare des lieux à cause de deux balles de ce métal fondues par un Peau Rouge innocent. Mais très vite, elle retombe, laissant la place aux immenses exploitations d'élevage de taureaux. le lecteur suit une équipe de cowboys ramenant du Texas sur plus de 3000 km de pistes hostiles un immense troupeau de bovins. L'élevage amena la culture, d'abord sur des parcelles irriguées puis sur d'immenses plaines sèches, avec des résultats mitigés. Quelques belles récoltes et des saisons catastrophiques par manque d'eau ou tempêtes de vent (le fameux « dust bowl ») qui ruinèrent les paysans qui s'y risquèrent…
« Colorado saga » est une immense fresque historique aussi vivante que passionnante s'étalant sur plusieurs siècles et millénaires et sur près de mille pages. Un pavé qui est très loin d'être indigeste tant les évènements, les rebondissements et les personnages sont nombreux. Michener a fait oeuvre d'historien de vulgarisation. Il nous raconte toute l'histoire d'un État américain et même de pratiquement tout l'Ouest, mais de manière vivante et non académique. Il se sert de personnages emblématiques, hauts en couleurs et bien pétris d'humanité pour nous faire comprendre les différentes vagues d'immigration, les difficultés de la cohabitation avec les allogènes, ou les problèmes de gestion des ressources naturelles qui finissent par se poser. Celui de l'eau en particulier qui est traité à la fin reste particulièrement prégnant aujourd'hui. Donc rien de lassant ni de rébarbatif, la partie romancée permettant de maintenir l'intérêt selon les bonnes vieilles méthodes de notre cher Alexandre Dumas. le lecteur apprendra mille choses passionnantes sur cette « conquête de l'ouest » qui se fit souvent dans le sang, la sueur et les larmes avec de courageux trappeurs et agriculteurs, mais aussi avec de fieffées crapules comme l'escroc comédien qui dépossédait les fermiers en se servant de son épouse dans l'arnaque du mari berné ou avec de gros abrutis inconscients qui chassaient le bison, le chien de prairie, l'aigle blanc ou l'ours juste pour faire des cartons ou pour avoir un trophée empaillé sur un mur. Les questions indiennes puis mexicaines sont traitées avec honnêteté, même si Michener considère que certaines colonisations comme l'australienne furent pires que l'américaine qui fut plus brouillonne et moins systématique dans l'éradication. Un génocide, quelle que soit la manière dont il fut pratiqué, restera toujours un génocide dans les siècles des siècles.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
Commenter  J’apprécie          20
Colorado saga c'est l'ouest, le vrai avec ça pléiade de personnages (pionniers, trappeurs, indiens...), on dévore ce livre, on est transporté dans des contrées sauvages et emportés par l'histoire.
Commenter  J’apprécie          111
La grande saga du Colorado contée par James Albert Michener qui débute au temps des dinosaures pour parvenir à celui du Watergate. Donc, des personnages infiniment variés que l'on peut suivre sur de larges phases du livre, comme les indiens, les conquérants de l'Ouest, les troupeaux d'animaux, bref tout ce qui incite à un voyage merveilleux dans une terre immense, avec ses gloires et ses drames, un superbe livre malgré sa longueur.
Commenter  J’apprécie          60

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Un homme a besoin de racines. Surtout celui qui chante et que s'efforce de toucher le cœur des autres. Il lui faut savoir où son père a travaillé et pour quelle famille sa mère faisait la lessive. Quand il traîne dans une rue, il faut que ce soit sa rue. Les gars déracinés de mes chansons ne sont intéressants que parce qu'ils ont perdu un endroit et sont en quête d'une autre. Comme on dit, Paul, un homme naît du sol mais il ne bondit pas très loin. Je vis à Centennial parce que, le soir, quand j'ai fini de travailler, je peux sauter dans ma camionnette et me retrouver dans les Rocheuses en moins d'une heure. je peux dresser ma tente dans Blue Valley, loin de la crasse, à côté d'un vrai ruisseau d'eau clair et me réveiller avec les arbres dans les yeux ou sous le regard d'un élan. Et ça, Paul, c'est quelque chose... C'est vraiment quelque chose... mais ce qui me plait encore davantage, c'est de partir vers l'est au volant de ma camionnette. En un quart d'heure, je suis perdu dans la prairie, sans rien, absolument rien de visible à l'horizon, à l'exception peut-être d'un avion à réaction qui, à dix mille mètres d'altitude, relie New York à Los Angeles. Je monte ma tente à la façon dont les hommes l'ont fait dans la région depuis dix mille ans. Et, à ce moment-là, on est seul... Dieu, qu'on est seul ! Quelque chose se glisse en toi, te va jusqu'à l'âme... Quelque chose qu'on ne peut tout simplement pas trouver à Chicago ou à Dallas.
Je vis à Centennial parce que c'est peut-être le plus beau coin d'Amérique... c'est peut-être même le plus beau coin qui reste sur terre.
Commenter  J’apprécie          30
De quelle somme pouvez-vous disposer au comptant ? Merville énonça un chiffre des plus modestes. Ce n’est pas passé, se récria Karpitz. Mais je vais vous dire ce que nous pourrions faire. J’aimerais conserver ma ferme jusqu’à la même époque l’année prochaine. Cela vous laisse un an pour trouver mille dollars de plus. Débrouillez-vous comme vous voudrez, mendiez, empruntez ou volez, mais ne commettez pas de meurtre !
Commenter  J’apprécie          130
Seuls, les rochers sont éternels.
Les bisons font entendre leur tonnerre
mais je ne vois que la poussière.
Le castor bat l'eau de sa queue
mais je ne l'entends pas.
L'Homme d'en Haut continue à pousser l'eau de la rivière.
A aider le castor à gravir le pic de la montagne,
A transformer les trembles en or au début de l'hiver.
Les chefs se rassemblent
mais ils ne disent mot.
L'ennemi charge.
Et les lances scintillent.
Seuls, les rochers...
Commenter  J’apprécie          30
C’était le début de l’automne et Notre Peuple des Buttes aux Serpents à sonnettes savait que pour passer un hiver en sécurité il lui fallait disposer de beaucoup plus de viande de bison qu’il n’avait pu en emmagasiner jusque-là. Et là, revenait de façon encore plus cruciale la question des chevaux. Les Pawnees et les Comanches pouvaient parcourir des distances considérables et traquer le bison là où il se trouvait ; même les misérables Utes disposaient de montures lorsqu’ils descendaient de leurs montagnes. Notre Peuple devait se contenter de poursuivre le bison à la manière ancestrale, celle qu’avaient utilisée les Indiens des plaines du nord depuis mille ans.
Commenter  J’apprécie          10
Là-bas, dans l'Est, partout où on pose les yeux, on voit quelque chose. Le monde vous enserre. Je ne peux pas vous dire à quel point j'éprouvais de la nostalgie pour la prairie où on contemple un horizon à perte de vue, sans rien pour arrêter le regard... sans se sentir enfermé.
Commenter  J’apprécie          20

Video de James A. Michener (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de James A. Michener
Commandez les coups de coeur de nos libraires sur filigranes.be !
Les livres dans l'ordre : "Le dernier des Camondo" de Pierre Assouline, Éditions Folio "Les Camondo ou L'éclipse d'une fortune" de Nora Seni et Sophie le Tarnec , Éditions Babel "La rafle des notables" de Anne Sinclair, Éditions Grasset "Pourquoi les Juifs ?" de Marek Halter, Éditions Michel Lafon "Je rêvais de changer le monde" de Marek Halter, Éditions J'ai lu "Ellis Island" de Georges Perec, Éditions POL "Il est de retour"de Timur Vermes, Éditions 10/18 "Le charlatan" de Isaac Bashevis Singer, Éditions Stock "La Source" de James A. Michener, Éditions Robert Laffont
+ Lire la suite
autres livres classés : coloradoVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (301) Voir plus



Quiz Voir plus

LNHI-42556

Comment s'appelle le roman de Michener qui raconte l'histoire de soldats américains, ayant épousé malgré les ordres reçus, des japonaises durant la 2e guerre mondiale?

'Sayonara'
'Samouraï'
'Geisha'

10 questions
15 lecteurs ont répondu
Thème : James A. MichenerCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..